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FAQ - Doc - Forum

L'éducation est la clé de la sécurité numérique

Introduction à la cryptomonnaie

La « crypto » est un raccourci pour cryptomonnaie, une forme de monnaie numérique qui repose sur une technologie appelée blockchain. Imaginez la blockchain comme un grand livre numérique public où toutes les transactions sont enregistrées de manière sécurisée et chronologique.

Crypto, c’est quoi ?

La « crypto » est un raccourci pour cryptomonnaie, une forme de monnaie numérique qui repose sur une technologie appelée blockchain.

Imaginez la blockchain comme un grand livre numérique public où toutes les transactions sont enregistrées de manière sécurisée et chronologique. Les mineurs sont essentiellement des ordinateurs ou des machines spécifiques (appelé ASIC) qui vérifient et valident ces transactions en résolvant des problèmes mathématiques complexes.

C’est comme si les mineurs étaient des comptables qui s’assurent que tout est en ordre. Pour qu’une transaction soit approuvée, elle doit obtenir l’accord de la majorité des comptables (=mineurs) pour ensuite rajouter un page dans le livret de compte (=blockchain), ce qui garantit la sécurité et la fiabilité du système.

Ce qui rend les cryptomonnaies uniques, c’est qu’elles ne sont pas contrôlées par une seule entité comme une banque ou un gouvernement. Au lieu de cela, elles reposent sur des principes de décentralisation et de cryptographie pour assurer la sécurité et la transparence des transactions. Cela signifie également qu’elles sont plus résistantes à la censure et à la manipulation.

Par exemple, Bitcoin est l’une des cryptomonnaies les plus populaires. Il a été créé pour fonctionner sans une autorité centrale, ce qui signifie qu’aucun gouvernement ou banque ne peut le contrôler. C’est comme de l’argent numérique qui est géré par un réseau mondial de participants, plutôt que par une seule institution.

Comment le Bitcoin fonctionne ?

Le Bitcoin est l’une des premières cryptomonnaies numériques à avoir été développée, et elle repose sur la technologie de la blockchain. Contrairement aux monnaies traditionnelles, le Bitcoin n’est pas contrôlé par une autorité centrale telle qu’une banque centrale ou un gouvernement.

Lorsqu’une personne effectue une transaction Bitcoin, celle-ci est vérifiée et ajoutée à un groupe de transactions appelé « bloc« . Les mineurs, qui sont des participants du réseau, résolvent des problèmes mathématiques complexes pour valider ces transactions et ajouter le bloc à la blockchain existante. Ce processus est appelé « minage« , et il garantit la sécurité et la transparence du système.

Si vous souhaitez avoir un aperçu en temps réel du processus de transaction et de minage, vous pouvez consulter un site web tel que mempool.space/mempool-block/0. Cela vous permettra de visualiser comment les transactions sont ajoutées à la blockchain au fil du temps.

Comment fonctionne la technologie blockchain ?

La blockchain est une technologie de registre distribué qui enregistre les transactions de manière transparente et immuable, assurant ainsi la sécurité et la décentralisation.

C’est comme un cahier magique partagé par tout le monde. Quand quelqu’un fait quelque chose d’important, comme acheter quelque chose en utilisant de l’argent, ils écrivent ça dans le cahier. Ce qui est cool, c’est que tout le monde peut voir ce qui est écrit, et une fois que c’est là, ça ne peut pas être effacé. Donc, c’est super sécurisé ! Et au lieu d’avoir une seule personne qui contrôle le cahier, tout le monde le partage, ce qui le rend très équitable et spécial.

–> –> Voir la question « Comment la bitcoin fonctionne”

Qu’est-ce qu’un whitepaper (livre blanc) ?

Un WhitePaper en crypto, souvent appelé livre blanc en français, est un document technique décrivant de manière détaillée le projet, la technologie, les objectifs et la vision d’une nouvelle crypto-monnaie ou d’un projet blockchain.

“Il sert de documentation fondamentale, fournissant aux investisseurs et aux développeurs une compréhension approfondie de la proposition de valeur du projet, de son fonctionnement technique, et des aspects clés qui le distinguent.” quotation 

Les whitepapers sont généralement publiés avant le lancement d’une nouvelle crypto ou d’une ICO (Initial Coin Offering), permettant aux parties intéressées d’évaluer la crédibilité et le potentiel du projet.

Lien de 3 whitepaper: 

Bitcoin comme monnaie nationale ?

  • Cela dépend dans quelle région du monde vous vous situez…
  • Au Japon, la monnaie numérique est déjà utilisée dans des magasins high-tech qui ressemblent à Mediamarkt, Coolblue, etc…
  • Au Salvador, le bitcoin est déjà reconnu comme monnaie nationale !
  • En Amérique du Sud, par exemple en Argentine et au Venezuela, l’inflation est devenue tellement importante que les citoyens utilisent des cryptomonnaies pour pouvoir payer les commerçants ! Cela démontre que lorsque l’économie d’un pays ne remplit pas ou ne peut plus jouer son rôle, il faut trouver des moyens alternatifs.
  • En Europe comme en Amérique du Nord, on considère les cryptomonnaies comme des investissements à risque en raison de leur volatilité. Cependant, il est clair que ces actifs commencent à séduire la population européenne et belge (+ de 500.000 Belges possèdent au moins une cryptomonnaie et 6.5 millions en france source ADAN ).
  • En Asie, elles commencent à être des actifs privilégiés, mais dans les pays sous-développés, la population au seuil de pauvreté n’y a pas encore accès.
  • En Afrique, quelques pays comme le Nigéria

Quelles différences entre les plateformes de cryptomonnaies ?

Effectivement, chaque plateforme d’échange a ses propres caractéristiques distinctes qui peuvent influencer votre choix. Voici quelques points supplémentaires à considérer :

1. Interface utilisateur et facilité d’utilisation :

Certaines plateformes comme Swissborg et Crypto.com offrent une interface conviviale, notamment sur les appareils mobiles (GSM). Cela peut être un avantage pour ceux qui privilégient une expérience utilisateur fluide et intuitive.

2. Frais d’échange :

Les frais d’échange peuvent varier d’une plateforme à l’autre. Il est essentiel de comparer les frais de transaction pour choisir une plateforme qui correspond à votre budget et à vos besoins. (par exemple sur coinbase, crypto.com, swissborg, les frais sont chères)

3. Rapidité de la plateforme :

La rapidité de traitement des transactions peut différer selon les plateformes. Certaines offrent une exécution rapide des ordres, tandis que d’autres peuvent être plus lentes en raison de la congestion du réseau ou d’autres facteurs.

4. Méthodes de dépôt d’argent :

Chaque plateforme propose différentes options de dépôt d’argent, telles que les virements bancaires, les cartes de crédit, voire d’autres méthodes de paiement spécifiques à chaque région. Choisissez une plateforme qui offre des méthodes de dépôt pratiques et sécurisées pour vous.

5. Protections contre le hacking :

Malgré les mesures de sécurité mises en place par les plateformes, il est important de reconnaître que le risque zéro n’existe pas. Assurez-vous de choisir une plateforme qui prend la sécurité au sérieux et qui propose des fonctionnalités de protection avancées, telles que l’authentification à deux facteurs (2FA) et le stockage sécurisé des fonds.

6. Variété de cryptomonnaies disponibles :

Certaines plateformes offrent une plus large sélection de cryptomonnaies que d’autres. Si vous êtes intéressé par des actifs numériques spécifiques, assurez-vous de vérifier si la plateforme les prend en charge avant de vous inscrire.

En examinant ces différents aspects, vous pourrez choisir la plateforme d’échange qui répond le mieux à vos besoins et préférences en matière de trading de cryptomonnaies. Gardez à l’esprit que la recherche approfondie et la prudence sont toujours recommandées lors de la sélection d’une plateforme d’échange.

Crypto, c’est quoi ?

La « crypto » est un raccourci pour cryptomonnaie, une forme de monnaie numérique qui repose sur une technologie appelée blockchain.

Imaginez la blockchain comme un grand livre numérique public où toutes les transactions sont enregistrées de manière sécurisée et chronologique. Les mineurs sont essentiellement des ordinateurs ou des machines spécifiques (appelé ASIC) qui vérifient et valident ces transactions en résolvant des problèmes mathématiques complexes.

C’est comme si les mineurs étaient des comptables qui s’assurent que tout est en ordre. Pour qu’une transaction soit approuvée, elle doit obtenir l’accord de la majorité des comptables (=mineurs) pour ensuite rajouter un page dans le livret de compte (=blockchain), ce qui garantit la sécurité et la fiabilité du système.

Ce qui rend les cryptomonnaies uniques, c’est qu’elles ne sont pas contrôlées par une seule entité comme une banque ou un gouvernement. Au lieu de cela, elles reposent sur des principes de décentralisation et de cryptographie pour assurer la sécurité et la transparence des transactions. Cela signifie également qu’elles sont plus résistantes à la censure et à la manipulation.

Par exemple, Bitcoin est l’une des cryptomonnaies les plus populaires. Il a été créé pour fonctionner sans une autorité centrale, ce qui signifie qu’aucun gouvernement ou banque ne peut le contrôler. C’est comme de l’argent numérique qui est géré par un réseau mondial de participants, plutôt que par une seule institution.

Cryptomonnaies

Découvrez le monde fascinant des cryptomonnaies, des devises numériques qui révolutionnent les transactions financières. Envie d’en savoir plus sur leur fonctionnement, leur potentiel et comment commencer à en utiliser ? Consultez notre FAQ pour des réponses claires et concises.

Introduction à la cryptomonnaie

La « crypto » est un raccourci pour cryptomonnaie, une forme de monnaie numérique qui repose sur une technologie appelée blockchain. Imaginez la blockchain comme un grand livre numérique public où toutes les transactions sont enregistrées de manière sécurisée et chronologique.

Crypto, c’est quoi ?

La « crypto » est un raccourci pour cryptomonnaie, une forme de monnaie numérique qui repose sur une technologie appelée blockchain.

Imaginez la blockchain comme un grand livre numérique public où toutes les transactions sont enregistrées de manière sécurisée et chronologique. Les mineurs sont essentiellement des ordinateurs ou des machines spécifiques (appelé ASIC) qui vérifient et valident ces transactions en résolvant des problèmes mathématiques complexes.

C’est comme si les mineurs étaient des comptables qui s’assurent que tout est en ordre. Pour qu’une transaction soit approuvée, elle doit obtenir l’accord de la majorité des comptables (=mineurs) pour ensuite rajouter un page dans le livret de compte (=blockchain), ce qui garantit la sécurité et la fiabilité du système.

Ce qui rend les cryptomonnaies uniques, c’est qu’elles ne sont pas contrôlées par une seule entité comme une banque ou un gouvernement. Au lieu de cela, elles reposent sur des principes de décentralisation et de cryptographie pour assurer la sécurité et la transparence des transactions. Cela signifie également qu’elles sont plus résistantes à la censure et à la manipulation.

Par exemple, Bitcoin est l’une des cryptomonnaies les plus populaires. Il a été créé pour fonctionner sans une autorité centrale, ce qui signifie qu’aucun gouvernement ou banque ne peut le contrôler. C’est comme de l’argent numérique qui est géré par un réseau mondial de participants, plutôt que par une seule institution.

Comment le Bitcoin fonctionne ?

Le Bitcoin est l’une des premières cryptomonnaies numériques à avoir été développée, et elle repose sur la technologie de la blockchain. Contrairement aux monnaies traditionnelles, le Bitcoin n’est pas contrôlé par une autorité centrale telle qu’une banque centrale ou un gouvernement.

Lorsqu’une personne effectue une transaction Bitcoin, celle-ci est vérifiée et ajoutée à un groupe de transactions appelé « bloc« . Les mineurs, qui sont des participants du réseau, résolvent des problèmes mathématiques complexes pour valider ces transactions et ajouter le bloc à la blockchain existante. Ce processus est appelé « minage« , et il garantit la sécurité et la transparence du système.

Si vous souhaitez avoir un aperçu en temps réel du processus de transaction et de minage, vous pouvez consulter un site web tel que mempool.space/mempool-block/0. Cela vous permettra de visualiser comment les transactions sont ajoutées à la blockchain au fil du temps.

Comment fonctionne la technologie blockchain ?

La blockchain est une technologie de registre distribué qui enregistre les transactions de manière transparente et immuable, assurant ainsi la sécurité et la décentralisation.

C’est comme un cahier magique partagé par tout le monde. Quand quelqu’un fait quelque chose d’important, comme acheter quelque chose en utilisant de l’argent, ils écrivent ça dans le cahier. Ce qui est cool, c’est que tout le monde peut voir ce qui est écrit, et une fois que c’est là, ça ne peut pas être effacé. Donc, c’est super sécurisé ! Et au lieu d’avoir une seule personne qui contrôle le cahier, tout le monde le partage, ce qui le rend très équitable et spécial.

–> –> Voir la question « Comment la bitcoin fonctionne”

Qu’est-ce qu’un whitepaper (livre blanc) ?

Un WhitePaper en crypto, souvent appelé livre blanc en français, est un document technique décrivant de manière détaillée le projet, la technologie, les objectifs et la vision d’une nouvelle crypto-monnaie ou d’un projet blockchain.

“Il sert de documentation fondamentale, fournissant aux investisseurs et aux développeurs une compréhension approfondie de la proposition de valeur du projet, de son fonctionnement technique, et des aspects clés qui le distinguent.” quotation 

Les whitepapers sont généralement publiés avant le lancement d’une nouvelle crypto ou d’une ICO (Initial Coin Offering), permettant aux parties intéressées d’évaluer la crédibilité et le potentiel du projet.

Lien de 3 whitepaper: 

Bitcoin comme monnaie nationale ?

  • Cela dépend dans quelle région du monde vous vous situez…
  • Au Japon, la monnaie numérique est déjà utilisée dans des magasins high-tech qui ressemblent à Mediamarkt, Coolblue, etc…
  • Au Salvador, le bitcoin est déjà reconnu comme monnaie nationale !
  • En Amérique du Sud, par exemple en Argentine et au Venezuela, l’inflation est devenue tellement importante que les citoyens utilisent des cryptomonnaies pour pouvoir payer les commerçants ! Cela démontre que lorsque l’économie d’un pays ne remplit pas ou ne peut plus jouer son rôle, il faut trouver des moyens alternatifs.
  • En Europe comme en Amérique du Nord, on considère les cryptomonnaies comme des investissements à risque en raison de leur volatilité. Cependant, il est clair que ces actifs commencent à séduire la population européenne et belge (+ de 500.000 Belges possèdent au moins une cryptomonnaie et 6.5 millions en france source ADAN ).
  • En Asie, elles commencent à être des actifs privilégiés, mais dans les pays sous-développés, la population au seuil de pauvreté n’y a pas encore accès.
  • En Afrique, quelques pays comme le Nigéria

Quelles différences entre les plateformes de cryptomonnaies ?

Effectivement, chaque plateforme d’échange a ses propres caractéristiques distinctes qui peuvent influencer votre choix. Voici quelques points supplémentaires à considérer :

1. Interface utilisateur et facilité d’utilisation :

Certaines plateformes comme Swissborg et Crypto.com offrent une interface conviviale, notamment sur les appareils mobiles (GSM). Cela peut être un avantage pour ceux qui privilégient une expérience utilisateur fluide et intuitive.

2. Frais d’échange :

Les frais d’échange peuvent varier d’une plateforme à l’autre. Il est essentiel de comparer les frais de transaction pour choisir une plateforme qui correspond à votre budget et à vos besoins. (par exemple sur coinbase, crypto.com, swissborg, les frais sont chères)

3. Rapidité de la plateforme :

La rapidité de traitement des transactions peut différer selon les plateformes. Certaines offrent une exécution rapide des ordres, tandis que d’autres peuvent être plus lentes en raison de la congestion du réseau ou d’autres facteurs.

4. Méthodes de dépôt d’argent :

Chaque plateforme propose différentes options de dépôt d’argent, telles que les virements bancaires, les cartes de crédit, voire d’autres méthodes de paiement spécifiques à chaque région. Choisissez une plateforme qui offre des méthodes de dépôt pratiques et sécurisées pour vous.

5. Protections contre le hacking :

Malgré les mesures de sécurité mises en place par les plateformes, il est important de reconnaître que le risque zéro n’existe pas. Assurez-vous de choisir une plateforme qui prend la sécurité au sérieux et qui propose des fonctionnalités de protection avancées, telles que l’authentification à deux facteurs (2FA) et le stockage sécurisé des fonds.

6. Variété de cryptomonnaies disponibles :

Certaines plateformes offrent une plus large sélection de cryptomonnaies que d’autres. Si vous êtes intéressé par des actifs numériques spécifiques, assurez-vous de vérifier si la plateforme les prend en charge avant de vous inscrire.

En examinant ces différents aspects, vous pourrez choisir la plateforme d’échange qui répond le mieux à vos besoins et préférences en matière de trading de cryptomonnaies. Gardez à l’esprit que la recherche approfondie et la prudence sont toujours recommandées lors de la sélection d’une plateforme d’échange.

Démarrer dans la cryptomonnaie

Apprenez les premières étapes pour vous lancer : comment obtenir une cryptomonnaie et comment la stocker en toute sécurité.

Comment commencer par la crypto ?

1.Investir régulièrement une somme modérée

Pour éviter d’investir lorsque le marché est à son plus haut et ainsi minimiser les risques, il est recommandé d’investir une somme non-conséquente de manière mensuelle. Des services comme stackinsat.com en France offrent des plans d’épargne simples basés sur le Bitcoin.

2.Créer un compte sur une plateforme d’échange crypto

Consultez la rubrique sur les plateformes à choisir pour sélectionner une bourse crypto fiable et adaptée à vos besoins.

3.Demander de l’aide à un ami

Si vous êtes novice, n’hésitez pas à solliciter l’aide d’un ami ou d’une amie qui est prêt à vous guider et à vous expliquer les bases. Ou alors n’hésitez pas à nous solliciter sur notre numéro d’assistance.

4.Suivre des formations et tutoriels

Pour approfondir vos connaissances, vous pouvez suivre nos formations et tutoriels gratuits spécialement conçus pour les citoyens belges. Si besoin, n’hésitez pas à contacter directement notre équipe pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé.

5.Prendre le temps de s’informer

Avant de vous lancer, prenez le temps de vous informer en regardant des vidéos sur YouTube, en lisant le livre blanc du Bitcoin (whitepaper), et en commençant à étudier le sujet par vous-même. Plus vous comprendrez le fonctionnement des cryptomonnaies, plus vous serez en mesure de prendre des décisions éclairées.

Comment acheter des cryptos ?

On peut acheter des cryptomonnaies sur des plateformes d’échange en ligne en utilisant de l’argent fiat (euros, dollars, etc.) ou d’autres cryptomonnaies.

Il existe deux types de plateformes d’échange :

  • Échange Centralisé : Un échange centralisé est une plateforme gérée par une entité centrale qui agit comme un intermédiaire pour faciliter les transactions. Sur ces plateformes, les utilisateurs déposent leurs fonds sur des comptes crypto hébergés par l’échange. Les transactions sont exécutées et enregistrées dans une base de données centralisée.

Il est également nécessaire de faire une vérification d’identité avant de pouvoir acheter 

  • Échange Décentralisé : Un échange décentralisé (DEX) fonctionne sans intermédiaire central. Il repose sur des contrats intelligents et utilise la technologie blockchain pour permettre aux utilisateurs d’échanger des actifs directement entre eux. Les utilisateurs conservent le contrôle de leurs clés privées et des fonds, ce qui renforce la sécurité et la confidentialité. Les transactions sur les DEX sont enregistrées sur la blockchain, offrant une transparence accrue.

Il n’est pas nécessaire de faire une vérification d’identité avant de pouvoir acheter 

Par contre pour utiliser un DEX, il est obligatoire d’avoir un portefeuille logiciel (hotwallet).  Rendez vous sur l’onglet sécurité pour savoir comment faire.

La principale différence réside dans le degré de centralisation : les échanges centralisés dépendent d’une autorité centrale, tandis que les échanges décentralisés sont conçus pour fonctionner de manière autonome, sans point central de contrôle.

Comment utiliser un échange décentralisé ?

Avant de pouvoir utiliser une plateforme de cryptomonnaie décentralisée, il est nécessaire d’avoir un portefeuille logiciel (hot wallet). Contrairement à un compte sur une plateforme centralisée  où le portefeuille et la sécurité sont généralement pris en charge par la plateforme elle-même.

Un portefeuille web3 (hot wallet) signifie que vous êtes livrés à vous-même et que les risques de piratage sont plus élevés. Il est donc impératif de faire attention pour ne pas tomber dans des arnaques présentes sur le web (sur Twitter, des pages web qui semblent légitimes, etc.).

Assurez-vous donc de prendre les mesures de sécurité appropriées pour protéger vos fonds et vos informations personnelles lorsque vous naviguez sur des applications décentralisés.

Comment faire un transfert de cryptomonnaie ?

 Voici un guide simple pour effectuer un transfert de cryptomonnaie :

Choisir le bon portefeuille ou exchange

Tout d’abord, assurez-vous d’avoir un portefeuille qui prend en charge la cryptomonnaie que vous souhaitez envoyer. Cela peut être un portefeuille en ligne (hot wallet) ou une plateforme d’exchange. Si vous utilisez un exchange, assurez-vous que celui-ci prend en charge les retraits vers des portefeuilles externes

Obtenir l’adresse de réception

Une fois que vous avez sélectionné le vôtre portefeuille ou celui à qui vous voulez transférer, obtenez l’adresse de réception du destinataire. Cette adresse est une série de chiffres et de lettres unique à chaque portefeuille. Assurez-vous de copier correctement cette adresse pour éviter toute erreur lors du transfert.

Vérifier l’adresse

Comme les transactions de cryptomonnaie sont irréversibles, il est crucial de vérifier deux fois l’adresse de réception. Vous pouvez même effectuer un petit transfert initial pour confirmer que l’adresse est correcte avant d’envoyer la totalité des fonds.

Sélectionner la cryptomonnaie et la blockchain

Choisissez la cryptomonnaie que vous souhaitez transférer et assurez-vous de sélectionner la blockchain correspondante. Par exemple, si vous souhaitez transférer une cryptomonnaie basée sur la blockchain Solana, sélectionnez la blockchain Solana pour effectuer le transfert.

Finaliser le transfert

Une fois que vous avez confirmé tous les détails, procédez au transfert en entrant le montant que vous souhaitez envoyer et en suivant les instructions de votre portefeuille ou de votre échange. Assurez-vous de vérifier les frais de transaction associés et de disposer des fonds nécessaires pour les couvrir.

Comment stocker ses cryptos en toute sécurité ?

Les cryptomonnaies peuvent être stockées dans des portefeuilles logiciels (Rabbit, Metamask,…) et aussi sur des portefeuilles matériels (Ledger, Trezor,…) pour assurer leur sécurité sur online ou offline.

Voir la rubrique : #SécuritéWeb3 pour plus d’infos.

Vous pouvez également les laisser sur une plateforme de cryptomonnaie comme Binance, Coinbase, Crypto.com, SwissBorg,… pour éviter de trop manipuler vos avoirs. Certaines personnes laissent des montants faramineux sur les plateformes si vous êtes à l’aise, c’est votre souci ! Par contre, pour mitiger ce risque-ci, vous pouvez transférer vos actifs sur plusieurs plateformes (binance, coinbase,kraken,…)

ATTENTION : il reste toujours un petit pourcentage de risque de hacking de la plateforme mais elle sera mieux gardée que dans votre portefeuille logiciel (Rabbit, Metamask,…).

Dans l’absolue, nous conseillons donc des coffres-forts physiques pour stocker vos cryptomonnaies, particulièrement lorsque vous avez plus de 10.000 euros sur une plateforme. 

Mais voici les portefeuilles matériels que nous conseillons : 

Ces coffres-forts sont une sorte de clé USB qui émettent des IBAN crypto où vous pouvez envoyer vos cryptomonnaies sur vos adresses privées et vous protéger contre les hackeurs et les arnaqueurs.

Peut-on annuler une transaction de cryptomonnaie ?

En règle générale, les transactions de cryptomonnaies sont irréversibles, ce qui souligne l’importance de la vérification avant la confirmation.

Nous conseillons donc de vérifier plusieurs fois l’adresse du destinataireou d’envoyer un petit montant pour être sûr du destinataire. Les adresses ressemblent souvent à cela : 0x308B1583d8eE4FAF4907f9e347f66EFCFF7e2E7A (l’équivalent d’un IBAN mais en crypto).

Cela comporte effectivement des risques d’être sa propre banque ! Il est donc crucial d’être vigilant et de prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires pour protéger vos fonds lors de vos transactions en cryptomonnaies.

Investissement et trading de cryptomonnaie

Explorez les différentes façons d’investir dans les cryptomonnaies à long terme et de faire du trading à court terme.

Pourquoi la crypto chute, baisse ou monte ?

C’est juste une question d’offre et de demande, une loi fondamentale du marché. Nous vous invitons à lire l’article de Pourleco sur qui traite de ce sujet. 

Cet effet est également observé dans d’autres marchés tels que celui de l’art, des voitures de collection, le marché des sneakers, et bien d’autres encore. 

Plus les gens sont intéressés par un objet ou une action limitée, plus son prix augmente. En revanche, si la demande diminue, le prix de cet actif a tendance à baisser. Cette dynamique s’applique également aux cryptomonnaies.

Crypto ou Binance ?

Ce sont deux choses différentes mais qui sont liées :

  • Crypto est l’abréviation de cryptomonnaie.
  • Binance est une plateforme centralisée de crypto-monnaie / bourse de cryptomonnaie.

Comment évaluer la valeur d'une crypto-monnaie ?

La valeur d’une cryptomonnaie peut être évaluée en tenant compte de divers facteurs tels que la technologie sous-jacente, l’équipe de développement, l’adoption du marché et d’autres éléments.

Il est recommandé de mener ses propres recherches en lisant le livre blanc (whitepaper) du projet et en étudiant sa viabilité et sa cohérence. Vous pouvez également regarder des vidéos d’influenceurs, ou de créateurs de contenus mais alors vous aurez parfois des infos subjectives.

Cependant, il est important de noter que parfois, les investisseurs ne prennent rien en compte et préfèrent spéculer sur le prix d’une cryptomonnaie, comme c’est le cas avec les « memes coins ». Ces cryptomonnaies reposent souvent principalement sur du marketing et des influenceurs, sans véritable fondement solide. 

Nous ne vous conseillons pas mais vous pouvez investir  dans les « memes coins » tels que DOGE, SHIBA, FLOKI, PEPE, etc. mais cela à vos risques et périls. Il est crucial de faire preuve de prudence et de rechercher des projets avec des bases solides et un potentiel de croissance à long terme.

Crypto, comment investir ?

Choisir une plateforme d’échange fiable et sécurisée

Optez pour une CEX (Central Exchange) réputée pour leur fiabilité et leur sécurité (la plupart investisse dans leur cybersécurité). Parmi les plus connues, on retrouve des plateformes telles que :

Vérifier votre identité (KYC)

Avant de commencer à trader, vous devrez souvent vérifier votre identité conformément aux exigences de la plateforme. Ce processus, appelé KYC (Know Your Customer), est une mesure de sécurité visant à prévenir le blanchiment d’argent.

Déposer de l’argent

Déposez des fonds sur votre compte de trading par virement bancaire, qui est généralement une option peu coûteuse, ou par carte de crédit, bien que cela entraîne souvent des frais plus élevés. Pex : Crypto.com et d’autres ont souvent un compte IBAN estonien, Lithuanien. (Binance est maintenant connecté avec l’app belfius)

Échanger des euros contre des cryptomonnaies et vice versa

Une fois que vos fonds sont sur la plateforme, vous pouvez les échanger contre des cryptomonnaies disponibles. Assurez-vous de respecter les lois fiscales de votre pays, comme celles en vigueur en Belgique, et gérez vos investissements de manière responsable.

Protéger vos crypto-actifs

Normalement, vous pouvez laisser vos actifs sur les plateformes. Surtout si ce sont des grosses plateformes qui ont investi dans leur cybersécurité. Mais il existe tjs une possibilité de hack ou de société en faillite !

Nous conseillons donc à nos lecteurs d’utilisez un portefeuille matériel (appelé cold wallet) tel que Ledger pour stocker vos actifs en dehors de la plateforme d’échange. Cela ajoute une couche supplémentaire de sécurité en cas de piratage ou de problème avec la plateforme. Ceci vous permet d’être votre propre banque mais cela inclus des risques d’être sa propre banque  !  

Crypto, laquelle acheter ?

Vous pouvez consulter des sites comme coinmarketcap.com et coingecko.com pour obtenir une vue d’ensemble du marché. Vous pouvez également jeter un œil au top 2 des cryptomonnaies les plus populaires : le Bitcoin et Ethereum

  • Il existe littéralement des milliers d’autres cryptomonnaies, chacune avec ses propres avantages et inconvénients, ainsi que des technologies et des cas d’utilisation différents. Il est essentiel de comprendre que les investissements dans ce domaine peuvent offrir des rendements élevés mais comportent également des risques considérables. Certaines peuvent augmenter de façon exponentielle (x100) tandis que d’autres peuvent carrément se crasher (x0)

Par conséquent, investir dans des actifs de qualité est crucial pour minimiser les pertes potentielles.

On conseille souvent aux investisseurs de « DYOR » (Do Your Own Research), ce qui signifie que vous devez mener vos propres recherches avant de prendre des décisions d’investissement. Évitez de suivre aveuglément les conseils d’influenceurs ou les recommandations populaires, car chaque investisseur a des objectifs et des tolérances aux risques différents. Prenez le temps de comprendre les fondamentaux de chaque cryptomonnaie et évaluez attentivement ses perspectives de croissance et ses risques potentiels avant de prendre une décision d’investissement.

Comment trouver les bonnes sources

Nous avons réalisés une petite vidéo par rapport à cela mais voici les liens ressources que nous conseillons !

Comment le Bitcoin fonctionne ?

Le Bitcoin est l’une des premières cryptomonnaies numériques à avoir été développée, et elle repose sur la technologie de la blockchain. Contrairement aux monnaies traditionnelles, le Bitcoin n’est pas contrôlé par une autorité centrale telle qu’une banque centrale ou un gouvernement.

Lorsqu’une personne effectue une transaction Bitcoin, celle-ci est vérifiée et ajoutée à un groupe de transactions appelé « bloc« . Les mineurs, qui sont des participants du réseau, résolvent des problèmes mathématiques complexes pour valider ces transactions et ajouter le bloc à la blockchain existante. Ce processus est appelé « minage« , et il garantit la sécurité et la transparence du système.

Si vous souhaitez avoir un aperçu en temps réel du processus de transaction et de minage, vous pouvez consulter un site web tel que mempool.space/mempool-block/0. Cela vous permettra de visualiser comment les transactions sont ajoutées à la blockchain au fil du temps.

Démarrer dans la cryptomonnaie

Apprenez les premières étapes pour vous lancer : comment obtenir une cryptomonnaie et comment la stocker en toute sécurité.

Comment commencer par la crypto ?

1.Investir régulièrement une somme modérée

Pour éviter d’investir lorsque le marché est à son plus haut et ainsi minimiser les risques, il est recommandé d’investir une somme non-conséquente de manière mensuelle. Des services comme stackinsat.com en France offrent des plans d’épargne simples basés sur le Bitcoin.

2.Créer un compte sur une plateforme d’échange crypto

Consultez la rubrique sur les plateformes à choisir pour sélectionner une bourse crypto fiable et adaptée à vos besoins.

3.Demander de l’aide à un ami

Si vous êtes novice, n’hésitez pas à solliciter l’aide d’un ami ou d’une amie qui est prêt à vous guider et à vous expliquer les bases. Ou alors n’hésitez pas à nous solliciter sur notre numéro d’assistance.

4.Suivre des formations et tutoriels

Pour approfondir vos connaissances, vous pouvez suivre nos formations et tutoriels gratuits spécialement conçus pour les citoyens belges. Si besoin, n’hésitez pas à contacter directement notre équipe pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé.

5.Prendre le temps de s’informer

Avant de vous lancer, prenez le temps de vous informer en regardant des vidéos sur YouTube, en lisant le livre blanc du Bitcoin (whitepaper), et en commençant à étudier le sujet par vous-même. Plus vous comprendrez le fonctionnement des cryptomonnaies, plus vous serez en mesure de prendre des décisions éclairées.

Comment acheter des cryptos ?

On peut acheter des cryptomonnaies sur des plateformes d’échange en ligne en utilisant de l’argent fiat (euros, dollars, etc.) ou d’autres cryptomonnaies.

Il existe deux types de plateformes d’échange :

  • Échange Centralisé : Un échange centralisé est une plateforme gérée par une entité centrale qui agit comme un intermédiaire pour faciliter les transactions. Sur ces plateformes, les utilisateurs déposent leurs fonds sur des comptes crypto hébergés par l’échange. Les transactions sont exécutées et enregistrées dans une base de données centralisée.

Il est également nécessaire de faire une vérification d’identité avant de pouvoir acheter 

  • Échange Décentralisé : Un échange décentralisé (DEX) fonctionne sans intermédiaire central. Il repose sur des contrats intelligents et utilise la technologie blockchain pour permettre aux utilisateurs d’échanger des actifs directement entre eux. Les utilisateurs conservent le contrôle de leurs clés privées et des fonds, ce qui renforce la sécurité et la confidentialité. Les transactions sur les DEX sont enregistrées sur la blockchain, offrant une transparence accrue.

Il n’est pas nécessaire de faire une vérification d’identité avant de pouvoir acheter 

Par contre pour utiliser un DEX, il est obligatoire d’avoir un portefeuille logiciel (hotwallet).  Rendez vous sur l’onglet sécurité pour savoir comment faire.

La principale différence réside dans le degré de centralisation : les échanges centralisés dépendent d’une autorité centrale, tandis que les échanges décentralisés sont conçus pour fonctionner de manière autonome, sans point central de contrôle.

Comment utiliser un échange décentralisé ?

Avant de pouvoir utiliser une plateforme de cryptomonnaie décentralisée, il est nécessaire d’avoir un portefeuille logiciel (hot wallet). Contrairement à un compte sur une plateforme centralisée  où le portefeuille et la sécurité sont généralement pris en charge par la plateforme elle-même.

Un portefeuille web3 (hot wallet) signifie que vous êtes livrés à vous-même et que les risques de piratage sont plus élevés. Il est donc impératif de faire attention pour ne pas tomber dans des arnaques présentes sur le web (sur Twitter, des pages web qui semblent légitimes, etc.).

Assurez-vous donc de prendre les mesures de sécurité appropriées pour protéger vos fonds et vos informations personnelles lorsque vous naviguez sur des applications décentralisés.

Comment faire un transfert de cryptomonnaie ?

 Voici un guide simple pour effectuer un transfert de cryptomonnaie :

Choisir le bon portefeuille ou exchange

Tout d’abord, assurez-vous d’avoir un portefeuille qui prend en charge la cryptomonnaie que vous souhaitez envoyer. Cela peut être un portefeuille en ligne (hot wallet) ou une plateforme d’exchange. Si vous utilisez un exchange, assurez-vous que celui-ci prend en charge les retraits vers des portefeuilles externes

Obtenir l’adresse de réception

Une fois que vous avez sélectionné le vôtre portefeuille ou celui à qui vous voulez transférer, obtenez l’adresse de réception du destinataire. Cette adresse est une série de chiffres et de lettres unique à chaque portefeuille. Assurez-vous de copier correctement cette adresse pour éviter toute erreur lors du transfert.

Vérifier l’adresse

Comme les transactions de cryptomonnaie sont irréversibles, il est crucial de vérifier deux fois l’adresse de réception. Vous pouvez même effectuer un petit transfert initial pour confirmer que l’adresse est correcte avant d’envoyer la totalité des fonds.

Sélectionner la cryptomonnaie et la blockchain

Choisissez la cryptomonnaie que vous souhaitez transférer et assurez-vous de sélectionner la blockchain correspondante. Par exemple, si vous souhaitez transférer une cryptomonnaie basée sur la blockchain Solana, sélectionnez la blockchain Solana pour effectuer le transfert.

Finaliser le transfert

Une fois que vous avez confirmé tous les détails, procédez au transfert en entrant le montant que vous souhaitez envoyer et en suivant les instructions de votre portefeuille ou de votre échange. Assurez-vous de vérifier les frais de transaction associés et de disposer des fonds nécessaires pour les couvrir.

Comment stocker ses cryptos en toute sécurité ?

Les cryptomonnaies peuvent être stockées dans des portefeuilles logiciels (Rabbit, Metamask,…) et aussi sur des portefeuilles matériels (Ledger, Trezor,…) pour assurer leur sécurité sur online ou offline.

Voir la rubrique : #SécuritéWeb3 pour plus d’infos.

Vous pouvez également les laisser sur une plateforme de cryptomonnaie comme Binance, Coinbase, Crypto.com, SwissBorg,… pour éviter de trop manipuler vos avoirs. Certaines personnes laissent des montants faramineux sur les plateformes si vous êtes à l’aise, c’est votre souci ! Par contre, pour mitiger ce risque-ci, vous pouvez transférer vos actifs sur plusieurs plateformes (binance, coinbase,kraken,…)

ATTENTION : il reste toujours un petit pourcentage de risque de hacking de la plateforme mais elle sera mieux gardée que dans votre portefeuille logiciel (Rabbit, Metamask,…).

Dans l’absolue, nous conseillons donc des coffres-forts physiques pour stocker vos cryptomonnaies, particulièrement lorsque vous avez plus de 10.000 euros sur une plateforme. 

Mais voici les portefeuilles matériels que nous conseillons : 

Ces coffres-forts sont une sorte de clé USB qui émettent des IBAN crypto où vous pouvez envoyer vos cryptomonnaies sur vos adresses privées et vous protéger contre les hackeurs et les arnaqueurs.

Peut-on annuler une transaction de cryptomonnaie ?

En règle générale, les transactions de cryptomonnaies sont irréversibles, ce qui souligne l’importance de la vérification avant la confirmation.

Nous conseillons donc de vérifier plusieurs fois l’adresse du destinataireou d’envoyer un petit montant pour être sûr du destinataire. Les adresses ressemblent souvent à cela : 0x308B1583d8eE4FAF4907f9e347f66EFCFF7e2E7A (l’équivalent d’un IBAN mais en crypto).

Cela comporte effectivement des risques d’être sa propre banque ! Il est donc crucial d’être vigilant et de prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires pour protéger vos fonds lors de vos transactions en cryptomonnaies.

NFT

Les NFT captivent le monde avec leur capacité à représenter la propriété unique d’actifs numériques. Vous vous demandez ce qui rend ces tokens si spéciaux et comment ils fonctionnent ? Notre FAQ répond à toutes vos questions sur les NFT, de leur utilisation dans l’art numérique à leur impact sur les industries créatives.

Introduction aux NFTs

Découvrez les bases des NFTs (Tokens Non Fongibles), leur fonctionnement et leur utilité dans le domaine de la blockchain.

Qu'est-ce qu'un NFT ?

Un NFT, ou jeton non-fongible, est une entité unique et indivisible sur une blockchain, garantissant la propriété exclusive d’un actif, qu’il soit numérique, artistique ou physique. Chaque NFT est distinct et peut être traçable sur la blockchain, assurant ainsi l’authenticité et la rareté de l’actif qu’il représente.

Fonctionnement et utilisation :

Un NFT agit comme un titre de propriété numérique pour une variété d’actifs, notamment :

  • Illustrations
  • Fichiers numériques
  • Contrats
  • Musique
  • Image de profil
  • Carte de membre
  • Places de concerts
  • Fractions d’œuvres d’art
  • Parties de films

Les possibilités d’utilisation des NFT sont très variées. L’aspect crucial des NFT est qu’ils confèrent une propriété unique à un objet numérique qui, autrefois, était facilement copiable à l’infini (par exemple, en copiant et collant un fichier). Cela signifie que chaque NFT est unique et authentifié sur la blockchain, ce qui assure à son détenteur la propriété exclusive de l’actif représenté.

Les NFT révolutionnent la façon dont nous percevons et échangeons les titres de  propriété des actifs numériques, en offrant une solution sécurisée, transparente et vérifiable pour la propriété et la transaction d’actifs uniques et indivisibles sur la blockchain.

Quels types d'actifs peuvent être représentés par des NFTs ?

Les NFTs peuvent représenter une vaste gamme d’actifs, notamment des œuvres d’art numériques, des tweets, des vidéos, des propriétés virtuelles, des articles de jeu vidéo, des actions, des contrats, et bien d’autres encore.

La diversité des actifs tokenisables fait des NFTs un moyen? polyvalent de représenter la propriété numérique.

Pourquoi les NFTs sont-ils chers ?

La valeur des NFT dépend de plusieurs facteurs clés :

Rareté

Plus un NFT est rare, plus sa valeur tend à être élevée. La rareté peut être déterminée par des caractéristiques uniques associées au NFT, telles que des éditions limitées ou des attributs spéciaux.

    Demande

    La demande des acheteurs pour un NFT particulier influence directement sa valeur. Les NFT associés à des artistes renommés ou à des projets populaires peuvent susciter un intérêt accru et donc avoir une valeur plus élevée.

      Notoriété de l’artiste ou qualité du projet

      La réputation de l’artiste derrière le NFT ou la qualité du projet auquel il est associé peuvent également influencer sa valeur. Les NFT créés par des artistes établis ou dans le cadre de projets bien conçus ont souvent une valeur plus élevée.

        Certains NFT offrent des avantages spéciaux qui peuvent augmenter leur valeur

        • Droits exclusifs : Certains NFT sont associés à des droits exclusifs, tels que l’accès à des événements spéciaux, des expériences uniques, ou même des rencontres avec l’artiste.
        • Avantages financiers (assimilés à des dividendes) : Certains NFT offrent carrément des avantages financiers, comme des cadeaux, des airdrops (distribution gratuite de crypto-actifs), des bébés NFT ou même des revenus sporadiques (dividendes).

        En ce qui concerne la perception de ces NFT artistique, il existe différentes perspectives :

        Certains voient les NFT comme des investissements dans des œuvres d’art numériques, les considérant comme des expressions uniques de la créativité artistique.

        Et puis d’autres le voient comme un marché spéculatif : D’autres considèrent les NFT comme un marché spéculatif, où les valeurs fluctuent en fonction de la spéculation et de la demande, sans nécessairement être liées à la valeur intrinsèque de l’art ou du projet.

        En fin de compte, la valeur des NFT est subjective et peut varier en fonction des perceptions individuelles, de la rareté, de la demande et d’autres facteurs influents.

        Les NFTs sont-ils soumis à des droits d'auteur ?

        Concernant les droits d’auteur des NFTs :

        Certains NFTs sont soumis à des droits d’auteur et à la propriété intellectuelle, tandis que d’autres ne le sont pas. Il est donc essentiel de comprendre les implications légales avant de créer ou d’acheter des NFTs.

        Respect des droits d’auteur

        Pour certaines œuvres, la création et la vente d’actifs numériques sous forme de NFTs doivent respecter les droits d’auteur associés à l’œuvre si l’auteur ou les créateurs le décident. 

        Par exemple, les créateurs de CryptoPunks (YugaLabs) ont maintenu le plein pouvoir sur leurs créations et ont même poursuivi en justice certains détenteurs (holdleurs) pour violation de droits d’auteur. Cela a entraîné des tensions entre les détenteurs de ces NFTs et les créateurs.

        Propriété intellectuelle transférée

        Cependant, dans certains cas, les créateurs de collections de NFTs, comme le Bored Ape Yacht Club, ont choisi de transférer intégralement la propriété intellectuelle à leurs détenteurs. Cela signifie que si vous possédez le NFT, vous avez le droit de réutiliser l’image de l’œuvre à votre guise, sans violer les droits d’auteur.

        Il est donc crucial pour les créateurs et les acheteurs de NFTs de comprendre les conditions et les droits associés à chaque œuvre ou collection de NFTs avant de s’engager dans des transactions. Cela permet d’éviter les litiges juridiques et de garantir le respect des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle. 

        Il s’agit aussi d’une évolution de notre manière de percevoir les propriétés numériques qui doivent encore évoluer dans notre outillage juridique qui n’est pas encore à jour. Et qui sera sûrement légiféré dans les années suivantes.

        Investissement dans les NTFs

        Explorez les différentes méthodes et stratégies pour investir dans les NFTs et tirer profit de ce marché en pleine expansion.

        NFT, comment en créer ?

        Pour créer un NFT, voici les étapes à suivre :

        Utiliser des plateformes de création de NFT

        Des sites comme Mintable, Rarible, ou même des plateformes d’art numérique comme SuperRare, offrent des outils pour créer et vendre des NFT. Cependant, il est important de noter que SuperRare peut être sélectif dans le choix des artistes acceptés, privilégiant ceux qui ont déjà une cote artistique établie.

        Processus guidé

        Toutes les plateformes te guideront tout au long du processus de création de ton NFT, depuis la sélection de l’œuvre à tokeniser jusqu’à la définition des paramètres de vente. Même si cela peut sembler complexe au début, les plateformes fournissent généralement des instructions claires pour faciliter le processus.

        Sociétés d’éditions de NFT

        Il existe également des sociétés d’éditions de NFT, comme Witloof.art à Liège ainsi que d’autres sociétés qui sont listées dans l’annuaire des sociétés de notre site. Elles offrent des services pour créer et éditer des NFT moyennant des frais de service. Ces sociétés peuvent fournir une assistance supplémentaire et des conseils professionnels.

          La création de NFT peut sembler intimidante au début, il existe de nombreuses ressources et plateformes disponibles pour t’aider à naviguer dans ce processus. Que tu choisisses de le faire toi-même sur des plateformes en ligne ou de faire appel à des sociétés d’éditions spécialisées, l’important est de comprendre les tenants et aboutissants du processus pour créer des NFT de qualité.

          NFT, où les acheter ?

          Les NFT sont disponibles sur plusieurs plateformes dédiées telles que :

          Il est important de choisir la plateforme qui correspond le mieux à tes besoins et à tes préférences personnelles. Chaque plateforme peut avoir ses propres caractéristiques, avantages et inconvénients, alors prends le temps de les explorer pour trouver celle qui te convient le mieux.

          Garde à l’esprit que le marché des NFT est considéré comme une niche à l’intérieur d’une niche. Cela signifie qu’il s’agit d’un marché relativement restreint même au sein de la communauté des cryptomonnaies. Voici quelques points à garder à l’esprit :

          • Risques importants : Investir dans le domaine des NFT comporte des risques importants. La valeur des NFT peut être volatile et fluctuer rapidement, ce qui peut entraîner des pertes financières importantes.
          • Complexité du marché : Comprendre tous les aspects du marché des NFT peut être très compliqué. Il est essentiel de faire des recherches approfondies et de comprendre les tenants et aboutissants avant de s’engager dans ce domaine.

          Possibilité de pertes financières : Beaucoup de personnes ont perdu de l’argent en investissant dans les NFT, soit en raison de fluctuations du marché, soit en raison de pratiques frauduleuses ou d’arnaques. Il est donc crucial d’être prudent et de ne pas investir plus que ce que tu peux te permettre de perdre.

          NFT, comment vendre ?

          Utiliser des plateformes spécialisées

          Des sites comme OpenSea, Rarible, ou Mintable sont conçus spécifiquement pour acheter et vendre des NFT. Ces plateformes fournissent un marché où les acheteurs et les vendeurs se rencontrent. Pour cela, tu auras besoin d’un portefeuille de crypto-monnaie compatible pour effectuer les transactions.

          Marchander directement avec une autre personne

          Tu peux également négocier et vendre ton NFT directement à une autre personne qui est également intéressée par les NFT et possède un compte sur une plateforme. Cependant, il est important de noter que cette méthode peut être risquée car elle peut conduire à des arnaques. Il est donc recommandé de faire preuve de prudence lors de ce type de transactions.

          Connaître son marché avant de se lancer dessus

          La plupart des artistes web3 se sont fait connaître sur les réseaux et ont déjà une grosse base de fan crypto avant d’entrer sur ce marché ! Tu peux avoir une fanbase crypto et ne pas avoir de fan base de collectionneur physique et vice-versa. 

          Faire appel à des spécialistes de revente ou d’édition de NFT

          Si tu possèdes des NFT de grande valeur, tu peux faire appel à des spécialistes de la revente de NFT. Ces professionnels sont familiarisés avec le marché des NFT et peuvent t’aider à trouver des acheteurs potentiels pour tes NFT. En général si tu es dans ce cas, c’est pcq tu t’y connais déjà dans le marché des NFTs

          N’oublie pas de prendre en compte les frais de transaction et les aspects de sécurité lors de la vente de tes NFT.

          NFT, comment investir ?

           Investir dans des NFT peut se faire de différentes manières :

          Rechercher des projets prometteurs et des artistes émergents

          Tu peux explorer le monde des NFT en recherchant des projets innovants ou des artistes émergents dont le travail semble prometteur. Les NFT offrent une plateforme unique pour soutenir et investir dans des talents en devenir. Mais elle a été gangrené par beaucoup de projets qui promettent beaucoup mais qui ne valent pas grand chose.

          Acquérir des NFT établis sur des marchés comme OpenSea

          Les marchés établis comme OpenSea proposent une large sélection de NFT, allant des œuvres d’art numériques aux objets de collection virtuels. En investissant dans des NFT déjà établis, tu peux participer à un marché actif et diversifié.

          Acheter des œuvres numériques en marché primaire

          C’est souvent là qu’on se fait les meilleurs plans ! On appelle ça dans le web3, le moment du “Mint”, c’est à dire la création du NFT génèse qui ensuite peut se revendre en marché secondaire (Opensea, Magic eden, etc…) 

          Il est important de noter que le marché des NFT est extrêmement volatile et peut être sujet à des fluctuations importantes. Nous recommandons donc une approche prudente et informée lors de l’investissement dans les NFT. Voici quelques points à garder à l’esprit :

          • Vigilance et recherche : Il est crucial de rester vigilant et de faire des recherches approfondies avant d’investir dans des NFT. Assure-toi de comprendre le projet ou l’artiste derrière le NFT, ainsi que les tendances du marché.
          • Prudence face à la volatilité : Le marché des NFT peut être très volatil, ce qui signifie que les valeurs peuvent fluctuer rapidement et de manière significative. Il est donc important de ne pas investir plus que ce que tu peux te permettre de perdre.
          • Attention aux risques : Il est important de se rappeler qu’investir dans les NFT comporte des risques, tout comme tout autre type d’investissement. Il n’y a pas de garantie de rendement et il est possible de perdre de l’argent.

          Les NFT offrent des opportunités d’investissement passionnantes, il est essentiel d’adopter une approche réfléchie et informée, en tenant compte des risques associés à ce marché en évolution rapide. 

          C’est un marché de niche dans la niche crypto que nous ne conseillons pas aux débutants ! Nous pouvons faire l’analogie entre le marché de l’art avec les finances traditionnels vs les NFT avec la finance décentralisé.

          Stockage des NFTs

          Apprenez comment stocker et sécuriser vos NFTs de manière efficace pour prévenir tout risque de perte ou de vol.

          Où stocker ses NFTs ?

          Stocker tes NFT de manière sécurisée est essentiel. Voici quelques options :

          Portefeuille logiciel (hotwallet) compatible avec la blockchain

          Tu peux utiliser des portefeuilles logiciels compatibles avec la blockchain sur laquelle tes NFT sont basés. Par exemple, pour les NFT Ethereum, des options comme MetaMask ou Rabby (recommandé) sont disponibles. Pour Solana, tu pourrais utiliser Phantom, etc. Assure-toi de choisir un portefeuille compatible avec la blockchain de tes NFT.

            Sauvegarde de tes clés privées

            Lorsque tu crées un nouveau portefeuille logiciel, il est crucial de sauvegarder tes clés privées. Ces clés sont essentielles pour accéder et gérer tes NFT. Garde-les en lieu sûr et ne les partage avec personne. En cas de perte de tes clés privées, tu risques de perdre l’accès à tes cryptos & tes NFT de manière permanente.

              Stockage dans un portefeuille matériel (coldwallet)

              Une autre option est de stocker tes NFT dans un portefeuille materiel, tel que Ledger, Trezor, Satochip, Ngrave, etc. Ces dispositifs offrent une sécurité supplémentaire en isolant les clés privées des NFT et en les protégeant contre les menaces en ligne telles que les piratages ou les logiciels malveillants.

                Comment protéger ses NFTs contre le vol ?

                Pour protéger ses NFTs contre le vol, il est recommandé de les stocker dans des portefeuilles matériels (Ledger, Trezor, Ngrave, Satochip) ! 

                Éviter de partager des informations de compte sensibles et utiliser des mesures de sécurité robustes contribue également à assurer la sécurité des actifs numériques.

                Ressources

                Trouvez des outils et des références pour approfondir votre compréhension des NFTs et rester informé sur les dernières tendances et développements.

                NFT market :

                Célèbre Collection de NFT :

                NFT gallery / Auction :

                Media :

                Event :

                Forum Discord :

                Comment fonctionne la technologie blockchain ?

                La blockchain est une technologie de registre distribué qui enregistre les transactions de manière transparente et immuable, assurant ainsi la sécurité et la décentralisation.

                C’est comme un cahier magique partagé par tout le monde. Quand quelqu’un fait quelque chose d’important, comme acheter quelque chose en utilisant de l’argent, ils écrivent ça dans le cahier. Ce qui est cool, c’est que tout le monde peut voir ce qui est écrit, et une fois que c’est là, ça ne peut pas être effacé. Donc, c’est super sécurisé ! Et au lieu d’avoir une seule personne qui contrôle le cahier, tout le monde le partage, ce qui le rend très équitable et spécial.

                –> –> Voir la question « Comment la bitcoin fonctionne”

                Investissement et trading de cryptomonnaie

                Explorez les différentes façons d’investir dans les cryptomonnaies à long terme et de faire du trading à court terme.

                Pourquoi la crypto chute, baisse ou monte ?

                C’est juste une question d’offre et de demande, une loi fondamentale du marché. Nous vous invitons à lire l’article de Pourleco sur qui traite de ce sujet. 

                Cet effet est également observé dans d’autres marchés tels que celui de l’art, des voitures de collection, le marché des sneakers, et bien d’autres encore. 

                Plus les gens sont intéressés par un objet ou une action limitée, plus son prix augmente. En revanche, si la demande diminue, le prix de cet actif a tendance à baisser. Cette dynamique s’applique également aux cryptomonnaies.

                Crypto ou Binance ?

                Ce sont deux choses différentes mais qui sont liées :

                • Crypto est l’abréviation de cryptomonnaie.
                • Binance est une plateforme centralisée de crypto-monnaie / bourse de cryptomonnaie.

                Comment évaluer la valeur d'une crypto-monnaie ?

                La valeur d’une cryptomonnaie peut être évaluée en tenant compte de divers facteurs tels que la technologie sous-jacente, l’équipe de développement, l’adoption du marché et d’autres éléments.

                Il est recommandé de mener ses propres recherches en lisant le livre blanc (whitepaper) du projet et en étudiant sa viabilité et sa cohérence. Vous pouvez également regarder des vidéos d’influenceurs, ou de créateurs de contenus mais alors vous aurez parfois des infos subjectives.

                Cependant, il est important de noter que parfois, les investisseurs ne prennent rien en compte et préfèrent spéculer sur le prix d’une cryptomonnaie, comme c’est le cas avec les « memes coins ». Ces cryptomonnaies reposent souvent principalement sur du marketing et des influenceurs, sans véritable fondement solide. 

                Nous ne vous conseillons pas mais vous pouvez investir  dans les « memes coins » tels que DOGE, SHIBA, FLOKI, PEPE, etc. mais cela à vos risques et périls. Il est crucial de faire preuve de prudence et de rechercher des projets avec des bases solides et un potentiel de croissance à long terme.

                Crypto, comment investir ?

                Choisir une plateforme d’échange fiable et sécurisée

                Optez pour une CEX (Central Exchange) réputée pour leur fiabilité et leur sécurité (la plupart investisse dans leur cybersécurité). Parmi les plus connues, on retrouve des plateformes telles que :

                Vérifier votre identité (KYC)

                Avant de commencer à trader, vous devrez souvent vérifier votre identité conformément aux exigences de la plateforme. Ce processus, appelé KYC (Know Your Customer), est une mesure de sécurité visant à prévenir le blanchiment d’argent.

                Déposer de l’argent

                Déposez des fonds sur votre compte de trading par virement bancaire, qui est généralement une option peu coûteuse, ou par carte de crédit, bien que cela entraîne souvent des frais plus élevés. Pex : Crypto.com et d’autres ont souvent un compte IBAN estonien, Lithuanien. (Binance est maintenant connecté avec l’app belfius)

                Échanger des euros contre des cryptomonnaies et vice versa

                Une fois que vos fonds sont sur la plateforme, vous pouvez les échanger contre des cryptomonnaies disponibles. Assurez-vous de respecter les lois fiscales de votre pays, comme celles en vigueur en Belgique, et gérez vos investissements de manière responsable.

                Protéger vos crypto-actifs

                Normalement, vous pouvez laisser vos actifs sur les plateformes. Surtout si ce sont des grosses plateformes qui ont investi dans leur cybersécurité. Mais il existe tjs une possibilité de hack ou de société en faillite !

                Nous conseillons donc à nos lecteurs d’utilisez un portefeuille matériel (appelé cold wallet) tel que Ledger pour stocker vos actifs en dehors de la plateforme d’échange. Cela ajoute une couche supplémentaire de sécurité en cas de piratage ou de problème avec la plateforme. Ceci vous permet d’être votre propre banque mais cela inclus des risques d’être sa propre banque  !  

                Crypto, laquelle acheter ?

                Vous pouvez consulter des sites comme coinmarketcap.com et coingecko.com pour obtenir une vue d’ensemble du marché. Vous pouvez également jeter un œil au top 2 des cryptomonnaies les plus populaires : le Bitcoin et Ethereum

                • Il existe littéralement des milliers d’autres cryptomonnaies, chacune avec ses propres avantages et inconvénients, ainsi que des technologies et des cas d’utilisation différents. Il est essentiel de comprendre que les investissements dans ce domaine peuvent offrir des rendements élevés mais comportent également des risques considérables. Certaines peuvent augmenter de façon exponentielle (x100) tandis que d’autres peuvent carrément se crasher (x0)

                Par conséquent, investir dans des actifs de qualité est crucial pour minimiser les pertes potentielles.

                On conseille souvent aux investisseurs de « DYOR » (Do Your Own Research), ce qui signifie que vous devez mener vos propres recherches avant de prendre des décisions d’investissement. Évitez de suivre aveuglément les conseils d’influenceurs ou les recommandations populaires, car chaque investisseur a des objectifs et des tolérances aux risques différents. Prenez le temps de comprendre les fondamentaux de chaque cryptomonnaie et évaluez attentivement ses perspectives de croissance et ses risques potentiels avant de prendre une décision d’investissement.

                Sécurité Web3

                La sécurité est primordiale dans le monde en constante évolution de la Web3. Curieux de savoir comment protéger vos données et vos transactions sur les plateformes décentralisées ? Notre FAQ explore les meilleures pratiques de sécurité pour naviguer en toute confiance dans l’univers Web3.

                Arnaques dans le domaine de la crypto

                 Pour éviter les arnaques dans le domaine des cryptos, il est essentiel de mener une recherche approfondie sur les projets avant d’investir et de s’appuyer sur des sources d’information fiables, ou vous pouvez nous téléphoner !

                Lorsque vous interagissez avec le Web3 et les dApps, vous êtes beaucoup plus susceptibles de vous faire arnaquer. C’est pour cela que nous avons crée une liste des 10 arnaques communes pour vous aider à les reconnaitre.

                La sécurité des sites web utilisés pour les transactions doit être vérifiée, et il est impératif de garder ses clés privées confidentielles. La vérification attentive des adresses lors des transferts de fonds et la prudence envers les offres trop alléchantes sont également essentielles.

                Confirmer l’authenticité des partenariats, exercer une vigilance accrue sur les réseaux sociaux, opter pour des portefeuilles fiables, et rester éduqué sur les risques en évolution constante sont des pratiques cruciales pour une navigation sûre dans l’écosystème des cryptos.

                Pour l’instant, nous vous conseillons donc de laisser vos cryptos sur une plateforme ! Selon nous, vous êtes moins exposés à des risques. Ou vous pouvez aussi simplement le mettre dans votre portefeuille materiel (cold wallet).

                On note souvent des arnaques :

                • par email
                • par draineur (fausse page qui vole toutes vos cryptos)
                • par du hacking social (des arnaqueurs qui se font passer pour des plateformes), ou soit des personnes qui vous demandent vos passphrases…
                • Par message privé
                • par envoi de PDF

                Bref, il faut faire attention sur tous les fronts.

                Le meilleur anti-arnaque reste votre intelligence!

                Les 10 Arnaques Communes en Web3

                Grace au post de Slorg sur Twitter @Slorgoftheslug nous avons édité et traduit cette page de la FAQ pour aider la communauté à s’y retrouver ! Nous avons classé par ordre d’importance sur ce qui pourrait vous arriver selon nous.

                1. Site imité / site “mimic”

                Des plateformes web d’échange de cryptomonnaie (voir meme de staking ou même d’airdrop) comme Jupiter ou Uniswap sont imités, puis promus sur les réseaux sociaux ou annoncés dans les résultats des moteurs de recherche. Lorsque vous voulez faire une transaction sur ces plateformes imitées, tout se passe normalement jusqu’à ce que vous approuviez la transaction.

                Une fois approuvée, en anticipant qu’elle échangera ou staker vos jetons , ils videront votre portefeuille…

                Bref, vérifier l’adresse URL et soyez sûr du lien ou demander à votre ami si c’est bien le bon !

                2. Fausses publicités sur Twitter

                D’après une analyse réalisée en janvier 2024, 96 % des publicités NFT sur Twitter sont des liens draineurs.

                On ne sait pas si Elon Musk a déjà purgé le site, mais une chose est sûre : ça ne vaut jamais la peine de cliquer sur une publicité NFT sur Twitter!

                Exemple en image :

                Les deux liens sont des scams et même le nom du twitter est différent du véritable. Parfois ce sont des commentaires directement du compte twitter officiel..

                On remarque que les arnaqueurs ont utilisés la même charte graphique pour leurrer les yeux des victimes !

                Le compte veritable :

                3. L’arnaque à l’offre d’emploi

                Ils travaillent généralement au sein de groupes qui fonctionnent de manière aussi complexe que des centres d’appels et s’adressent à des personnes très éloignées. Une fois qu’ils ont gagné votre confiance et que vous êtes impatient de travailler avec eux, ils vous envoient des logiciels malveillants à télécharger.

                On en parle ici mais c’est l’équivalent des arnaques pour les vieilles personnes ou les personnes manquent d’affection qui se se font tout autant berner !

                C’est l’une des escroqueries les plus populaires et les plus dévastatrices qui existent.

                Cela compromet non seulement vos portefeuilles, mais également toutes les informations sensibles que vous pourriez avoir sur votre PC. Qui sait comment ils utiliseront ces informations à l’avenir….

                4. Adresse crypto imité « mimic »

                Bien que celui-ci soit simple, il a déjà permis de dérober des dizaines de millions de dollars. Un attaquant crée d’abord un portefeuille qui ressemble à ceux avec lesquels l’utilisateur interagit. Ensuite, ils trompent l’utilisateur en lui faisant croire que c’est celui avec lequel il a l’intention d’interagir en lui envoyant de petites sommes. Souvent, le début et la fin semblent très similaires, ce qui rend difficile la distinction pour quelqu’un qui n’y prête pas attention.

                Et ensuite rebelotte, vous envoyez à la mauvaise personne en pensant que c’est la bonne adresse…

                5. Arnaque journalistique

                Cela existe en 2 , mais cela commence de la même manière. Un journaliste réputé vous demande la permission d’écrire un article sur vous ou sur une entreprise dont vous faites partie.

                Dans la première approche, ils vous envoient un lien calendaire qui autorise le contrôle de votre Twitter.

                Dans le deuxième approche, ils vous envoient un fichier malveillant qui, selon eux, est nécessaire à leur logiciel de chat vidéo. Ceci est similaire à « l’arnaque aux offres d’emploi » où ils sont capables de pirater le contenu de l’ensemble de votre PC.

                6. Arnaque aux extensions Chrome

                Un escroc payera souvent des influenceurs pour diffuser une extension de navigateur bombardée de « bonnes critiques ». Une fois téléchargée, elle vole les cookies des sites que vous visitez, permettant aux pirates de contourner les mots de passe et 2fa dans certains cas.

                Grosso-modo, la personne tweet sur le fait qu’il a fait des gains de productivité énorme grâce à une extension chrome et il donne un lien d’un extension malveillante.

                7. Phishing par Telegram

                Étant donné que la majorité des activités communications se déroulent au sein de Telegram (sur discord et twitter aussi), elles regorgent souvent de arnaqueurs Il en existe de nombreux types, mais ils vous obligent tous à saisir des informations sensibles dans quelque chose qui semble légitime.

                Comme d’autres types d’escroqueries, celle-ci exploite l’ingénierie sociale pour vous amener à baisser la garde. Que ce soit en imitant des personnes ou des sites Web légitimes, plus ils peuvent paraître réalistes, plus leurs chances sont grandes.

                Les escrocs aiment bien d’abord discuter avec vous pour gagner en confiance avec vous et ensuite il vous demande d’installer des programmes malveillants!

                8. L’arnaque à la vérification Discord

                Elle se présente sous différentes formes, mais l’enjeu est toujours le même : vous amener à rejoindre un serveur Discord où vous devez utiliser leur système de vérification.

                Une fois sur le site de vérification, il vous est demandé de vous connecter avec votre Discord ou de scanner un code QR, ce qui compromet votre compte. Ils peuvent désormais se faire passer pour vous et faire des ravages auprès de vos amis, ou déposer des liens sur tous les serveurs pour lesquels vous disposez d’une autorisation.

                Méthodologie :

                1. Une personne vous envoie un message privé (MP ou DM) disant qu’elle est intéressée par la rédaction d’un article sur votre projet.
                2. Vous envoie sur un serveur discord d’apparence légitime.
                3. Il y a un lien d’hameçonnage qui se fait passer pour un robot de vérification. Ils m’ont amené à l’étape 3, avec lien suspect se terminant par .re ou qui est proche de l’écriture du lien du website de base.

                9. Faux Bonkbot

                Bonkbot est un service commercial populaire sur Telegram, et les arnaqueurs exploitent cette popularité pour trouver des victimes. Ils créent de faux Bonkbots afin de vous amener à déposer des fonds comme vous le feriez avec le vrai.

                À l’instant où vous confirmez la transaction, il est déjà trop tard.

                10. Airdrop Scam

                Ce type d’arnaque se manifeste directement sur vos portefeuilles logiciels (Metamask, Rabby, Phantom,…) et surtout si vous avez déjà interagie avec des applications décentralisés.

                Par exemple, vous pouvez recevoir des airdrops de tokens sans valeur sur votre portefeuille qui attise votre curiosité parce qu’il vous propose soi-disant des tokens à récupérer (claim) gratuitementLes fraudeurs essaye de vous rediriger vers un site où vous devez connecter votre portefeuille, et c’est à ce moment-là qu’ils drainent vos cryptomonnaies. Ils vous font signer une transaction en vous faisant croire que c’est pour recevoir le token, alors qu’en réalité, ils vident votre portefeuille. Ces arnaques peuvent également se produire avec des NFT : vous recevez un NFT prétendant être un airdrop gagnant, et on vous demande de le réclamer sur un site qui, une fois que vous connectez votre portefeuille, va drainer vos cryptomonnaies.

                Alors, que pouvez-vous faire pour éviter une catastrophe ?

                • Ayez un portefeuille matériel (Ledger, Trezor, etc…) communément appelé cold wallet ou stockage à froid.
                • Vérifiez toujours chaque lien.
                • Soyez légèrement méfiant.
                • Ne téléchargez jamais des éléments provenant d’étrangers.
                • Utilisez votre cerveau, le meilleur anti-arnaque du monde

                Il suffit d’un mauvais geste pour tout perdre et il y a des milliers et des milliers de victimes qui peuvent vous raconter comment cela s’est produit.

                Rappelez-vous surtout : à mesure que l’espace évolue, les tentatives d’escroquerie et de hacking social deviennent également plus sophistiquées. Restez toujours vigilant.

                Qu'est ce qu'une clé privée et une clé publique ?

                Clé Privée

                Une clé privée est une suite de caractères alphanumériques générée de manière aléatoire, constituant l’élément essentiel pour accéder et contrôler les fonds d’un portefeuille de cryptomonnaie. Elle doit rester secrète et confidentielle. La clé privée est utilisée pour signer les transactions, déverrouiller les fonds et prouver la propriété d’une adresse de portefeuille.

                La seedphrase

                Une seedphrase, ou phrase de récupération, est une série de mots aléatoires qui servent de sauvegarde pour accéder à votre portefeuille de cryptomonnaie. Cette phrase est généralement composée de 12 à 24 mots dans un ordre spécifique et est générée lors de la création d’un nouveau portefeuille. La seedphrase est essentielle car elle peut être utilisée pour restaurer l’accès à votre portefeuille en cas de perte de votre appareil ou de panne. Il est crucial de garder cette phrase en sécurité et de ne jamais la partager avec quiconque.

                Clé Publique

                Une clé publique est dérivée de la clé privée à l’aide d’algorithmes cryptographiques. Contrairement à la clé privée, la clé publique est partagée avec d’autres utilisateurs. Elle sert d’adresse pour recevoir des fonds. Les fonds peuvent être transférés vers cette adresse, mais pour les dépenser, la clé privée correspondante doit être utilisée pour signer la transaction.

                Différence portefeuille logiciel & matériel

                Hot Wallet(Portefeuille logiciel)

                Un hot wallet est un portefeuille logiciel toujours connecté à Internet, utilisé pour stocker des cryptomonnaies de manière pratique, permettant des transactions rapides et un accès facile aux fonds. 

                Cependant, les hot wallets sont plus vulnérables aux cyberattaques car ils sont constamment connectés à Internet. Bien qu’ils offrent une accessibilité rapide, leur sécurité dépend de la sécurité du dispositif sur lequel ils sont installés.

                Cold Wallet (Portefeuille materiel)

                Un cold wallet est un portefeuille materiel conçu pour stocker des cryptomonnaies en toute sécurité car il n’est pas toujours connecté à Internet.

                 Les cold wallets sont généralement des dispositifs matériels, comme des portefeuilles physiques ou des clés USB. 

                Grâce à leur absence de connexion Internet, les cold wallets offrent une sécurité renforcée contre les cybermenaces. Les clés privées y sont stockées hors ligne, réduisant ainsi considérablement le risque d’accès non autorisé par des hackers.

                Installation du portefeuille logiciel

                Apprenez comment installer et configurer un portefeuille logiciel pour stocker vos cryptomonnaies de manière sécurisée sur votre appareil.

                Qu’est-ce qu’un whitepaper (livre blanc) ?

                Un WhitePaper en crypto, souvent appelé livre blanc en français, est un document technique décrivant de manière détaillée le projet, la technologie, les objectifs et la vision d’une nouvelle crypto-monnaie ou d’un projet blockchain.

                “Il sert de documentation fondamentale, fournissant aux investisseurs et aux développeurs une compréhension approfondie de la proposition de valeur du projet, de son fonctionnement technique, et des aspects clés qui le distinguent.” quotation 

                Les whitepapers sont généralement publiés avant le lancement d’une nouvelle crypto ou d’une ICO (Initial Coin Offering), permettant aux parties intéressées d’évaluer la crédibilité et le potentiel du projet.

                Lien de 3 whitepaper: 

                Taxes & Fiscalité

                Les implications fiscales des cryptomonnaies et des transactions DeFi peuvent sembler complexes. Vous avez des questions sur la fiscalité des cryptos et sur la manière de rester en conformité avec les réglementations ? Notre FAQ démystifie les aspects fiscaux de l’écosystème des cryptomonnaies et de la finance décentralisée.

                Quand faut-il déclarer ?


                Aucun terrain d’entente n’a été trouvé à ce sujet entre les avocats fiscalistes et une société de comptabilité crypto…

                Référez-vous à notre réponse juste ici


                Cela pourrait être lors de la conversion en monnaies fiduciaires ou également lors de la conversion en stablecoins par exemple.

                Comment définir votre profil d’investisseur ?


                Définir le profil des investisseurs en crypto-monnaies est complexe. L’exposé a mis en évidence le fait que tous les investissements dans les cryptomonnaies ne sont pas spéculatifs.

                Les normes relatives au nombre de transactions par rapport aux intentions doivent être prises en considération lors de la définition du profil de l’investisseur.

                Les catégories d’investisseurs restent cependant les mêmes que pour les investissements traditionnels, mais la manière dont nous les définissons et les normalisons dans le monde décentralisé pourrait être différente et devrait être défendue par l’intention de l’investisseur.

                Déclaration des comptes enregistrés à l'étranger ?

                Le raisonnement principal a conclu que les personnes détenant des cryptomonnaies sur des bourses centralisées enregistrées à l’étranger ne sont pas tenues de déclarer ces comptes à la Banque national belge.

                Cependant, il reste essentiel pour les particuliers de suivre méticuleusement leurs transactions afin de justifier leurs intentions lors de la conversion des cryptocurrencies en monnaies fiduciaires.

                La réglementation de la crypto dans les pays

                Allemagne

                L’Allemagne a adopté une approche relativement favorable aux cryptomonnaies. En 2020, le gouvernement allemand a adopté une loi permettant aux banques allemandes de stocker et de négocier des cryptomonnaies, reconnaissant ainsi le statut légal des crypto-actifs. Les cryptomonnaies sont considérées comme des instruments financiers et sont régies par les autorités de surveillance financière du pays.

                Niveau taxe : En Allemagne, les gains en capital réalisés avec les cryptomonnaies sont généralement imposés après une période de possession d’au moins un an, ce qui permet une exonération partielle des impôts. Les gains réalisés avant cette période peuvent être soumis à l’impôt sur le revenu.

                France

                La France a également pris des mesures pour réglementer le secteur des cryptomonnaies. En 2019, une ordonnance a été adoptée en France pour créer un cadre juridique pour les ICOs (Initial Coin Offerings) et les jetons numériques. Les prestataires de services liés aux cryptomonnaies, tels que les plateformes d’échange, sont soumis à une réglementation stricte et doivent obtenir une licence auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

                Niveau taxe : En France, les gains en capital liés aux cryptomonnaies sont imposés au titre de l’impôt sur le revenu. La taxation dépend de la durée de détention des actifs, avec une distinction entre les gains à court terme et à long terme. Les pertes peuvent également être déduites des gains.

                Luxembourg

                Le Luxembourg a adopté une approche pragmatique envers les cryptomonnaies et la technologie blockchain. Le pays a cherché à devenir un centre financier pour les entreprises liées à la blockchain et aux cryptomonnaies. Il offre un environnement réglementaire favorable aux entreprises travaillant dans le domaine des technologies financières, tout en veillant à la sécurité des investisseurs.

                Niveau taxe : Au Luxembourg, la fiscalité des cryptomonnaies est généralement alignée sur les principes fiscaux applicables à d’autres types d’actifs financiers. Les gains en capital peuvent être imposés en fonction de la durée de détention et du statut fiscal de l’individu ou de l’entreprise.

                Japon

                Le Japon a été l’un des premiers pays à réglementer les cryptomonnaies de manière formelle. En 2017, le gouvernement japonais a officiellement reconnu le Bitcoin comme une méthode de paiement légale. Les échanges de cryptomonnaies au Japon sont soumis à la surveillance de l’Autorité des services financiers (FSA). La réglementation vise à promouvoir le développement responsable des technologies blockchain tout en assurant la protection des consommateurs.

                Niveau taxe : Au Japon, les gains en capital provenant de transactions de cryptomonnaies peuvent être soumis à l’impôt sur le revenu. Le Japon a une fiscalité spécifique pour les cryptomonnaies, avec des taux d’imposition variables en fonction du montant des gains.

                Salvador

                Le Salvador est devenu le premier pays à adopter le Bitcoin comme monnaie légale en septembre 2021. Le gouvernement salvadorien a mis en œuvre la loi Bitcoin, permettant aux citoyens de payer leurs impôts en Bitcoin et obligeant les commerçants à accepter la cryptomonnaie comme moyen de paiement. Cependant, cette décision a été sujette à des controverses et à des réactions mitigées au niveau national et international.

                Niveau taxe : Au Salvador, après l’adoption du Bitcoin comme monnaie légale, les gains en capital sur les transactions de Bitcoin ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu, conformément à la loi Bitcoin du pays.

                États-Unis

                Les États-Unis ont une approche complexe de la réglementation des cryptomonnaies. Les réglementations varient au niveau fédéral et étatique. La Securities and Exchange Commission (SEC) réglemente les offres de jetons et les activités liées aux valeurs mobilières, tandis que le Financial Crimes Enforcement Network (FinCEN) supervise les aspects liés au blanchiment d’argent et à la conformité avec les règles KYC (Know Your Customer). Le cadre réglementaire aux États-Unis est en évolution constante, et il y a des discussions en cours pour clarifier et renforcer la réglementation dans ce domaine.

                Niveau taxe : Aux États-Unis, les gains en capital liés aux cryptomonnaies sont généralement imposés. La réglementation fiscale varie en fonction de la nature des transactions, que ce soit des ventes, des échanges ou des mines de cryptomonnaies. La réglementation fiscale aux États-Unis peut être complexe, et il est recommandé de consulter un professionnel fiscal pour obtenir des conseils spécifiques.

                 Sources :

                Comment les cryptos sont-elles réglementées en Belgique ?

                En Belgique, les particuliers considérés comme des investisseurs prudents (« Bon père de famille ») (qu’il s’agisse de personnes investissant peu ou de celles effectuant un nombre limité d’opérations) bénéficieront d’une exonération d’impôt sur les plus-values liées aux cryptomonnaies.

                En d’autres termes, si vous avez réalisé des bénéfices au cours de l’année, vous ne serez pas soumis à l’impôt, et vous n’aurez pas l’obligation de déclarer vos transactions.

                Voici quelques points-clés en plus :

                Impôts sur les gains en capital

                Les gains en capital réalisés par la vente de cryptomonnaies en Belgique ne sont généralement pas imposables comme pour les actions en bourse. La durée de détention des cryptomonnaies a une incidence sur le taux d’imposition. Les gains en capital à court terme ont plus de chance à un taux plus élevé que les gains à long terme.

                Exemple : Vous avez acheté un bitcoin en 2013 que vous avez gardé jusqu’en 2024 et que vous avez ensuite revendu à ce moment-là. Vous n’aurez pas de taxes dessus! Veillez à garder vos traces d’achats et de ventes de vos plateformes d’échanges de cryptomonnaies. Cela peut servir de preuve en cas de contrôle fiscal. C’est également pareil pour vos actions en bourse. Tout est une question de vos entrées et de sorties. En Belgique, le bon père de famille (le boursicoteur ou la personne qui ne fait pas beaucoup d’opérations) sera exonéré de l’impôt sur les cryptomonnaies ! Enfin seulement sur les plus-values. Concrètement, si vous avez réalisé des plus-values durant l’année, vous n’aurez pas d’impôt mais en plus vous n’avez pas à déclarer vos opérations. C’est pour cela que la Belgique est considérée par d’autres pays comme un paradis fiscal !

                Impôts sur le revenu

                Si les cryptomonnaies sont utilisées à des fins professionnelles ou commerciales, les gains peuvent être considérés comme des revenus imposables.

                Minage de cryptomonnaies

                Les revenus provenant du minage de cryptomonnaies peuvent être imposables en tant que revenus professionnels, en fonction de la nature et de l’ampleur de l’activité de minage. 

                Il vaut mieux aller voir un fiscaliste spécialisé, veuillez consulter : 

                Staking de cryptomonnaies

                Les revenus provenant du staking sont considérés plus ou moins comme des dividendes donc taxables.

                Airdrop de cryptomonnaies

                Les airdrops sont imposables s’il y a présence ou l’absence de contrepartie provenant du bénéficiaire. Ici, une série d’actions ou démarches préalables qui auraient été faites par le bénéficiaire alors évidemment c’est imposable mais dans le cas contraire, il n’est pas imposable. Ce qui reste une zone assez grise 

                Achat de produit avec des cryptos

                En Belgique, les transactions liées aux cryptomonnaies, telles que les achats de biens ou de services en utilisant des cryptomonnaies, peuvent être soumises à la TVA. Cependant, il existe des règles spécifiques, et la TVA ne s’applique pas nécessairement à toutes les transactions.

                Il est important de noter que les autorités fiscales belges ont publié des directives spécifiques sur la fiscalité des cryptomonnaies pour fournir des orientations aux contribuables. Comme les lois fiscales peuvent être sujettes à des changements, voici les sources :

                Les gains en cryptos sont-ils imposables en Belgique ?

                La réponse dépend de votre profil :

                Si vous êtes un professionnel, OUI ! (beaucoup de transactions, 1-2 fois par jour voire encore plus…)

                Si vous êtes un citoyen qui investit mensuellement ou qui boursicote, c’est NON ! (1-2 achats/revente par mois).

                Vous êtes considérés comme un investisseur prudent ! Si vous êtes capable de montrer que votre activité professionnelle n’est pas reliée de façon explicite aux domaines de la crypto (par exemple : vous êtes médecin, ou autre profession qui n’a rien à voir), vous serez exonéré de taxes.

                N’oubliez pas de garder également les tracks records d’achats et de vente qui constituera votre preuve.

                L’important est de bien justifier vos gains en capital. Et c’est la même chose avec vos actions en bourse!

                Voici un email officiel Minfin.fed.be qui pourra vous constituer un ruling.

                Et si vous avez encore des soucis et que vous voulez pas le faire tout seul, nous vous conseillons d’aller chez :

                Finance Décentralisé - DeFi

                Plongez dans le monde innovant de la finance décentralisée (DeFi) et découvrez comment elle transforme les services financiers traditionnels. Vous souhaitez comprendre les concepts clés de la DeFi et explorer ses possibilités ? Notre FAQ est votre guide essentiel pour naviguer dans ce nouvel horizon financier.

                Introduction à la DeFi

                Découvrez les bases de la Finance Décentralisée (DeFi), un écosystème financier basé sur la blockchain offrant des services traditionnels sans l’intermédiaire de tiers.

                Qu’est-ce que la finance décentralisée (DeFi) ?

                La finance décentralisée (DeFi) représente un écosystème de services financiers fonctionnant sur la blockchain, éliminant la nécessité d’intermédiaires traditionnels. Cette révolution repose sur la transparence et l’automatisation des transactions grâce à des smart contracts (logiciels autonomes), offrant des alternatives décentralisées aux services financiers conventionnels.

                Qu’est-ce qu’un contrat intelligent (smart contract) ?

                Un smart contract, ou contrat intelligent en français, est un programme informatique auto-exécutable conçu pour automatiser, faciliter ou mettre en œuvre des conditions contractuelles spécifiques dans un environnement décentralisé, généralement sur une blockchain.

                Ces contrats sont écrits en langage de programmation spécifique et sont enregistrés sur la blockchain, garantissant l’exécution automatique des termes du contrat dès que les conditions prédéfinies sont remplies. 

                Les smart contracts éliminent le besoin d’intermédiaires, réduisant ainsi les coûts et augmentant l’efficacité dans divers domaines tels que les transactions financières, les assurances, l’immobilier et d’autres secteurs où des accords automatisés peuvent être avantageux.

                En fait, la création d’Ethereum a donné naissance aux dApps pour Applications Décentralisés (qui sont eux mêmes des contrats intelligents. Il y a eu une très grosse prolifération d’outils à disposition des détenteurs de cryptomonnaies.

                Par exemple :  

                1. Des plateformes d’échanges décentralisés
                2. Des jeux décentralisés
                3. des NFTs
                4. des plateformes de prêt et d’emprunt décentralisés
                5. des plateformes de micro-services décentralisés
                6. En bref une multitude d’applications commencent à répliquer les plateformes que nous connaissons déjà comme Airbnb, Fiverr, etc.

                Fonctionnement de la DeFi

                Explorez le fonctionnement des protocoles DeFi, y compris les prêts, les emprunts, les échanges décentralisés et d’autres applications financières décentralisées.

                Comment fonctionnent les prêts et emprunts DeFi ?

                La finance décentralisée (DeFi) présente un processus de prêt qui contourne les banques et les intermédiaires traditionnels. Au lieu de cela, les prêts se réalisent directement entre pairs. La DeFi offre ainsi aux emprunteurs et aux prêteurs la possibilité de trouver une plateforme, de conclure un accord et de mettre en place un smart contract; Et voilà le prêt est mis en place

                Un avantage majeur réside dans le fait que les emprunteurs n’ont pas à vendre leurs cryptomonnaies pour obtenir des liquidités.

                 Par exemple, si vous possédez une maison que vous souhaitez conserver tout en acquérant une nouvelle, vous pourriez utiliser votre ancienne voiture comme garantie pour obtenir un prêt dans la DeFi afin d’acheter la nouvelle.

                 De même, grâce aux prêts DeFi, vous conservez vos cryptomonnaies tout en bénéficiant de conditions plus avantageuses que celles des prêts traditionnels.

                Cette approche élimine les barrières, accélérant les transactions tout en fournissant des rendements sur les fonds déposés.

                source : Ledger

                Qu’est-ce qu’une pool de liquidité ?

                Une pool de liquidité dans le contexte DeFi est un mécanisme où les utilisateurs mettent à disposition leurs cryptos pour faciliter les échanges sur des plateformes décentralisées, contribuant ainsi à la liquidité du marché décentralisé mais avant de pouvoir faire cela, il faut tout d’abord avoir un portefeuille logiciel . En retour, ils reçoivent des récompenses sous forme de frais (fees) ou de jetons (tokens) supplémentaires.

                En fait, ces pools de liquidité fonctionnent un peu comme des bureaux de change. C’est-à-dire que pour y participer, il faut avoir des cryptomonnaies dans les deux devises concernées. C’est pourquoi on parle de PAIR entre USDC/BTC, USDT/ETH ou autres exemples avec des SOL/USDC. Il faut donc avoir assez dans les deux devises pour pouvoir proposer de la liquidité pour les personnes qui effectuent des échanges dans les deux monnaies.

                Il existe bien sûr des acteurs centraux qu’on appelle des markets makers (bureaux de change officiel) et qui fournissent en millions ou voire en milliards les liquidités des pairs annoncés. Soit c’est des millions des personnes qui proposent un gros tas à échanger entre les deux parties soit ce sont des gros acteurs (étatiques ou non) qui ont beaucoup d’argent qui propose le gros tas d’argent. Les plateformes de trading (échange) se basent également sur ce principe.

                Et comme tout bureau de change, il se paye en frais d’échange entre les deux.

                Risques et sécurité dans la DeFi

                Apprenez à identifier et à gérer les risques associés à la DeFi, ainsi que les meilleures pratiques en matière de sécurité pour protéger vos actifs numériques dans cet environnement.

                Quels sont les risques associés à la DeFi ?

                La DeFi n’est pas sans risques. La volatilité des cryptos expose les utilisateurs à des fluctuations imprévisibles, les failles de sécurité peuvent conduire à des pertes importantes, et la qualité des contrats intelligents est cruciale pour éviter des erreurs potentielles.

                Nous vous déconseillons d’y toucher si vous n’avez pas assez de temps à consacrer dans la DeFi. C’est également l’endroit où il y a des pièges, des draineurs, du hacking social, du hacking sur votre hot wallet (portefeuille logiciel), bref c’est l’endroit où il faut être le plus vigilant et c’est là souvent beaucoup de personnes perdent leur cryptomonnaie. Cela dit il se peut que dans les prochaines années, les processus deviennent plus en plus sécuritaire !

                Comment choisir une plateforme DeFi fiable ?

                 Pour choisir une plateforme DeFi fiable, il est essentiel de vérifier la réputation du projet, de s’assurer de sa sécurité par le biais d’audits indépendants, et de comprendre la transparence du fonctionnement.

                Une évaluation minutieuse de ces facteurs est nécessaire pour minimiser les risques potentiels associés à la participation dans l’écosystème DeFi en constante évolution.

                Nous attendons encore des agences de notations concernant la DeFi voire même des institutions décentralisées qui puissent indiquer aux utilisateurs du Web3, le niveau de sérieux des plateformes décentralisées. Mais pour l’instant, c’est encore un petit peu la jungle mais il existe bien sûr des plateformes très réputées où il n’y a pas le moindre souci.

                Liste parmi les plus connus:

                1. Uniswap
                2. Jup.ag
                3. PancakeSwap
                4. Curve
                5. Osmosis
                6. TraderJoe

                Ressources

                Trouvez des outils, des guides et d’autres ressources pour approfondir votre compréhension de la DeFi et pour rester informé sur les développements récents dans ce domaine en évolution rapide.

                Les wallets :

                Les DEXs :

                Liquid Staking :

                Yield Farming :

                Lending & Borrowing :

                DeFi oracle :

                Forum Discord :

                Bitcoin comme monnaie nationale ?

                • Cela dépend dans quelle région du monde vous vous situez…
                • Au Japon, la monnaie numérique est déjà utilisée dans des magasins high-tech qui ressemblent à Mediamarkt, Coolblue, etc…
                • Au Salvador, le bitcoin est déjà reconnu comme monnaie nationale !
                • En Amérique du Sud, par exemple en Argentine et au Venezuela, l’inflation est devenue tellement importante que les citoyens utilisent des cryptomonnaies pour pouvoir payer les commerçants ! Cela démontre que lorsque l’économie d’un pays ne remplit pas ou ne peut plus jouer son rôle, il faut trouver des moyens alternatifs.
                • En Europe comme en Amérique du Nord, on considère les cryptomonnaies comme des investissements à risque en raison de leur volatilité. Cependant, il est clair que ces actifs commencent à séduire la population européenne et belge (+ de 500.000 Belges possèdent au moins une cryptomonnaie et 6.5 millions en france source ADAN ).
                • En Asie, elles commencent à être des actifs privilégiés, mais dans les pays sous-développés, la population au seuil de pauvreté n’y a pas encore accès.
                • En Afrique, quelques pays comme le Nigéria

                Introduction aux NFTs

                Découvrez les bases des NFTs (Tokens Non Fongibles), leur fonctionnement et leur utilité dans le domaine de la blockchain.

                Qu'est-ce qu'un NFT ?

                Un NFT, ou jeton non-fongible, est une entité unique et indivisible sur une blockchain, garantissant la propriété exclusive d’un actif, qu’il soit numérique, artistique ou physique. Chaque NFT est distinct et peut être traçable sur la blockchain, assurant ainsi l’authenticité et la rareté de l’actif qu’il représente.

                Fonctionnement et utilisation :

                Un NFT agit comme un titre de propriété numérique pour une variété d’actifs, notamment :

                • Illustrations
                • Fichiers numériques
                • Contrats
                • Musique
                • Image de profil
                • Carte de membre
                • Places de concerts
                • Fractions d’œuvres d’art
                • Parties de films

                Les possibilités d’utilisation des NFT sont très variées. L’aspect crucial des NFT est qu’ils confèrent une propriété unique à un objet numérique qui, autrefois, était facilement copiable à l’infini (par exemple, en copiant et collant un fichier). Cela signifie que chaque NFT est unique et authentifié sur la blockchain, ce qui assure à son détenteur la propriété exclusive de l’actif représenté.

                Les NFT révolutionnent la façon dont nous percevons et échangeons les titres de  propriété des actifs numériques, en offrant une solution sécurisée, transparente et vérifiable pour la propriété et la transaction d’actifs uniques et indivisibles sur la blockchain.

                Quels types d'actifs peuvent être représentés par des NFTs ?

                Les NFTs peuvent représenter une vaste gamme d’actifs, notamment des œuvres d’art numériques, des tweets, des vidéos, des propriétés virtuelles, des articles de jeu vidéo, des actions, des contrats, et bien d’autres encore.

                La diversité des actifs tokenisables fait des NFTs un moyen? polyvalent de représenter la propriété numérique.

                Pourquoi les NFTs sont-ils chers ?

                La valeur des NFT dépend de plusieurs facteurs clés :

                Rareté

                Plus un NFT est rare, plus sa valeur tend à être élevée. La rareté peut être déterminée par des caractéristiques uniques associées au NFT, telles que des éditions limitées ou des attributs spéciaux.

                  Demande

                  La demande des acheteurs pour un NFT particulier influence directement sa valeur. Les NFT associés à des artistes renommés ou à des projets populaires peuvent susciter un intérêt accru et donc avoir une valeur plus élevée.

                    Notoriété de l’artiste ou qualité du projet

                    La réputation de l’artiste derrière le NFT ou la qualité du projet auquel il est associé peuvent également influencer sa valeur. Les NFT créés par des artistes établis ou dans le cadre de projets bien conçus ont souvent une valeur plus élevée.

                      Certains NFT offrent des avantages spéciaux qui peuvent augmenter leur valeur

                      • Droits exclusifs : Certains NFT sont associés à des droits exclusifs, tels que l’accès à des événements spéciaux, des expériences uniques, ou même des rencontres avec l’artiste.
                      • Avantages financiers (assimilés à des dividendes) : Certains NFT offrent carrément des avantages financiers, comme des cadeaux, des airdrops (distribution gratuite de crypto-actifs), des bébés NFT ou même des revenus sporadiques (dividendes).

                      En ce qui concerne la perception de ces NFT artistique, il existe différentes perspectives :

                      Certains voient les NFT comme des investissements dans des œuvres d’art numériques, les considérant comme des expressions uniques de la créativité artistique.

                      Et puis d’autres le voient comme un marché spéculatif : D’autres considèrent les NFT comme un marché spéculatif, où les valeurs fluctuent en fonction de la spéculation et de la demande, sans nécessairement être liées à la valeur intrinsèque de l’art ou du projet.

                      En fin de compte, la valeur des NFT est subjective et peut varier en fonction des perceptions individuelles, de la rareté, de la demande et d’autres facteurs influents.

                      Les NFTs sont-ils soumis à des droits d'auteur ?

                      Concernant les droits d’auteur des NFTs :

                      Certains NFTs sont soumis à des droits d’auteur et à la propriété intellectuelle, tandis que d’autres ne le sont pas. Il est donc essentiel de comprendre les implications légales avant de créer ou d’acheter des NFTs.

                      Respect des droits d’auteur

                      Pour certaines œuvres, la création et la vente d’actifs numériques sous forme de NFTs doivent respecter les droits d’auteur associés à l’œuvre si l’auteur ou les créateurs le décident. 

                      Par exemple, les créateurs de CryptoPunks (YugaLabs) ont maintenu le plein pouvoir sur leurs créations et ont même poursuivi en justice certains détenteurs (holdleurs) pour violation de droits d’auteur. Cela a entraîné des tensions entre les détenteurs de ces NFTs et les créateurs.

                      Propriété intellectuelle transférée

                      Cependant, dans certains cas, les créateurs de collections de NFTs, comme le Bored Ape Yacht Club, ont choisi de transférer intégralement la propriété intellectuelle à leurs détenteurs. Cela signifie que si vous possédez le NFT, vous avez le droit de réutiliser l’image de l’œuvre à votre guise, sans violer les droits d’auteur.

                      Il est donc crucial pour les créateurs et les acheteurs de NFTs de comprendre les conditions et les droits associés à chaque œuvre ou collection de NFTs avant de s’engager dans des transactions. Cela permet d’éviter les litiges juridiques et de garantir le respect des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle. 

                      Il s’agit aussi d’une évolution de notre manière de percevoir les propriétés numériques qui doivent encore évoluer dans notre outillage juridique qui n’est pas encore à jour. Et qui sera sûrement légiféré dans les années suivantes.

                      FAQ Web3

                      Découvrez notre FAQ Web3 sur SOS Cryptobel : votre ressource incontournable pour comprendre les bases, la sécurité et les meilleures pratiques dans le monde des cryptomonnaies. Trouvez des réponses rapides et fiables à toutes vos questions, des principes fondamentaux aux dernières tendances.

                      Explorez dès maintenant pour naviguer en toute confiance dans l’univers dynamique des actifs numériques.

                      Cryptomonnaies

                      Découvrez le monde fascinant des cryptomonnaies, des devises numériques qui révolutionnent les transactions financières. Envie d’en savoir plus sur leur fonctionnement, leur potentiel et comment commencer à en utiliser ? Consultez notre FAQ pour des réponses claires et concises.

                      Introduction à la cryptomonnaie

                      La « crypto » est un raccourci pour cryptomonnaie, une forme de monnaie numérique qui repose sur une technologie appelée blockchain. Imaginez la blockchain comme un grand livre numérique public où toutes les transactions sont enregistrées de manière sécurisée et chronologique.

                      Démarrer dans la cryptomonnaie

                      Apprenez les premières étapes pour vous lancer : comment obtenir une cryptomonnaie et comment la stocker en toute sécurité.

                      Investissement et trading de cryptomonnaie

                      Explorez les différentes façons d’investir dans les cryptomonnaies à long terme et de faire du trading à court terme.

                      Comment trouver les bonnes sources

                      Nous avons réalisés une petite vidéo par rapport à cela mais voici les liens ressources que nous conseillons !

                      NFT

                      Les NFT captivent le monde avec leur capacité à représenter la propriété unique d’actifs numériques. Vous vous demandez ce qui rend ces tokens si spéciaux et comment ils fonctionnent ? Notre FAQ répond à toutes vos questions sur les NFT, de leur utilisation dans l’art numérique à leur impact sur les industries créatives.

                      Introduction aux NFTs

                      Découvrez les bases des NFTs (Tokens Non Fongibles), leur fonctionnement et leur utilité dans le domaine de la blockchain.

                      Investissement dans les NTFs

                      Explorez les différentes méthodes et stratégies pour investir dans les NFTs et tirer profit de ce marché en pleine expansion.

                      Stockage des NFTs

                      Apprenez comment stocker et sécuriser vos NFTs de manière efficace pour prévenir tout risque de perte ou de vol.

                      Ressources

                      Trouvez des outils et des références pour approfondir votre compréhension des NFTs et rester informé sur les dernières tendances et développements.

                      NFT market :

                      Célèbre Collection de NFT :

                      NFT gallery / Auction :

                      Media :

                      Event :

                      Forum Discord :

                      Sécurité Web3

                      La sécurité est primordiale dans le monde en constante évolution de la Web3. Curieux de savoir comment protéger vos données et vos transactions sur les plateformes décentralisées ? Notre FAQ explore les meilleures pratiques de sécurité pour naviguer en toute confiance dans l’univers Web3.

                      Arnaques dans le domaine de la crypto

                       Pour éviter les arnaques dans le domaine des cryptos, il est essentiel de mener une recherche approfondie sur les projets avant d’investir et de s’appuyer sur des sources d’information fiables, ou vous pouvez nous téléphoner !

                      Lorsque vous interagissez avec le Web3 et les dApps, vous êtes beaucoup plus susceptibles de vous faire arnaquer. C’est pour cela que nous avons crée une liste des 10 arnaques communes pour vous aider à les reconnaitre.

                      La sécurité des sites web utilisés pour les transactions doit être vérifiée, et il est impératif de garder ses clés privées confidentielles. La vérification attentive des adresses lors des transferts de fonds et la prudence envers les offres trop alléchantes sont également essentielles.

                      Confirmer l’authenticité des partenariats, exercer une vigilance accrue sur les réseaux sociaux, opter pour des portefeuilles fiables, et rester éduqué sur les risques en évolution constante sont des pratiques cruciales pour une navigation sûre dans l’écosystème des cryptos.

                      Pour l’instant, nous vous conseillons donc de laisser vos cryptos sur une plateforme ! Selon nous, vous êtes moins exposés à des risques. Ou vous pouvez aussi simplement le mettre dans votre portefeuille materiel (cold wallet).

                      On note souvent des arnaques :

                      • par email
                      • par draineur (fausse page qui vole toutes vos cryptos)
                      • par du hacking social (des arnaqueurs qui se font passer pour des plateformes), ou soit des personnes qui vous demandent vos passphrases…
                      • Par message privé
                      • par envoi de PDF

                      Bref, il faut faire attention sur tous les fronts.

                      Le meilleur anti-arnaque reste votre intelligence!

                      Les 10 Arnaques Communes en Web3

                      Grace au post de Slorg sur Twitter @Slorgoftheslug nous avons édité et traduit cette page de la FAQ pour aider la communauté à s’y retrouver ! Nous avons classé par ordre d’importance sur ce qui pourrait vous arriver selon nous.

                      1. Site imité / site “mimic”

                      Des plateformes web d’échange de cryptomonnaie (voir meme de staking ou même d’airdrop) comme Jupiter ou Uniswap sont imités, puis promus sur les réseaux sociaux ou annoncés dans les résultats des moteurs de recherche. Lorsque vous voulez faire une transaction sur ces plateformes imitées, tout se passe normalement jusqu’à ce que vous approuviez la transaction.

                      Une fois approuvée, en anticipant qu’elle échangera ou staker vos jetons , ils videront votre portefeuille…

                      Bref, vérifier l’adresse URL et soyez sûr du lien ou demander à votre ami si c’est bien le bon !

                      2. Fausses publicités sur Twitter

                      D’après une analyse réalisée en janvier 2024, 96 % des publicités NFT sur Twitter sont des liens draineurs.

                      On ne sait pas si Elon Musk a déjà purgé le site, mais une chose est sûre : ça ne vaut jamais la peine de cliquer sur une publicité NFT sur Twitter!

                      Exemple en image :

                      Les deux liens sont des scams et même le nom du twitter est différent du véritable. Parfois ce sont des commentaires directement du compte twitter officiel..

                      On remarque que les arnaqueurs ont utilisés la même charte graphique pour leurrer les yeux des victimes !

                      Le compte veritable :

                      3. L’arnaque à l’offre d’emploi

                      Ils travaillent généralement au sein de groupes qui fonctionnent de manière aussi complexe que des centres d’appels et s’adressent à des personnes très éloignées. Une fois qu’ils ont gagné votre confiance et que vous êtes impatient de travailler avec eux, ils vous envoient des logiciels malveillants à télécharger.

                      On en parle ici mais c’est l’équivalent des arnaques pour les vieilles personnes ou les personnes manquent d’affection qui se se font tout autant berner !

                      C’est l’une des escroqueries les plus populaires et les plus dévastatrices qui existent.

                      Cela compromet non seulement vos portefeuilles, mais également toutes les informations sensibles que vous pourriez avoir sur votre PC. Qui sait comment ils utiliseront ces informations à l’avenir….

                      4. Adresse crypto imité « mimic »

                      Bien que celui-ci soit simple, il a déjà permis de dérober des dizaines de millions de dollars. Un attaquant crée d’abord un portefeuille qui ressemble à ceux avec lesquels l’utilisateur interagit. Ensuite, ils trompent l’utilisateur en lui faisant croire que c’est celui avec lequel il a l’intention d’interagir en lui envoyant de petites sommes. Souvent, le début et la fin semblent très similaires, ce qui rend difficile la distinction pour quelqu’un qui n’y prête pas attention.

                      Et ensuite rebelotte, vous envoyez à la mauvaise personne en pensant que c’est la bonne adresse…

                      5. Arnaque journalistique

                      Cela existe en 2 , mais cela commence de la même manière. Un journaliste réputé vous demande la permission d’écrire un article sur vous ou sur une entreprise dont vous faites partie.

                      Dans la première approche, ils vous envoient un lien calendaire qui autorise le contrôle de votre Twitter.

                      Dans le deuxième approche, ils vous envoient un fichier malveillant qui, selon eux, est nécessaire à leur logiciel de chat vidéo. Ceci est similaire à « l’arnaque aux offres d’emploi » où ils sont capables de pirater le contenu de l’ensemble de votre PC.

                      6. Arnaque aux extensions Chrome

                      Un escroc payera souvent des influenceurs pour diffuser une extension de navigateur bombardée de « bonnes critiques ». Une fois téléchargée, elle vole les cookies des sites que vous visitez, permettant aux pirates de contourner les mots de passe et 2fa dans certains cas.

                      Grosso-modo, la personne tweet sur le fait qu’il a fait des gains de productivité énorme grâce à une extension chrome et il donne un lien d’un extension malveillante.

                      7. Phishing par Telegram

                      Étant donné que la majorité des activités communications se déroulent au sein de Telegram (sur discord et twitter aussi), elles regorgent souvent de arnaqueurs Il en existe de nombreux types, mais ils vous obligent tous à saisir des informations sensibles dans quelque chose qui semble légitime.

                      Comme d’autres types d’escroqueries, celle-ci exploite l’ingénierie sociale pour vous amener à baisser la garde. Que ce soit en imitant des personnes ou des sites Web légitimes, plus ils peuvent paraître réalistes, plus leurs chances sont grandes.

                      Les escrocs aiment bien d’abord discuter avec vous pour gagner en confiance avec vous et ensuite il vous demande d’installer des programmes malveillants!

                      8. L’arnaque à la vérification Discord

                      Elle se présente sous différentes formes, mais l’enjeu est toujours le même : vous amener à rejoindre un serveur Discord où vous devez utiliser leur système de vérification.

                      Une fois sur le site de vérification, il vous est demandé de vous connecter avec votre Discord ou de scanner un code QR, ce qui compromet votre compte. Ils peuvent désormais se faire passer pour vous et faire des ravages auprès de vos amis, ou déposer des liens sur tous les serveurs pour lesquels vous disposez d’une autorisation.

                      Méthodologie :

                      1. Une personne vous envoie un message privé (MP ou DM) disant qu’elle est intéressée par la rédaction d’un article sur votre projet.
                      2. Vous envoie sur un serveur discord d’apparence légitime.
                      3. Il y a un lien d’hameçonnage qui se fait passer pour un robot de vérification. Ils m’ont amené à l’étape 3, avec lien suspect se terminant par .re ou qui est proche de l’écriture du lien du website de base.

                      9. Faux Bonkbot

                      Bonkbot est un service commercial populaire sur Telegram, et les arnaqueurs exploitent cette popularité pour trouver des victimes. Ils créent de faux Bonkbots afin de vous amener à déposer des fonds comme vous le feriez avec le vrai.

                      À l’instant où vous confirmez la transaction, il est déjà trop tard.

                      10. Airdrop Scam

                      Ce type d’arnaque se manifeste directement sur vos portefeuilles logiciels (Metamask, Rabby, Phantom,…) et surtout si vous avez déjà interagie avec des applications décentralisés.

                      Par exemple, vous pouvez recevoir des airdrops de tokens sans valeur sur votre portefeuille qui attise votre curiosité parce qu’il vous propose soi-disant des tokens à récupérer (claim) gratuitementLes fraudeurs essaye de vous rediriger vers un site où vous devez connecter votre portefeuille, et c’est à ce moment-là qu’ils drainent vos cryptomonnaies. Ils vous font signer une transaction en vous faisant croire que c’est pour recevoir le token, alors qu’en réalité, ils vident votre portefeuille. Ces arnaques peuvent également se produire avec des NFT : vous recevez un NFT prétendant être un airdrop gagnant, et on vous demande de le réclamer sur un site qui, une fois que vous connectez votre portefeuille, va drainer vos cryptomonnaies.

                      Alors, que pouvez-vous faire pour éviter une catastrophe ?

                      • Ayez un portefeuille matériel (Ledger, Trezor, etc…) communément appelé cold wallet ou stockage à froid.
                      • Vérifiez toujours chaque lien.
                      • Soyez légèrement méfiant.
                      • Ne téléchargez jamais des éléments provenant d’étrangers.
                      • Utilisez votre cerveau, le meilleur anti-arnaque du monde

                      Il suffit d’un mauvais geste pour tout perdre et il y a des milliers et des milliers de victimes qui peuvent vous raconter comment cela s’est produit.

                      Rappelez-vous surtout : à mesure que l’espace évolue, les tentatives d’escroquerie et de hacking social deviennent également plus sophistiquées. Restez toujours vigilant.

                      Qu'est ce qu'une clé privée et une clé publique ?

                      Clé Privée

                      Une clé privée est une suite de caractères alphanumériques générée de manière aléatoire, constituant l’élément essentiel pour accéder et contrôler les fonds d’un portefeuille de cryptomonnaie. Elle doit rester secrète et confidentielle. La clé privée est utilisée pour signer les transactions, déverrouiller les fonds et prouver la propriété d’une adresse de portefeuille.

                      La seedphrase

                      Une seedphrase, ou phrase de récupération, est une série de mots aléatoires qui servent de sauvegarde pour accéder à votre portefeuille de cryptomonnaie. Cette phrase est généralement composée de 12 à 24 mots dans un ordre spécifique et est générée lors de la création d’un nouveau portefeuille. La seedphrase est essentielle car elle peut être utilisée pour restaurer l’accès à votre portefeuille en cas de perte de votre appareil ou de panne. Il est crucial de garder cette phrase en sécurité et de ne jamais la partager avec quiconque.

                      Clé Publique

                      Une clé publique est dérivée de la clé privée à l’aide d’algorithmes cryptographiques. Contrairement à la clé privée, la clé publique est partagée avec d’autres utilisateurs. Elle sert d’adresse pour recevoir des fonds. Les fonds peuvent être transférés vers cette adresse, mais pour les dépenser, la clé privée correspondante doit être utilisée pour signer la transaction.

                      Différence portefeuille logiciel & matériel

                      Hot Wallet(Portefeuille logiciel)

                      Un hot wallet est un portefeuille logiciel toujours connecté à Internet, utilisé pour stocker des cryptomonnaies de manière pratique, permettant des transactions rapides et un accès facile aux fonds. 

                      Cependant, les hot wallets sont plus vulnérables aux cyberattaques car ils sont constamment connectés à Internet. Bien qu’ils offrent une accessibilité rapide, leur sécurité dépend de la sécurité du dispositif sur lequel ils sont installés.

                      Cold Wallet (Portefeuille materiel)

                      Un cold wallet est un portefeuille materiel conçu pour stocker des cryptomonnaies en toute sécurité car il n’est pas toujours connecté à Internet.

                       Les cold wallets sont généralement des dispositifs matériels, comme des portefeuilles physiques ou des clés USB. 

                      Grâce à leur absence de connexion Internet, les cold wallets offrent une sécurité renforcée contre les cybermenaces. Les clés privées y sont stockées hors ligne, réduisant ainsi considérablement le risque d’accès non autorisé par des hackers.

                      Installation du portefeuille logiciel

                      Apprenez comment installer et configurer un portefeuille logiciel pour stocker vos cryptomonnaies de manière sécurisée sur votre appareil.

                      Taxes & Fiscalité

                      Les implications fiscales des cryptomonnaies et des transactions DeFi peuvent sembler complexes. Vous avez des questions sur la fiscalité des cryptos et sur la manière de rester en conformité avec les réglementations ? Notre FAQ démystifie les aspects fiscaux de l’écosystème des cryptomonnaies et de la finance décentralisée.

                      Quand faut-il déclarer ?


                      Aucun terrain d’entente n’a été trouvé à ce sujet entre les avocats fiscalistes et une société de comptabilité crypto…

                      Référez-vous à notre réponse juste ici


                      Cela pourrait être lors de la conversion en monnaies fiduciaires ou également lors de la conversion en stablecoins par exemple.

                      Comment définir votre profil d’investisseur ?


                      Définir le profil des investisseurs en crypto-monnaies est complexe. L’exposé a mis en évidence le fait que tous les investissements dans les cryptomonnaies ne sont pas spéculatifs.

                      Les normes relatives au nombre de transactions par rapport aux intentions doivent être prises en considération lors de la définition du profil de l’investisseur.

                      Les catégories d’investisseurs restent cependant les mêmes que pour les investissements traditionnels, mais la manière dont nous les définissons et les normalisons dans le monde décentralisé pourrait être différente et devrait être défendue par l’intention de l’investisseur.

                      Déclaration des comptes enregistrés à l'étranger ?

                      Le raisonnement principal a conclu que les personnes détenant des cryptomonnaies sur des bourses centralisées enregistrées à l’étranger ne sont pas tenues de déclarer ces comptes à la Banque national belge.

                      Cependant, il reste essentiel pour les particuliers de suivre méticuleusement leurs transactions afin de justifier leurs intentions lors de la conversion des cryptocurrencies en monnaies fiduciaires.

                      La réglementation de la crypto dans les pays

                      Allemagne

                      L’Allemagne a adopté une approche relativement favorable aux cryptomonnaies. En 2020, le gouvernement allemand a adopté une loi permettant aux banques allemandes de stocker et de négocier des cryptomonnaies, reconnaissant ainsi le statut légal des crypto-actifs. Les cryptomonnaies sont considérées comme des instruments financiers et sont régies par les autorités de surveillance financière du pays.

                      Niveau taxe : En Allemagne, les gains en capital réalisés avec les cryptomonnaies sont généralement imposés après une période de possession d’au moins un an, ce qui permet une exonération partielle des impôts. Les gains réalisés avant cette période peuvent être soumis à l’impôt sur le revenu.

                      France

                      La France a également pris des mesures pour réglementer le secteur des cryptomonnaies. En 2019, une ordonnance a été adoptée en France pour créer un cadre juridique pour les ICOs (Initial Coin Offerings) et les jetons numériques. Les prestataires de services liés aux cryptomonnaies, tels que les plateformes d’échange, sont soumis à une réglementation stricte et doivent obtenir une licence auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

                      Niveau taxe : En France, les gains en capital liés aux cryptomonnaies sont imposés au titre de l’impôt sur le revenu. La taxation dépend de la durée de détention des actifs, avec une distinction entre les gains à court terme et à long terme. Les pertes peuvent également être déduites des gains.

                      Luxembourg

                      Le Luxembourg a adopté une approche pragmatique envers les cryptomonnaies et la technologie blockchain. Le pays a cherché à devenir un centre financier pour les entreprises liées à la blockchain et aux cryptomonnaies. Il offre un environnement réglementaire favorable aux entreprises travaillant dans le domaine des technologies financières, tout en veillant à la sécurité des investisseurs.

                      Niveau taxe : Au Luxembourg, la fiscalité des cryptomonnaies est généralement alignée sur les principes fiscaux applicables à d’autres types d’actifs financiers. Les gains en capital peuvent être imposés en fonction de la durée de détention et du statut fiscal de l’individu ou de l’entreprise.

                      Japon

                      Le Japon a été l’un des premiers pays à réglementer les cryptomonnaies de manière formelle. En 2017, le gouvernement japonais a officiellement reconnu le Bitcoin comme une méthode de paiement légale. Les échanges de cryptomonnaies au Japon sont soumis à la surveillance de l’Autorité des services financiers (FSA). La réglementation vise à promouvoir le développement responsable des technologies blockchain tout en assurant la protection des consommateurs.

                      Niveau taxe : Au Japon, les gains en capital provenant de transactions de cryptomonnaies peuvent être soumis à l’impôt sur le revenu. Le Japon a une fiscalité spécifique pour les cryptomonnaies, avec des taux d’imposition variables en fonction du montant des gains.

                      Salvador

                      Le Salvador est devenu le premier pays à adopter le Bitcoin comme monnaie légale en septembre 2021. Le gouvernement salvadorien a mis en œuvre la loi Bitcoin, permettant aux citoyens de payer leurs impôts en Bitcoin et obligeant les commerçants à accepter la cryptomonnaie comme moyen de paiement. Cependant, cette décision a été sujette à des controverses et à des réactions mitigées au niveau national et international.

                      Niveau taxe : Au Salvador, après l’adoption du Bitcoin comme monnaie légale, les gains en capital sur les transactions de Bitcoin ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu, conformément à la loi Bitcoin du pays.

                      États-Unis

                      Les États-Unis ont une approche complexe de la réglementation des cryptomonnaies. Les réglementations varient au niveau fédéral et étatique. La Securities and Exchange Commission (SEC) réglemente les offres de jetons et les activités liées aux valeurs mobilières, tandis que le Financial Crimes Enforcement Network (FinCEN) supervise les aspects liés au blanchiment d’argent et à la conformité avec les règles KYC (Know Your Customer). Le cadre réglementaire aux États-Unis est en évolution constante, et il y a des discussions en cours pour clarifier et renforcer la réglementation dans ce domaine.

                      Niveau taxe : Aux États-Unis, les gains en capital liés aux cryptomonnaies sont généralement imposés. La réglementation fiscale varie en fonction de la nature des transactions, que ce soit des ventes, des échanges ou des mines de cryptomonnaies. La réglementation fiscale aux États-Unis peut être complexe, et il est recommandé de consulter un professionnel fiscal pour obtenir des conseils spécifiques.

                       Sources :

                      Comment les cryptos sont-elles réglementées en Belgique ?

                      En Belgique, les particuliers considérés comme des investisseurs prudents (« Bon père de famille ») (qu’il s’agisse de personnes investissant peu ou de celles effectuant un nombre limité d’opérations) bénéficieront d’une exonération d’impôt sur les plus-values liées aux cryptomonnaies.

                      En d’autres termes, si vous avez réalisé des bénéfices au cours de l’année, vous ne serez pas soumis à l’impôt, et vous n’aurez pas l’obligation de déclarer vos transactions.

                      Voici quelques points-clés en plus :

                      Impôts sur les gains en capital

                      Les gains en capital réalisés par la vente de cryptomonnaies en Belgique ne sont généralement pas imposables comme pour les actions en bourse. La durée de détention des cryptomonnaies a une incidence sur le taux d’imposition. Les gains en capital à court terme ont plus de chance à un taux plus élevé que les gains à long terme.

                      Exemple : Vous avez acheté un bitcoin en 2013 que vous avez gardé jusqu’en 2024 et que vous avez ensuite revendu à ce moment-là. Vous n’aurez pas de taxes dessus! Veillez à garder vos traces d’achats et de ventes de vos plateformes d’échanges de cryptomonnaies. Cela peut servir de preuve en cas de contrôle fiscal. C’est également pareil pour vos actions en bourse. Tout est une question de vos entrées et de sorties. En Belgique, le bon père de famille (le boursicoteur ou la personne qui ne fait pas beaucoup d’opérations) sera exonéré de l’impôt sur les cryptomonnaies ! Enfin seulement sur les plus-values. Concrètement, si vous avez réalisé des plus-values durant l’année, vous n’aurez pas d’impôt mais en plus vous n’avez pas à déclarer vos opérations. C’est pour cela que la Belgique est considérée par d’autres pays comme un paradis fiscal !

                      Impôts sur le revenu

                      Si les cryptomonnaies sont utilisées à des fins professionnelles ou commerciales, les gains peuvent être considérés comme des revenus imposables.

                      Minage de cryptomonnaies

                      Les revenus provenant du minage de cryptomonnaies peuvent être imposables en tant que revenus professionnels, en fonction de la nature et de l’ampleur de l’activité de minage. 

                      Il vaut mieux aller voir un fiscaliste spécialisé, veuillez consulter : 

                      Staking de cryptomonnaies

                      Les revenus provenant du staking sont considérés plus ou moins comme des dividendes donc taxables.

                      Airdrop de cryptomonnaies

                      Les airdrops sont imposables s’il y a présence ou l’absence de contrepartie provenant du bénéficiaire. Ici, une série d’actions ou démarches préalables qui auraient été faites par le bénéficiaire alors évidemment c’est imposable mais dans le cas contraire, il n’est pas imposable. Ce qui reste une zone assez grise 

                      Achat de produit avec des cryptos

                      En Belgique, les transactions liées aux cryptomonnaies, telles que les achats de biens ou de services en utilisant des cryptomonnaies, peuvent être soumises à la TVA. Cependant, il existe des règles spécifiques, et la TVA ne s’applique pas nécessairement à toutes les transactions.

                      Il est important de noter que les autorités fiscales belges ont publié des directives spécifiques sur la fiscalité des cryptomonnaies pour fournir des orientations aux contribuables. Comme les lois fiscales peuvent être sujettes à des changements, voici les sources :

                      Les gains en cryptos sont-ils imposables en Belgique ?

                      La réponse dépend de votre profil :

                      Si vous êtes un professionnel, OUI ! (beaucoup de transactions, 1-2 fois par jour voire encore plus…)

                      Si vous êtes un citoyen qui investit mensuellement ou qui boursicote, c’est NON ! (1-2 achats/revente par mois).

                      Vous êtes considérés comme un investisseur prudent ! Si vous êtes capable de montrer que votre activité professionnelle n’est pas reliée de façon explicite aux domaines de la crypto (par exemple : vous êtes médecin, ou autre profession qui n’a rien à voir), vous serez exonéré de taxes.

                      N’oubliez pas de garder également les tracks records d’achats et de vente qui constituera votre preuve.

                      L’important est de bien justifier vos gains en capital. Et c’est la même chose avec vos actions en bourse!

                      Voici un email officiel Minfin.fed.be qui pourra vous constituer un ruling.

                      Et si vous avez encore des soucis et que vous voulez pas le faire tout seul, nous vous conseillons d’aller chez :

                      Finance Décentralisé - DeFi

                      Plongez dans le monde innovant de la finance décentralisée (DeFi) et découvrez comment elle transforme les services financiers traditionnels. Vous souhaitez comprendre les concepts clés de la DeFi et explorer ses possibilités ? Notre FAQ est votre guide essentiel pour naviguer dans ce nouvel horizon financier.

                      Introduction à la DeFi

                      Découvrez les bases de la Finance Décentralisée (DeFi), un écosystème financier basé sur la blockchain offrant des services traditionnels sans l’intermédiaire de tiers.

                      Fonctionnement de la DeFi

                      Explorez le fonctionnement des protocoles DeFi, y compris les prêts, les emprunts, les échanges décentralisés et d’autres applications financières décentralisées.

                      Risques et sécurité dans la DeFi

                      Apprenez à identifier et à gérer les risques associés à la DeFi, ainsi que les meilleures pratiques en matière de sécurité pour protéger vos actifs numériques dans cet environnement.

                      Ressources

                      Trouvez des outils, des guides et d’autres ressources pour approfondir votre compréhension de la DeFi et pour rester informé sur les développements récents dans ce domaine en évolution rapide.

                      Les wallets :

                      Les DEXs :

                      Liquid Staking :

                      Yield Farming :

                      Lending & Borrowing :

                      DeFi oracle :

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                      Interview : Claire Balva - Néobanque

                      Dans le cadre de notre magazine, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                      Nous vous présentons Claire Balva qui est VP Stratégie chez Deblock depuis janvier 2024, pionnier des comptes courants intégrant un portefeuille crypto. Elle est l’ancienne directrice Blockchain & Cryptos chez KPMG France, elle a cofondé Blockchain Partner en 2015, avant sa fusion avec KPMG. Elle est également consultante indépendante et animatrice pour BFM Business et Unhosted.


                      Quels sont les principaux défis pour que les cryptomonnaies atteignent une adoption massive ?

                      Claire Balva : « Le premier défi est technique. Depuis des années, la scalabilité des blockchains est un problème. La solution privilégiée est l’utilisation des surcouches (layer 2) pour traiter beaucoup de transactions hors chaîne avant de les réconcilier sur la blockchain principale, ce qui augmente la capacité du réseau et évite les saturations et frais élevés, comme observé lors de certains bullruns (marché haussier).

                      Le deuxième défi est un défi d’image. Dans de nombreux pays, dont la France, les cryptomonnaies sont associées à des activités illicites et des préoccupations écologiques. Cette mauvaise image nuit à l’adoption.

                      En prenant du recul, il faut noter que l’industrie des cryptos ne cherche pas nécessairement une adoption massive. Certains courants, notamment autour de Bitcoin et Monero, visent à servir de sauvegarde en cas de défaillance des systèmes monétaires traditionnels, plutôt qu’à atteindre une adoption massive. »

                      Comment les entreprises peuvent-elles s’adapter aux innovations rapides en cryptomonnaies et blockchain ?


                      « Pour des entreprises traditionnelles, je dirais qu’il n’y a franchement pas 50 options. Comme pour n’importe quelle innovation, il faut avoir des gens compétents. Il faut donc avoir un département innovation qui travaille sérieusement. Il faut également quelques compétences techniques en interne.

                      Le plus gros obstacle, souvent, c’est un obstacle réputationnel et politique parce que ce sont des sujets politiquement sensibles. Et le risque, c’est de faire ce que beaucoup de banques ont fait ces dix dernières années, c’est-à-dire de faire de la crypto sans faire de la crypto, c’est-à-dire qu’on va faire de la blockchain sans crypto. Beaucoup de grandes entreprises évitent de mentionner les cryptos directement, préférant utiliser des termes comme blockchain ou tokens. Il est crucial de passer outre ces préjugés, mais cela peut être plus difficile pour une grande entreprise.

                      Il n’y a pas de recette magique, il faut des gens compétents et les moyens nécessaires.

                      C’est comme l’IA, c’est comme le cloud. Il n’y a pas de recette magique, il faut des gens compétents et les moyens nécessaires. Pour les entreprises crypto, elles n’ont pas ce problème de préjugés, mais elles font face à des défis de financement et de passage à l’échelle en raison des réglementations strictes. Pour elles, il y a vraiment un enjeu de levée de fonds, de financement et aussi de recrutement bancaire, juridique et plus classique pour se conformer à la réglementation… »

                      Quelles sont les différences géographiques dans l’adoption des néobanques en Europe et dans le monde ?

                      « Pour vous répondre, ce que je peux peut-être faire, c’est vous parler de Deblock, et cela éclairera un peu la réponse à ces questions.

                      Par exemple, la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui, c’est que nous nous développons en France, avant de nous étendre au reste de l’Europe. Nous avons choisi d’être régulés par l’ACPR, qui dépend de la Banque de France, et qui est le régulateur français. En étant régulés par l’ACPR, nous avons le droit de proposer nos services, par exemple, aux territoires d’Outre-mer, à la Polynésie française, contrairement à d’autres néobanques comme Revolut et N26.

                      Rien qu’en France, selon que vous soyez dans l’Hexagone ou non, vous n’avez pas la même offre

                      En arrivant en Polynésie, honnêtement, nous ne nous y attendions pas, nous avons reçu de nombreuses demandes de Polynésiens cherchant à ouvrir des comptes bancaires en ligne, car ils n’avaient accès qu’aux banques traditionnelles. Ils ne cherchaient pas forcément la partie crypto, mais voulaient des services bancaires modernes.

                      Rien qu’en France, selon que vous soyez dans l’Hexagone ou non, vous n’avez pas la même offre… »

                      Qui sont les clients typiques des néobanques et comment ces institutions ajustent-elles leurs services pour eux ?

                      « Il n’y a rien de révolutionnaire dans ce que je vais vous dire, mais aujourd’hui, les néobanques s’adressent à un public très large, surtout en France où les gens n’ont plus besoin de se rendre en agence bancaire. Pour Deblock, nous ciblons un public familier avec les cryptos, généralement plus jeune, qui attend des services rapides et fluides, disponibles sur mobile, avec des fonctionnalités comme les virements instantanés. Enfin, ces choses-là font maintenant partie des services indispensables.

                      La demande pour des offres crypto augmente, poussant même les banques traditionnelles à envisager de telles options, malgré des réticences internes. La demande commerciale force ces institutions à évoluer. »

                      homepage-deblock

                      Quel est l’impact des néobanques sur l’inclusion financière et l’accès aux services bancaires ?

                      « Ça a un vrai impact parce que finalement on avait un secteur bancaire qui était un peu vieillissant avec une sorte d’équilibre qui se faisait entre toutes les banques sur les frais bancaires. Les néobanques réduisent les frais bancaires et simplifient l’accès aux services bancaires, favorisant ainsi l’inclusion financière. Elles permettent à des personnes, même dans des régions isolées avec accès à Internet, d’ouvrir des comptes sans se rendre en agence.

                      Donc oui, ça permet l’inclusion financière ! Maintenant, il ne faut pas imaginer que c’est de la magie non plus. Dans certains pays ou dans les régions reculées, il y a l’absence d’accès à Internet, ce qui est un autre enjeu.. »

                      Quelles sont les perspectives d’avenir pour les néobanques et comment pourraient-elles évoluer ?

                      « Je vois plusieurs choses à dire. Déjà, il faut bien voir que c’est un secteur dans lequel il y a des sujets sur la rentabilité du modèle. Les frais sont nettement réduits, mais les néobanques sont en train d’essayer de diversifier leurs services, de proposer un peu plus de services d’épargne.

                      En fait, elles ont une structure de coût qui est allégée par rapport aux banques classiques, mais elles ont quand même des soucis pour arriver à faire suffisamment de chiffre d’affaires pour être rentables. En termes de perspectives, il y a vraiment un challenge sur le modèle des néobanques pour arriver à des seuils de rentabilité qui permettent d’être vraiment pérennes. C’est effectivement assez important.

                      Je pense qu’il y a aussi un enjeu de souveraineté technologique. Parce qu’aujourd’hui, il y a plein de néobanques qui se basent sur ce qu’on appelle du Bank-as-a-Service (BaaS). Elles en dépendent souvent, ce qui les rend vulnérables à ces infrastructures tierces. Vous pouvez avoir plein de néobanques différentes mais qui se basent toutes sur la même infrastructure. Par exemple : Deblock vise à être indépendant avec ses propres systèmes de paiement pour éviter cette dépendance.

                      Quel acteur est suffisamment solide pour être souverain et ne pas être systématiquement en dépendance d’une infrastructure externe

                      Dans les perspectives, je vois personnellement une sorte de clarification du marché pour voir quel acteur est suffisamment solide pour être souverain et ne pas être systématiquement en dépendance d’une infrastructure externe. Avec les taux d’intérêt en baisse, les néobanques doivent également trouver des moyens de générer des revenus, notamment via les crédits.

                      Après, encore une fois, j’insiste, je ne suis pas une experte du secteur financier en général. Ma réponse est peut-être un peu diffuse. »

                      Interview: Sebastien Martin - Web3 Sécurité

                      Dans le cadre de notre magazine, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                      C’est avec grand plaisir que nous vous présentons Sébastien Martin. Il est président de la Ligue pour la Sécurité du Web3 (LSW3) ainsi que PDG et cofondateur de RAID Square, une entreprise spécialisée dans la sécurisation des systèmes Web3. Grâce à lui, la LSW3 se concentre sur la création d’un espace d’échange dans l’écosystème Web3, incluant la cybersécurité, la lutte contre les fraudes et les contrefaçons, ainsi que la compliance et les aspects judiciaires​


                      Quels sont les tendances géographiques dans la provenance des cyberattaques et des arnaques Web3 ?

                      « Les cyberattaques et les arnaques dans le domaine du Web3 présentent des tendances géographiques distinctes. On observe chez RAID Square que certaines régions sont plus actives que d’autres dans ces activités malveillantes. »

                      Certaines régions sont plus actives que d’autres dans ces activités malveillantes

                      Par exemple, des groupes de hackers en Russie, en Chine, en Corée du Nord et dans certaines régions d’Europe de l’Est sont souvent cités dans les rapports de sécurité pour leur implication dans des cyberattaques sophistiquées. L’Afrique, l’Amérique Latine et certaines parties de l’Asie du Sud-Est deviennent également des foyers de cybercriminalité en raison de l’augmentation de l’accès à Internet et de l’amélioration des compétences technologiques locales.

                      Les tensions géopolitiques peuvent-elles influencer la sécurité des
                      infrastructures Web3 ?

                      Les cyberattaques peuvent être utilisées comme des armes de déstabilisation.

                      Oui, les tensions géopolitiques peuvent avoir un impact significatif sur la sécurité des infrastructures Web3. Lors de conflits géopolitiques, les cyberattaques peuvent être utilisées comme des armes de déstabilisation.

                      Les infrastructures Web3 peuvent être utilisées pour contourner des sanctions internationales. Elles peuvent être, aussi, ciblées pour perturber des économies, voler des données sensibles ou même cibler des systèmes financiers décentralisés afin de capter des montants financiers importants pouvant participer à des finalités diverses.

                      Quelles sont les mesures pour renforcer la sécurité des entreprises dans le web3?

                      « Plusieurs mesures peuvent être mises en place pour renforcer la sécurité :

                      • Audit de sécurité régulier : Effectuer des audits de sécurité réguliers pour identifier et corriger les vulnérabilités potentielles dans le code et les smart contracts. Aussi, un monitoring interne et régulier par l’entreprise elle-même est important.
                      • Formation et sensibilisation : Former les employés et les utilisateurs sur les meilleures pratiques en matière de sécurité Web3, sur la sensibilisation à l’évolution des menaces, sur la détection des tentatives de phishing et autres arnaques.
                      • Utilisation de solutions de sécurité avancées : Intégrer des solutions de sécurité spécifiques au Web3, telles que des outils d’analyse transactionnelle (OAT) pour ne pas s’exposer avec des parties tierces, installer une gouvernance et des pare-feu de smart contracts, et des systèmes de détection des failles de code pour avoir un regard extérieur sur les développements techniques.
                      • Gestion des clés privées : Mettre en place des pratiques robustes de gestion des clés privées, comme l’utilisation de hardware wallets et de solutions multi-signatures pour les transactions importantes.

                      Et dernièrement la Collaboration et le partage d’information entre acteurs de l’écosystème. Il faut donc collaborer avec l’Etat, avec d’autres entreprises et organisations du secteur pour partager des informations sur les menaces et les meilleures pratiques entre nous pour les citoyens. C’est ce que nous faisons avec la Ligue pour la sécurité du WEB3 (LSW3).« 

                      Quelles innovations en cybersécurité sont les plus prometteuses pour renforcer la sécurité dans le Web3 ?

                      « Plusieurs innovations récentes montrent un grand potentiel pour renforcer la sécurité dans le Web3 :

                      • Zero-Knowledge Proofs (ZKPs) : Les preuves à divulgation nulle de connaissance permettent de vérifier des transactions et des identités sans révéler d’informations sensibles, renforçant ainsi la confidentialité et la sécurité.
                      • Chiffrement Homomorphe : Cette technologie permet de travailler sur des données sans avoir besoin de les déchiffrer, offrant une protection accrue des données sensibles même lorsqu’elles sont en cours de traitement.
                      source : Zama
                      • Machine Learning et IA : L’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique peuvent détecter et anticiper des anomalies et des comportements suspects en temps réel, permettant une réponse rapide aux menaces émergentes.
                      • Secure Multi-Party Computation (SMPC) : Cette méthode permet à plusieurs parties de calculer une fonction conjointe sur leurs entrées sans révéler celles-ci, protégeant ainsi les données partagées lors de collaborations.
                      • Décentralisation de la sécurité : Utiliser des solutions de sécurité décentralisées, comme des systèmes de surveillance répartis, rend les systèmes plus résilients & résistants aux attaques.

                      Ces innovations, combinées à des pratiques de sécurité rigoureuses et une vigilance constante, peuvent grandement améliorer la sécurité des infrastructures Web3. »

                      Interview: Marem Aoucheva - Conformité

                      Pour parfaire nos ressources et nos informations, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                      Marem Aoucheva est une juriste spécialisée dans les enquêtes sur la conformité des cryptomonnaies et la blockchain. Elle est connue pour son suivi des délits liés à la cryptographie et pour aider les investisseurs à prouver les origines légitimes de leurs gains.

                      Au sein de l’équipe Crypto Compliance, elle se concentre sur la fourniture de rapports détaillés aux institutions financières et aux autorités pour garantir la transparence et la conformité des transactions cryptographiques​


                      Quels sont les processus et réglementations pour rapatrier des fonds en cryptomonnaies vers un compte bancaire traditionnel ?

                      “Il n’y a pas de processus particulier. C’est vraiment un département complet et classique. A savoir, ils vont vérifier:  

                      1. Le KYC (conformité Know Your Customer c’est-à-dire qui est le client).
                      2. D’où vient l’argent original avant l’investissement en crypto-actifs.
                      3. Qu’est-ce qui s’est passé dans le cadre de l’investissement en crypto-actifs (quelles étaient les entités avec lesquelles la personne a interagi, etc…)

                      Et tout ça, c’est forcément visible sur la blockchain.

                      La particularité et la difficulté des départements de conformité vient de cet aspect qui est assez opaque pour eux, puisqu’ils n’ont ni les outils ni les personnes compétentes pour retracer et vérifier que tout est “propre”. 

                      Alors qu’en réalité, tout ce qui est crypto-actif, c’est beaucoup plus simple de voir tout ce qui s’est passé et la personne ne peut pas mentir. Parce que tout est visible sur blockchain et rien ne peut être caché.

                      Parce que tout est visible sur blockchain et rien ne peut être caché.

                      Ils doivent savoir ce qui s’est passé avec les crypto-actifs, comment vous avez eu la plus-value en crypto-actifs. Mais pour ça, ils ont besoin de compétences, d’experts et d’outils adéquats. Et en termes de réglementation, c’est la réglementation classique, donc tout ce qui est blanchiment d’argent, etc. En fait ce qu’ils veulent savoir c’est :  

                      1. L’origine. Est-ce que les crypto-actifs qui viennent, donc ils sont vendus et la plus-value qui vient, est-ce que l’origine est licite?
                      2. La destination. Où est-ce que va cet argent, in fine? Est-ce qu’il va dans le Dark Web ou est-ce que quand il sort, en euros, il va auprès de la banque, vous comptez faire quoi avec, vous achetez une maison ? 

                      Que ce soit l’origine et la destination, les deux seront vérifiées, mais c’est le reste de la conformité, de la réglementation AML (Anti-Money Laundering) classique. Il y a aussi le GAFI (Groupe d’Action Financière) qui a écrit pas mal d’articles sur ce sujet. Ils ont même créer des standards GAFI qui doivent être respectés avec quoi la personne devrait faire attention…

                      Il ne faut pas oublier le volet fiscal d’ailleurs! C’est quelque chose que les investisseurs oublient souvent. Ils se disent que puisque leurs investissements étaient propres et qu’ils n’ont pas interagi avec le dark web ou d’autres activités illicites, tout est en ordre. Même si ces investisseurs étaient irréprochables, il y a toujours un rapport que l’on donne à un investigateur.

                      Il est aussi crucial que le volet fiscal soit en règle : si quelque chose devait être déclaré ou des taxes devaient être payées, il faut s’en acquitter. La banque vérifiera toujours cet aspect. En d’autres termes, il s’agit de vérifier si la plus-value a été déclarée correctement. C’est une particularité souvent oubliée par les gens, que je voulais souligner ici.”

                      Nous avons écrit également un topic dessus : Les gains en crypto sont ils imposables en Belgique ?

                      Comment les banques traditionnelles interagissent-elles avec les spécialistes de la conformité ?

                      Les banques réagissent de manière assez positive car elles comprennent que nous sommes des spécialistes. Nous leur prouvons cela, car tout ce qui concerne les crypto-actifs est très factuel et technique. L’investigation ne ment pas, il n’y a que l’interprétation qui peut être remise en question. Pour le reste, notre investigation est très parlante. Les banques savent que nous sommes des experts et acceptent nos dossiers de rapatriement de manière assez favorable. De notre expérience, il n’y a jamais eu de refus.

                      L’investigation ne ment pas, il n’y a que l’interprétation qui peut être remise en question

                      Il faut également savoir que chaque banque, néo-banque et établissement financier a sa propre politique d’acceptation des crypto-actifs. Ainsi, une banque X qui accepte aujourd’hui un dossier de rapatriement peut très bien changer d’avis demain, même si vous prouvez l’origine des fonds. Une autre banque pourrait décider de ne plus accepter la plus-value des crypto-actifs. Ces politiques peuvent évoluer dans chaque établissement financier.

                      Cependant, avec l’arrivée de réglementations comme MiCA, nous nous dirigeons vers une démocratisation de ces processus. Les banques deviennent de plus en plus ouvertes à cela, notamment les banques privées et les banques classiques commencent également à s’ouvrir de plus en plus à cette réalité.”

                      Quel est le plus gros montant que vous avez dû rapatrier pour un client ? 

                      “Le plus grand montant de ma pratique en termes de rapatriement, c’était 3 millions d’euros.

                      En ce qui concerne le volet fiscal, nous avons pu démontrer pour un client après investigation que tout était licite sur ses investissements en crypto-actifs. Et chaque année, nous avons pû déclarer plus de 100 millions d’euros de gains.

                      Une fois toute cette étape passée, l’investisseur a pu procéder au rapatriement de ses fonds”

                      Quand doit-on faire appel à un agent de conformité  ?

                      “En fait, si c’est un gros montant, genre 200 000 – 300 000, un truc comme ça, il vaut mieux quand même prévoir l’acheminement. Donc quand tu essaies de rapatrier : 

                      1. Ça passe : Souvent, il n’y a pas de problème et tout se déroule comme prévu.
                      2. Ça casse : Si la transaction rencontre un problème, elle peut être bloquée, et on te posera de nombreuses questions.

                      Quand c’est un gros montant : c’est de pro-activement prévenir la banque et en montrant patte blanche. 

                      Personnellement ce que je conseille souvent quand c’est un gros montant : c’est de pro-activement contacter la banque en les prévenant en disant voilà, c’est de la crypto et en montrant patte blanche. 

                      Par contre, c’est une stratégie qui est quitte ou double. Si tu préviens, il y a moyen qu’il se penche sur l’affaire alors que ça pouvait être rapatrié facilement comme ça sans question.

                      En tous cas, de mon côté, je préfère toujours prévenir, comme ça, il n’y a pas de souci. Et en fait, ça montre ta bonne foi. Mais encore une fois, à voir quel montant, je ne sais pas, parce que ça dépend des banques, où est-ce qu’ils mettent leur niveau d’alerte.”

                      Faut-il attendre d’avoir atteint les 100 000 euros pour venir te voir ?

                      “Non, il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir atteint les 100 000 euros pour venir me voir. Si une personne rencontre un problème avec la banque pour un montant inférieur à 100 000 euros, elle peut toujours me consulter.

                      Si une personne rencontre un problème avec la banque pour un montant inférieur à 100 000 euros, elle peut toujours me consulter.

                      Pour des montants plus faibles, je ne ferai pas une investigation complète, car cela serait trop coûteux. En revanche, je peux réaliser une petite investigation pour fournir un aperçu de ce qui s’est passé avec vos fonds. Cela donnera une visibilité sur la blockchain, même si l’analyse sera limitée par rapport à un rapport complet.

                      Ce rapport simplifié peut être utilisé par la banque et aider à clarifier la situation, même sans toute l’interprétation détaillée. Pour les petits montants, cela devrait généralement être suffisant.”

                      Que se passe-t-il avec les cryptomonnaies ou crypto-actifs après un décès ? 

                      “Les crypto-actifs contrairement à la finance classique, donc contrairement aux euros, lorsqu’une personne décède, il faut absolument que la clé privée soit disponible pour les potentiels héritiers, etc. Il faut que tout cela soit prévu par la personne qui détient les crypto-actifs parce que tout simplement, personne ne pourra avoir accès aux crypto-actifs et donc on ne pourra pas décider du destin de ces crypto-actifs qui restent lorsque quelqu’un décède..

                      Par exemple : quand il y a une succession qui est organisée, les avocats et les curateurs contactent la banque pour obtenir les fonds et pour ensuite appliquer les règles de succession (et aussi appliquer les taxes fiscales). Je n’arrive pas à imaginer comment ça pourrait être possible avec les crypto-actifs puisqu’il n’y a pas d’intermédiaire, il n’y a personne qu’on peut contacter pour récupérer les fonds. 

                      La principale problématique reste l’accès aux fonds. Une fois que la personne est décédée, si elle n’a pas prévu la récupération des fonds […] Il est impossible de récupérer son crypto-portefeuille

                      La principale problématique reste là, c’est l’accès aux fonds. Une fois que la personne est décédée, si elle n’a pas prévu la récupération des fonds avec une clé privée, etc… Il est impossible de récupérer son crypto-portefeuille et donc de le transmettre à sa famille. Ce qu’il faudrait faire, c’est prévoir un testament où l’on met la clé privée ou autre. Elle va devoir les déclarer dans son testament et ça suivra le cours normal de la succession.”

                      Quand un utilisateur perd ses fonds en raison d’une faillite ou défaillance d’une plateforme, que faire ?

                      “Les banques & établissements financiers classiques, qui ont une lourde licence bancaire, ont l’obligation d’avoir 100.000€ de garantie par compte, s’il y a une perte ou autre (c’est le cas pour toutes les banques belges).

                      “Les banques & établissements financiers belges ont l’obligation d’avoir 100.000€ de garantie par compte, s’il y a une perte ou autre.

                      Sinon les plateformes d’échanges internationales n’ont pas le même type de régulation, elles en ont peu ou pas du tout “actuellement”. Je dis bien « actuellement », on verra dans le futur…

                      Si la plateforme d’échange fait faillite, il y a les règles qui s’appliquent et ce sont les règles du droit de société. À savoir, en premier lieu, ils doivent normalement débourser les créanciers. Je parle des actionnaires de la plateforme d’échange, ils doivent d’abord rembourser les créanciers (ce sont les les utilisateurs). Et après, seulement s’il reste quelque chose, ils peuvent se rembourser eux-mêmes. 

                      Par exemple : Le cas de Bit4you… Si tu lis les articles qui sont parus, tu verras qu’ils ont dû rembourser le maximum possible les investisseurs. Et c’est seulement en dernier lieu s’il reste quelque chose qu’ils peuvent se rembourser. Donc ça c’est vraiment les règles classiques qui s’appliquent en Belgique. C’est le cas d’une plateforme d’échange de cryptomonnaie qui était établie en Belgique, donc c’est les règles belge qui sont appliquées (il faut voir par pays ce qui est prévu dans la loi.)”

                      Que faire en cas escroquerie en crypto ? 

                      “Si un client se fait escroquer, il doit rapidement faire appel à un service spécialisé comme le mien pour enquêter et localiser les crypto-monnaies volées. Si les fonds ont été transférés sur une plateforme d’échange légitime, un juge d’instruction peut ordonner de geler le compte ou de révéler l’identité du détenteur.

                      Si la plateforme est régulée et coopère avec les autorités, elle peut être contrainte par le juge de gérer les fonds, de les rembourser ou de fournir des informations sur le compte. Il est crucial d’agir rapidement dans ces situations.

                      Si la plateforme est régulée et coopère avec les autorités, elle peut être contrainte par le juge de gérer les fonds, de les rembourser ou de fournir des informations sur le compte. Il est crucial d’agir rapidement dans ces situations.

                      En revanche, si les fonds se retrouvent sur une plateforme d’échange non régulée, comme celles basées aux Seychelles qui ne collaborent pas avec les autorités, il est très probable que les fonds ne seront jamais récupérés. Ces plateformes échappent souvent aux régulations et peuvent compliquer la récupération des fonds.

                      Actuellement, j’ai un client dont les fonds volés ont été transférés sur des plateformes comme Binance. Dans ce cas, nous attendons les instructions de l’avocat et du juge d’instruction, et ces plateformes coopèrent. Ainsi, il est possible d’intercepter les fonds. 

                      L’essentiel est de localiser rapidement les fonds escroqués, car s’ils sont retirés, il devient très difficile, voire impossible, de les récupérer.« 

                      Interview : Xavier Damman - ReFi

                      Pour parfaire nos ressources et nos informations, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                      Diplômé de l’université catholique de Louvain et de l’université polytechnique de Madrid, Xavier Damman est un entrepreneur belge. Co-fondateur de Storify et d’Open Collective, une plateforme permettant aux communautés open source de collecter et gérer des fonds, il est un fervent défenseur de l’open source et des technologies décentralisées, contribuant activement à l’écosystème Web3.


                      Quels projets Web3 dans le bien commun vous semblent les plus prometteurs et pourquoi?

                      Le projet le plus prometteur, à mon avis, concerne tout ce qui touche au financement collaboratif, notamment des communs, et plus spécifiquement des communs digitaux, car c’est là que tout commence. 

                      « Gitcoin a été la première plateforme dans ce domaine, introduisant le concept de Financement Quadratique. Ils ont débuté avec des primes, puis ont évolué vers le financement quadratique, ce qui est une excellente itération pour soutenir véritablement des projets ayant un large soutien, plutôt que ceux ayant simplement une plus grande capacité à obtenir des dons.

                      source

                      Par exemple : l’idée est qu’un projet bénéficiant d’une donation unique de 10 000 dollars d’une personne fortunée devrait recevoir moins de soutien communautaire qu’un projet ayant reçu 10 000 donations de 1 dollar chacune.

                      Dans ce cas-ci, le deuxième projet a un signal beaucoup plus fort car il implique un grand nombre de personnes, ce qui en fait un bien public pour un large public. Bien que Gitcoin soit excellent, ce n’est clairement pas suffisant. Il y a de nombreux problèmes, notamment le fait que cela soit devenu au fil du temps, un concours de popularité, nécessitant beaucoup de marketing pour récolter des fonds. 

                      L’autre progrès dans ce domaine est le concept de Retroactive Public Good Funding (introduit par Optimism). J’ai beaucoup d’espoir pour cette méthodologie, mais il faudra des années avant qu’il ne se réalise pleinement et atteigne son plein potentiel.

                      Le but de ce concept est de dire que la meilleure façon d’investir l’argent public, ou celui de la communauté, est de rémunérer des réalisations déjà accomplies. Ainsi, on peut évaluer exactement ce qui a été fait, sans se baser sur du marketing, mais sur les résultats concrets livrés. On peut mesurer combien de personnes ont utilisé le service ou le produit, et d’autres critères objectifs. Mais cela crée un nouveau problème…

                      • Comment créer un projet de bien commun si l’on doit attendre qu’il soit construit et couronné de succès avant de recevoir des financements ?
                      • Comment le financer au départ ?

                      Si on peut montrer à travers l’historique que des projets réussis ont reçu des financements rétroactifs importants, cela permettrait à de nouveaux projets d’attirer des investisseurs en leur disant : « Regardez, vous pouvez investir dans mon projet, il y a une forte probabilité que je reçoive des fonds rétroactivement, ce qui vous permettra de réaliser un profit sur votre investissement. »

                      Cela pourrait créer un nouveau marché où, au lieu de convaincre des fonctionnaires pour obtenir des subventions, il faut convaincre les utilisateurs, qui seront les premiers bénéficiaires de ce qui est construit. Cela décentralise la prise de décision sur ce qui doit être financé pour créer des biens communs. C’est pourquoi ces deux concepts me donnent le plus d’espoir pour résoudre le problème crucial du financement et du maintien des biens communs. »

                      La blockchain pourrait permettre de réduire les inégalités financières?

                      « Oui, les inégalités financières constituent un réel problème. L’histoire montre que diverses civilisations se sont effondrées lorsque la disparité des richesses est devenue ingérable. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation similaire, accentuée par le développement des technologies et de l’intelligence artificielle. Ces avancées permettent de créer des start-ups avec seulement deux ou trois employés, ce qui conduit à une concentration de richesses de plus en plus importante. Cela exacerbe les inégalités, ce qui est un problème majeur.

                      Je pense que le véritable problème des inégalités est en fait un problème d’allocation des ressources. Nous vivons en société, en communauté, et certaines personnes au sein de nos communautés ont une plus grande capacité à pouvoir récolter des richesses.

                      Je pense que le véritable problème des inégalités est en fait un problème d’allocation des ressources. Nous vivons en société, en communauté, et certaines personnes au sein de nos communautés ont une plus grande capacité à pouvoir récolter des richesses.

                      Le problème actuel est de savoir comment redistribuer cette richesse : est-elle capturée et conservée par un nombre restreint de personnes qui s’isolent, ou existe-t-il une méthode pour redistribuer cette richesse au sein de la communauté et de la société ? Pour cela, il faut changer les règles du jeu et réinventer le système économique. Le Web3, l’internet des monnaies, représente pour moi la plateforme idéale pour créer de nouveaux modèles économiques. C’est une pièce du puzzle absolument fondamentale dont nous devons nous emparer rapidement pour EXPÉRIMENTER et TESTER.

                      Le Web3 , l’internet des monnaies […] est une pièce du puzzle absolument fondamentale dont nous avons besoin pour EXPÉRIMENTER,TESTER […] et INVENTER de nouvelles économies.

                      Ce processus est très complexe, semblable à la création de jeux massivement multi-joueurs, où nous devons inventer de nouvelles économies. Ce n’est pas facile, mais la meilleure approche est d’essayer, de tester et de voir ce qui fonctionne. Il n’existe probablement pas de solution unique pour tous. Différentes communautés et régions devront adopter divers modèles économiques en fonction de leurs besoins. C’est pourquoi je crois que le Web3 est essentiel pour l’expérimentation de nouveaux modèles économiques plus régénérateurs, permettant une meilleure allocation des ressources et une réduction des inégalités.

                      Quels sont les principes fondamentaux de la finance régénérative (ReFi)  ?

                      Le principe de ReFi (Regenerative Finance), ou Native Finance, est de créer un nouveau monde financier dont le but n’est pas l’accumulation de capital entre quelques mains, ce qui accentue les inégalités, ni la croissance du PIB comme unique métrique. Au contraire, il s’agit d’utiliser la finance pour améliorer l’allocation des ressources et optimiser des objectifs autres que la simple croissance du PIB, tels que la séquestration du carbone ou la préservation de la biodiversité. L’objectif est de régénérer notre planète, notre environnement et nos communautés.

                      Lien pour en savoir plus : https://www.coindesk.com/fr/opinion/2022/12/15/the-next-step-in-the-evolution-of-web3-regenerative-finance/

                      L’objectif est de régénérer notre planète, notre environnement et nos communautés.

                      La question est donc de savoir comment mettre en place de nouveaux systèmes d’incitation et économiques pour régénérer ces différentes ressources. C’est l’essence même de ReFi, qui est complémentaire à DeFi (Decentralized Finance).

                      Source

                      La DeFi se compose des primitives financières comme Uniswap, qui permet d’échanger des tokens de manière totalement décentralisée entre différents projets. La ReFi tire parti de la DeFi, pour régénérer les ressources nécessaires à notre bien-être collectif.

                      Peut-on participer activement à la ReFi ? Est-ce du militantisme numérique ?

                      Oui, n’importe qui peut nous rejoindre c’est ca qui est magnifique avec la DeFi, la ReFi, etc… C’est que c’est l’Internet, c’est le Web en général comme pour son évolution (le Web3), c’est comme l’internet, n’importe qui, n’importe quel citoyen peut le rejoindre, pas besoin de demander la permission. Et j’invite vraiment tout le monde à venir tester, à apprendre, à venir jouer, c’est une façon d’apprendre.

                      Alors c’est effectivement un peu militant aujourd’hui, parce qu’il faut reconnaître que ça reste quand même compliqué. C’est comme au début de l’internet où il fallait vraiment le vouloir.

                      Alors c’est effectivement un peu militant aujourd’hui, parce qu’il faut reconnaître que ça reste quand même compliqué. C’est comme au début de l’internet où il fallait vraiment le vouloir : acheter un modem, payer à la minute. Je me rappelle, quand j’avais environ 14 ans, mes parents ne comprenaient pas pourquoi je chattais sur ICQ (Chat Online), alors que je pouvais juste téléphoner à mon ami, ce qui aurait été plus facile et rapide. C’est aussi du militantisme d’une certaine façon : je croyais à l’internet, je voulais l’utiliser, apprendre, même si je pouvais faire quelque chose de plus facile en utilisant le téléphone. Je voulais passer par l’exercice de créer une connexion internet, apprendre les différents outils existants.

                      Aujourd’hui, c’est exactement où nous en sommes avec le Web3. C’est encore compliqué, mais nous sommes là pour apprendre, et surtout, cela ouvre l’esprit à d’autres façons d’opérer. Cela nous donne des outils pour créer du nouveau contenu qu’il n’était pas possible de faire avant ou pas aussi facilement. Avant l’internet, si je voulais créer mon magazine (ce que j’ai fait à l’époque), il fallait imprimer, distribuer manuellement. Avec Internet, nous avons pu créer des blogs, ce qui a permis de changer les monopoles des idées partagées au sein de la population.

                      De nos jours, il y a un monopole sur le système économique et sur ce qui a de la valeur économiquement. Même si cela prend plus de temps et que c’est plus compliqué d’utiliser le nouvel internet des monnaies, je pense que cela vaut la peine pour apprendre, casser ce monopole et créer de nouvelles façons d’allouer des ressources. Cela sera beaucoup moins inégal et permettra de régénérer non seulement la croissance, mais aussi le bien-être de notre société.

                      Qu’est ce que le Commons Hub à Bruxelles, quelles sont les ambitions ?

                      Le Commons Hub est un nouvel endroit à Bruxelles, juste en face de la gare centrale, que nous apprenons à gérer en commun. C’est un espace de coworking et un lieu d’événements où l’on peut organiser des séminaires et des conférences, le tout sur le thème des communs. Le but est d’apprendre comment gérer ensemble des ressources communes.

                      Le but est d’apprendre comment gérer ensemble des ressources communes.

                      C’est quelque chose que nous avons perdu avec le temps. Avant l’avènement des États-nations, nous gérions les choses en commun. Puis, avec la révolution industrielle et le capitalisme, nous avons appris à privatiser, à diviser les terres pour qu’elles aient des propriétaires individuels. Nous avons remplacé notre capacité à gérer les ressources en commun par un système économique transformant tout en transaction. De ce fait, nous avons oublié les effets secondaires de l’utilisation des ressources.

                      Le but du Commons Hub est de créer un espace où nous pouvons réunir la communauté des personnes désireuses de redévelopper les communs, et organiser des événements pour réapprendre à gérer des choses en commun.

                      Et du coup, pour Work2Work, nous-mêmes allons gérer ce lieu en tant que commun. Cela est étroitement lié au Web3, qui implique la création de communs et de coopératives digitales, comme les DAO (Decentralized Autonomous Organizations). Nous voulons gérer ce Commons Hub en tant que DAO.

                      C’est un espace de jeu pour apprendre : apprendre à créer une coopérative digitale, à gérer un lieu en commun, à faire quelque chose non pas pour une entreprise privée, mais pour la communauté. Plus ce lieu connaîtra de succès, plus la communauté en bénéficiera. C’est une aventure qui vient de commencer. Nous avons récemment ouvert et obtenu l’accès au bâtiment le 1er juin. Nous avons organisé notre premier événement, Regen Village, à côté d’EthCC, la plus grande conférence européenne sur la crypto et l’univers Ethereum, qui a rencontré beaucoup de succès.

                      Nous sommes impatients de voir comment tout cela va se développer et nous invitons tout le monde à rejoindre l’aventure sur commonshub.brussels.

                      Le citizen Wallet est un nouvel outil pour remplacer les monnaies locales ? 

                      « Le CitizenWallet est un projet open source que j’ai lancé il y a un peu plus d’un an avec Kevin, et maintenant Jonas, et une communauté qui se développe autour de nous.

                      Quel est le but ? Créer un crypto wallet pour les citoyens, comme son nom l’indique.

                      Pourquoi ? Parce que jusqu’à présent, les crypto wallets sont assez compliqués. Il y a eu deux générations :

                      • La première génération, comme MetaMask, était destinée aux personnes techniques.
                      • La deuxième génération est conçue pour les personnes qui ont de l’argent et investissent sur les marchés crypto.

                      Cela reste compliqué pour ceux qui n’ont pas des milliers d’euros à investir. Les interfaces sont souvent encombrées de divers tokens et affichent des prix en euros ou en dollars. L’idée de l’internet des monnaies et des tokens est qu’ils devraient idéalement être entre les mains des citoyens. Or, la majorité des citoyens ne sont pas intéressés par investir en bourse, surtout la bourse crypto.

                      L’idée de l’internet des monnaies et des tokens est qu’ils devraient idéalement être entre les mains des citoyens. Or, la majorité des citoyens ne sont pas intéressés par investir en bourse, surtout la bourse crypto.

                      Nous avons donc créé un crypto wallet pour les utilisateurs non-tech. La spécificité de CitizenWallet est que lorsqu’on le télécharge, on rejoint une communauté, et le wallet se configure automatiquement pour cette communauté. Ainsi, l’utilisateur n’est pas distrait par les 36 000 fonctionnalités des applications de crypto-trading.

                      Le but du CitizenWallet est de permettre uniquement de recevoir et envoyer le token de la communauté à laquelle on appartient. C’est ça, le CitizenWallet. Un des objectifs est de permettre à n’importe quelle communauté de créer son propre token, sa propre monnaie. Ce n’est pas un outil pour remplacer les monnaies locales, mais pour les aider ou pour développer de nouvelles monnaies locales et des monnaies alternatives. Par exemple, des tokens pour une coopérative, où les membres reçoivent des tokens quand ils contribuent (pex : en réalisant des shifts) et peuvent ensuite les échanger.

                      Le CitizenWallet est un outil open source permettant à n’importe quelle communauté de créer son token, sa monnaie, ou de convertir une monnaie locale existante en crypto. Le wallet aide la communauté à utiliser, échanger et gérer ces tokens.

                      Par exemple, avec la communauté DAO.brussels, nous avons créé un stablecoin, l’EurB, pour Bruxelles. Un EuroB équivaut à un euro et est utilisé lors des Crypto Wednesdays, tous les premiers mercredis du mois, au Commons Hub. Les gens peuvent facilement acheter des EuroB et les mettre sur leur téléphone portable avec le CitizenWallet. Nous avons aussi créé des NFC wallets pour permettre à ceux sans téléphone de recevoir et dépenser les tokens de la communauté.« 

                      As-tu peur que cela tombe dans l’oubli comme les monnaies locales ?

                      Personnellement, la Zinne, tout comme les 5000 autres monnaies locales en Europe, me rappelle un peu le Couchsurfing avant l’arrivée d’Airbnb. Ce sont principalement des activistes, avec une super ambiance et de super personnes. Mais parce qu’ils sont des activistes, ils ne se préoccupent pas trop si l’expérience utilisateur n’est pas géniale. Ils sont prêts à passer par toutes ces étapes compliquées.

                      Le but ici est vraiment de créer, en utilisant le Web3, l’open source et l’open data, un écosystème d’outils amusants et faciles à utiliser. Par exemple, des bracelets ou porte-clés NFC, mais aussi des affichages en temps réel du nombre de transactions. L’objectif est de rendre l’expérience utilisateur bien plus agréable pour toucher un plus grand nombre de personnes que les seuls activistes.

                      Est-ce que cela va marcher ? Je ne sais pas, mais il faut essayer. Il faut apprendre du passé et tenter quelque chose de différent. Comme disait Einstein : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». Il faut itérer, essayer de nouvelles méthodes (et outils) jusqu’à ce que cela fonctionne. Il est urgent de trouver un nouveau modèle économique aligné avec les besoins actuels, ceux de la nature et de notre communauté locale.

                      En ce qui concerne la Zinne, mon souhait est de travailler avec eux. J’ai moi-même contribué en tant que volontaire dans le collectif qui s’occupe de la Zinne. J’espère qu’un jour, ils adopteront ces nouvelles technologies et je ne peux pas non plus leur imposer cela. Ma porte est toujours ouverte, et dès qu’ils seront prêts, je serai plus qu’heureux de collaborer avec eux.

                      Aujourd’hui, la Zinne utilise une technologie créée il y a plus de 19 ans, Cyclos, dont l’expérience utilisateur n’est plus à la hauteur des attentes actuelles…

                      Il est important que chacun participe et contribue avec sa pierre à l’édifice. Il faut abandonner cette vieille mentalité de compétition. Il n’y a pas de gagnant unique ; nous devons passer d’une monoculture de monnaie unique à une permaculture de nombreuses monnaies différentes.

                      Il n’y a pas de gagnant unique ; nous devons passer d’une monoculture de monnaie unique à une permaculture de nombreuses monnaies (numériques) différentes.

                      Je pense qu’à l’avenir, à Bruxelles, il y aura de la place pour tout les initiatives : la Zinne, pour l’Euro-Brussels, pour des tickets repas végétariens à faible empreinte carbone, des tickets de sport, et bien plus encore. je me répète mais la seule limite est notre imagination! »

                      Interview: MonsieurTK - Minage

                      Dans le cadre de notre magazine, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                      Kevin Klich est un youtubeur francophone postant des vidéos de vulgarisation autour du minage de cryptomonnaie. Reconnue par ses pairs, il partage ses astuces, découvertes et tutos sur sa chaîne. Il partage aussi son expertise au travers d’articles et de conférences, notamment à HEC Liège.


                      Quels sont les principaux matériels (hardware) utilisés pour le mining, et comment ont-ils évolué au fil du temps ?

                      MonsieurTK : « Il faut savoir que le minage c’est le nom qui est lié à tout ce qui va être le mécanisme de preuve de travail ou « proof-of-work »(comme le bitcoin). C’est le nom d’une grande famille parce que derrière « proof-of-work » se trouvent plusieurs autres catégories de minage. On retrouve notamment

                      1. Le minage ASIC qui sont des machines spécialement conçu et dédié pour le minage de bitcoin.
                      2. Le minage par carte graphique (GPU), qui était très populaire de 2016 à 2023, notamment pour miner de l’Ethereum. 
                      3. Le minage par processeur (CPU)  
                      4. Et celui par disque dur (stockage alloué pour la blockchain) c’était tendance, il y a 2 ans, maintenant c’est devenu marginal.

                      Si on devait classer ces différentes catégories de minage du plus facile au plus compliqué :  

                      • On pourrait dire d’une certaine façon que le minage processeur est le plus simple, on en trouve dans n’importe quel ordinateur que l’on retrouve sur le marché.
                      • Le minage par carte graphique (GPU), s’adresse déjà à un public un peu plus restreint,  plutôt les ordinateurs de type gamer et autres. 
                      • Le minage ASIC, là c’est vraiment du matériel qui a été pensé et développé pour le minage et du coup qui coûte beaucoup plus cher, qui là s’adresse plutôt aux professionnels.

                      Cette évolution résulte de la « course à l’armement » pour augmenter la puissance de minage. Satoshi Nakamoto a initialement miné avec un simple processeur. Avec l’augmentation des mineurs, la puissance de calcul nécessaire a conduit au minage GPU, puis aux ASICs pour augmenter leur productivité. Cependant, des cryptomonnaies comme Monero ont résisté à cette tendance en restant accessibles aux mineurs individuels, empêchant le développement d’ASICs pour leur réseau. C’est pas parce que c’est ASIC que c’est mieux, les différentes méthodes ont leurs avantages et leurs inconvénients »

                      Quelles sont les principales tendances technologiques qui façonneront le Web3 dans les cinq prochaines années ?

                      C’est relativement complexe de répondre parce ça évolue à une vitesse de dingue. Il y a encore quelques années, tout le monde parlait de la vague des métavers, des NFT, c’était vraiment les sujets à la mode. Cependant, on remarque qu’aujourd’hui les NFT et les métavers de manière générale, sont devenus un petit peu “has-been”, sans le côté péjoratif bien entendu. Jusqu’à preuve du contraire, on n’a pas vraiment une tendance de fonds qui s’est installée. Actuellement, on est fort sur tout ce qui est la DePIN (le fait de fournir de la puissance de calcul pour les infrastructures décentralisées) , l’IA (particulièrement depuis l’arrivée de ChatGPT), et la tokenisation des actifs réels. Mais voilà, d’ici cinq ans, il y aura peut-être quelque chose de totalement nouveau, de beaucoup plus intéressant ou autre.

                      Selon moi, c’est très difficile de donner une tendance sur les cinq prochaines années. Je pense déjà qu’il faudrait se baser sur des évolutions en termes de cycles des cryptomonnaies. Et là, c’est vrai qu’on peut distinguer les 3 domaines: 

                      • Les infrastructures décentralisées. (DePIN pour Decentralized Physical Infrastructure)
                      • L’intelligence artificielle.
                      • La tokenisation des actifs-réels. (RWA pour Real World Asset)

                      Mais comme je dis, si ça se trouve, on a un narratif qui va sortir de nulle part et qui va venir rafler la mise. Et peut-être que ces différents narratifs-là seront un peu passés de mode, comme les métavers et les FD en leur temps.

                      Quels sont les défis ou les risques associés au minage de cryptomonnaies que les débutants devraient connaître ?

                      Le mieux c’est vraiment de commencer petit puis de s’agrandir plutôt que de vouloir foncer tête baissée et se lancer dans des projets d’envergure.

                      « La première chose c’est de savoir dans quoi on s’engage. Typiquement si mettre les mains dans le cambouis, chercher des problématiques plutôt hardware et autres vous pose problème, effectivement ça peut ne pas être un domaine particulier.

                      Le premier problème c’est de bien savoir dans quoi on se lance et dans ce que ça peut amener comme conséquence. Quand on débute, la première chose à faire c’est de s’informer et se former. Commencez avec une petite installation, car le fonctionnement de base est similaire à celui des plus imposantes. Cependant il y a d’autres contraintes qui interviennent, bien entendu le bruit la chauffe et la gestion de l’électricité mais au niveau du fonctionnement de la configuration et de tout ce qui concerne ce sera a priori pas très différent.

                      Le mieux c’est vraiment de commencer petit puis de s’agrandir plutôt que de vouloir foncer tête baissée et se lancer dans des projets d’envergure. Si vous avez un budget conséquent mais peu de connaissances, il est crucial d’être aidé par quelqu’un d’expérimenté dans le minage. »

                      Quelles sont les tendances actuelles dans le domaine du minage de cryptomonnaies, et quelles prévisions pour l’avenir proche ?

                      « Effectivement, le fait qu’Ethereum ait changé de système de vérification du proof-of-work vers le Proof of Stake, ça a été un changement majeur dans l’écosystème. N’importe qui pouvait se lancer, miner de l’ETH, et était certain d’être rentable. Parce qu’à l’heure actuelle, c’est un des plus rentables possible.

                      Depuis ce changement, il est difficile de trouver un remplaçant rentable. Certains projets émergent parfois, mais leur rentabilité varie au niveau de leur blockchain, leur infrastructure et notamment leur minage.

                      Aujourd’hui, on fait plutôt du spec-mining à la place du minage à l’ancienne… Où tout le monde minait de l’ETH et c’était facilement rentable pour tout le monde

                      Mais attention encore une fois c’est un instant T et cela peut grandement varier. Soit on est vraiment un gros mineur et on mine du bitcoin sans prise de tête et on fait ce qu’on fait depuis des années et ça fonctionne très bien et c’est top, à condition bien entendu d’avoir un tarif électrique très intéressant. Soit on fait ce qu’on appelle du « spec-mining » (spéculative mining), c’est-à-dire de miner des cryptomonnaies très jeunes, très tôt, des cryptomonnaies qui viennent de sortir, bien souvent qui ne sont même pas disponibles sur les plateformes d’échange crypto. Il n’y a même pas la possibilité de les acheter, la seule façon d’en obtenir c’est via le minage.


                      L’intérêt à l’heure actuelle, c’est de miner ces cryptomonnaies-là un petit peu avant tout le monde et d’en accumuler beaucoup en espérant qu’elles prennent de la valeur parce qu’elles deviennent légitimes. Aujourd’hui, on fait plutôt du spec-mining à la place du minage à l’ancienne… Où tout le monde minait de l’ETH et c’était facilement rentable pour tout le monde et ça s’arrêtait là. »

                      Est-ce que le minage de cryptomonnaie comme le bitcoin est écologique ?

                      On peut dire que même si le minage de Bitcoin consomme de l’énergie, il utilise principalement des surplus d’énergies renouvelables.

                      « Alors écologique, non… En gros ce qu’il faut retenir c’est que le minage de bitcoin consomme de l’énergie par son principe de fonctionnement. Ce qu’il faut savoir, c’est que comme toute activité humaine, le minage de Bitcoin va consommer d’énergie, au même titre que faire tourner les serveurs pour regarder Netflix, Amazon, Amazon Prime, etc.

                      Le Bitcoin a surtout ce gros avantage que les mineurs vont plutôt se tourner vers les sources d’énergie qui sont en surproduction ce qui en fait l’énergie la moins chère, Effectivement, peut-être qu’en Europe, la quantité d’énergie on va dire disponible est un peu faible ou pas suffisante, mais dans le reste du monde c’est pas du tout le cas et on a de nombreux pays qui ont des surplus d’énergie et qu’on ne sait pas où stocker l’électricité. »

                      « C’est ce qui fait la force des mineurs. Ils vont aller trouver ces pays, ces entreprises qui ont de l’électricité qui est perdue et ils vont leur racheter à un prix bien sûr très intéressant et en échange placer leurs installations à côté et vous rémunérer pour ça.

                      Et, chose étonnante, ce sont principalement les énergies renouvelables parce que justement, elles vont produire de l’énergie dans des moments où on en a besoin et d’autres pas du tout. Typiquement, les panneaux solaires, en été, vont produire énormément d’électricité, sauf que les foyers vont en consommer beaucoup moins, parce que justement, il fait beau, il fait chaud, donc on ne fait pas tourner le chauffage, on fait tourner beaucoup moins d’appareils électroménagers et autres.

                      On estime que 60 à 75% de l’énergie utilisée pour le minage de Bitcoin provient de sources renouvelables.

                      On estime que 60 à 75% de l’énergie utilisée pour le minage de Bitcoin provient de sources renouvelables. On peut dire que même si le minage de Bitcoin consomme de l’énergie, il utilise principalement des surplus d’énergies renouvelables, ce qui peut être vu comme une utilisation écologique de ces ressources. »

                      Interview: Faustine Fleuret - Régulation

                      Dans le cadre de notre magazine, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                      Ici, nous parlerons de Faustine Fleuret, l’actuelle présidente de l’ADAN (Association pour le Développement des Actifs Numériques) depuis 2021. Après avoir été diplômée en économie-finance, elle rejoint l’Association française des marchés financiers (AMAFI), où elle initie le développement de l’expertise blockchain et fonde le groupe « Actifs numériques ».

                      Parallèlement, elle enseigne depuis 2017 à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne : les produits dérivés et la gestion des risques, puis la Fintech.


                      Les régulations internationales contribuent-elles à sécuriser l’écosystème Web3 en respectant la décentralisation & la confidentialité ?

                      « Première chose importante, la réglementation du Web3 est une réglementation avec de nombreuses sous réglementations. Aujourd’hui, il est impossible de réglementer TOUT le Web3 avec un seul texte qui serait pertinent pour l’ensemble des cas d’usage. 

                      D’ailleurs, si on regarde ce qui a été fait, c’est d’abord les cas d’usage financiers autour des crypto-actifs qui ont fait l’objet de travaux réglementaires et à partir de maintenant, il y a beaucoup d’autres applications qui vont devoir faire l’objet d’un tel travail pour sécuriser l’écosystème Web3, adapter à chacune des applications que l’on peut avoir derrière le Web3 : 

                      1. Les autres applications financières non couvertes à date par la règlemention,
                      2. les applications non-financières
                      3. les applications décentralisées. (Uniswap, Aave,…)

                      Cela veut dire aussi, ne pas mettre tous les œufs dans le même panier, ne pas couvrir le Web3 par un seul texte de réglementation qui ne serait donc pas adapté à l’ensemble. Il faut aller de façon beaucoup plus granulaire dans la construction de textes, de réglementations, de lois qui vont avoir un champ d’application très spécifique. Ce qui a été par exemple fait avec la réglementation européenne MiCA (Market in Crypto Assets Regulation), son champ d’application ne concerne que les marchés de crypto-actifs et typiquement cela ne va pas couvrir :

                      • Les nouveaux jeux vidéo Web3,
                      • La tokenisation des actifs financiers & actifs physiques (RWA),
                      • La finance décentralisée / sans intérmediaire.

                      Le but d’avoir une granularité dans les réglementations est de respecter et maintenir la co-existence d’une innovation intermédiée et d’une innovation décentralisée dans le Web3.

                      En ce sens, on peut avec cette granularité respecter la décentralisation et la confidentialité. Le but d’avoir une spécificité dans les réglementations est de respecter l’existence à la fois d’une innovation centralisée et d’une innovation décentralisée dans le Web3. Et un texte de loi venant réglementer la finance décentralisée devra respecter le fonctionnement de la décentralisation pour être vraiment efficace afin de vraiment sécuriser et continuer à développer solidement l’écosystème Web3. 

                      Comment la confidentialité peut être respectée? Une fois encore, ça va dépendre de la très bonne granularité qu’il faut qu’il y ait dans les réglementations qui vont couvrir aujourd’hui et demain le Web3, en fonction des parties prenantes impliquées comme les intermédiaires de marché et les protocoles. Des règles qui sont adaptées à ces entités, et surtout des règles qui ne vont pas trop loin dans la limitation de certaines libertés, et notamment les menaces sur la vie privée des utilisateurs. 

                      Au-delà de la granularité, la condition d’une réglementation efficace va être la proportionnalité. C’est en effet un enjeu qui va être beaucoup plus large que la réglementation de la crypto, mais c’est un enjeu de la réglementation en général. Comment concilier la nécessité de laisser se développer une industrie jeune en ne l’assommant pas d’exigences trop lourdes, un besoin de partage d’informations entre les acteurs et les régulateurs à des fins de lutte contre la criminalité financière, à des besoins de stabilité financière, à des besoins de protection de l’investisseur, comment concilier les besoins qu’il peut y avoir d’un point de vue de ces objectifs qui sont louables avec une confidentialité qui est souhaitable et qui est nécessaire dans la vie quotidienne des citoyens ?

                      Comment concilier les besoins du point de vue des objectifs de la réglementation qui sont louables pour les régulateurs avec une confidentialité qui est souhaitable pour les citoyens ?

                      Tableau des points-clés :

                      Pour répondre à ta question, deux grandes caractéristiques qu’une réglementation doit pouvoir revêtir : 

                      1. La granularité
                      2. La proportionnalité pour garantir qu’on atteint les objectifs de la réglementation que l’on souhaite, sans menacer ni la croissance, ni l’innovation ni les libertés des citoyens. »

                      Quels modèles de régulations semblent les plus efficaces pour protéger les utilisateurs et investisseurs en EU ou USA?

                      « Il est certain que les approches et les rythmes de développement de la réglementation varient considérablement selon les régions du monde. L’Europe, par exemple, est actuellement en tête, étant la région la plus avancée en matière de réglementation par rapport aux autres grandes économies mondiales. 

                      Même au sein de l’Europe, on observe des différences de rythme. La France, en particulier, a joué un rôle moteur dans la construction de la réglementation européenne, illustrant comment des stratégies et des rythmes distincts peuvent influencer la structuration de l’industrie.

                      Ce rythme accéléré peut aussi freiner la croissance des acteurs du marché, alors qu’une approche plus lente permet aux entreprises de se développer sans les contraintes immédiatement trop lourdes de conformité réglementaire..

                      Réglementer rapidement peut offrir l’avantage de structurer plus vite une industrie professionnelle, crédible, et sérieuse, car soumise à des normes claires. Cependant, ce rythme accéléré peut aussi freiner la croissance des acteurs du marché, alors qu’une approche plus lente permet aux entreprises de se développer sans les contraintes immédiates de conformité réglementaire. Mais cette lenteur comporte aussi des risques, notamment pour les utilisateurs, car elle peut offrir plus d’opportunités aux acteurs mal intentionnés.

                      Récapitulatif : 

                      Avantages et Inconvénients de la Rapidité de Réglementation

                      • Avantages :
                        • Structurer rapidement une industrie crédible et sérieuse.
                        • Imposer des normes claires dès le départ.
                      • Inconvénients :
                        • Risque de freiner la croissance des acteurs du marché.
                        • Réduction de la capacité des entreprises à se développer sans contraintes réglementaires immédiates.

                      Risques liés à une Réglementation Lente 

                      • Avantages : Permet aux entreprises de se développer librement sans les coûts immédiats de conformité.
                      • Inconvénients : Augmente le risque pour les utilisateurs, car les zones moins réglementées peuvent favoriser les acteurs mal intentionnés.

                      Approches Réglementaires Différentes :

                      • Europe :
                        • Approche ad hoc : Réglementation spécifique pour les cryptomonnaies, considérées comme une nouvelle classe d’actifs.
                      • États-Unis :
                        • Approche au cas par cas : Pas de cadre réglementaire spécifique pour les crypto-actifs, ce qui crée une incertitude pour les entreprises quant à la manière de se conformer.

                      Conditions pour une Réglementation Efficace :

                      1. Adaptation : Une réglementation doit être adaptée aux réalités de l’industrie pour être efficace. Sinon, elle pourrait décourager les entreprises de s’y conformer.
                      2. Existence d’acteurs conformes : Il est crucial d’avoir un nombre suffisant d’entreprises solides pour appliquer les normes. Sans cela, les efforts pour protéger les utilisateurs risquent d’être inefficaces.

                      Les stratégies divergent à l’échelle internationale et se manifestent également dans la manière dont l’innovation est perçue : 

                      • En Europe, l’approche a consisté à réglementer les cryptomonnaies de manière ad hoc, en les considérant comme une nouvelle classe d’actifs, nécessitant des règles spécifiques. 
                      • Aux États-Unis, la situation est très différente. Il n’existe pas encore de catégorie spécifique pour les crypto-actifs ni de statut dédié pour les acteurs du marché crypto. Là-bas, la réglementation se fait souvent au cas par cas, ce qui crée un climat d’incertitude pour les entreprises, car elles ne savent pas toujours comment se conformer aux exigences réglementaires ou même quelles sont ces exigences.

                      En termes d’efficacité, une réglementation doit avant tout être adaptée aux réalités de l’industrie. Une réglementation inadaptée risque d’être inefficace, voire contre-productive, en décourageant les entreprises de se conformer. C’est pourquoi l’approche européenne, qui prend en compte la spécificité des cryptos et des technologies sous-jacentes, est plus appropriée. Cependant, cette efficacité dépend aussi de l’existence d’un nombre suffisant d’acteurs à réglementer. Si une réglementation est trop stricte et freine le développement des entreprises, les utilisateurs pourraient se tourner vers des services situés dans des zones moins réglementées, et donc moins protectrices.

                      Sans ces « champions » à réglementer, les efforts pour protéger les utilisateurs risquent d’être vains, car il n’y aura personne pour appliquer les normes établies.

                      Il est crucial qu’il y ait des entreprises solides et conformes aux règles pour que ces réglementations soient réellement appliquées et efficaces. Sans ces « champions » à réglementer, les efforts pour protéger les utilisateurs risquent d’être vains, car il n’y aura personne pour appliquer les normes établies. »

                      Quelle est votre perspective sur l’avenir de la réglementation mondiale des cryptomonnaies et du Web3 dans les cinq à dix prochaines années ?

                      « Le message le plus important que j’aimerais faire passer, c’est que la réglementation du Web3 est loin d’être achevée ! Nous ne sommes qu’au début. Bien que l’Europe ait adopté MiCA, il est faux de penser que le travail est terminé. En réalité, MiCA est une réglementation qui se concentre sur les marchés centralisés de crypto-actifs, mais le Web3, c’est bien plus que cela.

                      Réglementer l’ensemble du Web3 implique de couvrir une variété de cas d’usage, ce qui demande encore beaucoup de travail. MiCA ne couvre pas tout, et de nombreux autres acteurs vont être confrontés à des réglementations qui n’existent pas encore aujourd’hui. De plus, il est possible que tous les cas d’usage du Web3 n’aient pas encore émergé, et que nous ne connaissions pas encore toutes les innovations à venir. Cela signifie que nous devrons encore imaginer d’autres cadres réglementaires pour ces nouvelles innovations.

                      Deux grandes tendances sont à surveiller. l’apparition de nouvelles réglementations […] et le renforcement des réglementations existantes.

                      Ainsi, dans les cinq à dix prochaines années, deux grandes tendances sont à surveiller. D’une part, l’apparition de nouvelles réglementations pour des cas d’usage qui ne sont pas encore couverts par les régulateurs à l’échelle mondiale. 

                      D’autre part, l’amélioration et le renforcement des réglementations existantes, notamment MiCA. De la même manière que MiCA ne régit pas tout le Web3, il ne sera pas non plus le seul texte à encadrer les marchés de crypto-actifs. Nous sommes encore loin d’un cadre réglementaire complet.

                      Actuellement, en Europe, nous avons plusieurs textes clés notamment :

                      • MiCA, qui encadre les marchés de crypto-actifs.
                      • Le régime pilote pour les infrastructures de marché DLT, qui aménage les conditions d’exemption de certaines règles financières classiques pour les security tokens, c’est-à-dire les instruments financiers tokenisés.
                      • La réforme en matière de lutte contre le blanchiment (AML) et le financement du terrorisme, qui a été adoptée et entrera progressivement en application. Ces textes concernent principalement les acteurs du marché crypto.

                      En plus de cela, nous savons que des réglementations pour la finance décentralisée (DeFi) et les NFT sont en préparation. Cela a été décidé car MiCA n’était pas le texte approprié pour encadrer ces domaines. L’Europe a reconnu cette limitation et travaille désormais sur des pistes de réglementation pour ces innovations, qui devraient être partagées prochainement par la Commission européenne.

                      En France, nous avons même pris une longueur d’avance avec l’adoption d’une réglementation pour les jeux vidéo Web3 au printemps. Ce cadre national pourrait inspirer la Commission européenne dans sa réflexion sur la réglementation de certains cas d’usage des NFT, notamment ceux liés aux jeux vidéo Web3.

                      l’Europe continuera à développer ses cadres réglementaires, et d’autres grandes régions économiques mondiales devront suivre

                      Pour résumer, l’Europe, qui est en avance sur ces questions, continuera à développer ses cadres réglementaires, et d’autres grandes régions économiques mondiales devront suivre. Le cadre complet de la réglementation des cryptomonnaies et du Web3 va continuer à s’étendre au-delà des marchés crypto-actifs, car c’est ce domaine qui a été le plus travaillé jusqu’à présent.

                      1. Extension du périmètre : Les réglementations couvriront de plus en plus de cas d’usage au fur et à mesure que de nouvelles innovations émergeront.
                      2. Renforcement des réglementations existantes

                      Avec l’entrée en vigueur de MiCA à la fin de l’année, il est clair que ce n’est que le début. La réglementation continuera d’évoluer, de se renforcer, et de s’adapter aux besoins du marché. Les régulateurs, quant à eux, continueront d’ajuster et de compléter MiCA avec des règles ou des textes additionnels au fil du temps. »

                      Quelles différences entre les plateformes de cryptomonnaies ?

                      Effectivement, chaque plateforme d’échange a ses propres caractéristiques distinctes qui peuvent influencer votre choix. Voici quelques points supplémentaires à considérer :

                      1. Interface utilisateur et facilité d’utilisation :

                      Certaines plateformes comme Swissborg et Crypto.com offrent une interface conviviale, notamment sur les appareils mobiles (GSM). Cela peut être un avantage pour ceux qui privilégient une expérience utilisateur fluide et intuitive.

                      2. Frais d’échange :

                      Les frais d’échange peuvent varier d’une plateforme à l’autre. Il est essentiel de comparer les frais de transaction pour choisir une plateforme qui correspond à votre budget et à vos besoins. (par exemple sur coinbase, crypto.com, swissborg, les frais sont chères)

                      3. Rapidité de la plateforme :

                      La rapidité de traitement des transactions peut différer selon les plateformes. Certaines offrent une exécution rapide des ordres, tandis que d’autres peuvent être plus lentes en raison de la congestion du réseau ou d’autres facteurs.

                      4. Méthodes de dépôt d’argent :

                      Chaque plateforme propose différentes options de dépôt d’argent, telles que les virements bancaires, les cartes de crédit, voire d’autres méthodes de paiement spécifiques à chaque région. Choisissez une plateforme qui offre des méthodes de dépôt pratiques et sécurisées pour vous.

                      5. Protections contre le hacking :

                      Malgré les mesures de sécurité mises en place par les plateformes, il est important de reconnaître que le risque zéro n’existe pas. Assurez-vous de choisir une plateforme qui prend la sécurité au sérieux et qui propose des fonctionnalités de protection avancées, telles que l’authentification à deux facteurs (2FA) et le stockage sécurisé des fonds.

                      6. Variété de cryptomonnaies disponibles :

                      Certaines plateformes offrent une plus large sélection de cryptomonnaies que d’autres. Si vous êtes intéressé par des actifs numériques spécifiques, assurez-vous de vérifier si la plateforme les prend en charge avant de vous inscrire.

                      En examinant ces différents aspects, vous pourrez choisir la plateforme d’échange qui répond le mieux à vos besoins et préférences en matière de trading de cryptomonnaies. Gardez à l’esprit que la recherche approfondie et la prudence sont toujours recommandées lors de la sélection d’une plateforme d’échange.

                      Investissement dans les NTFs

                      Explorez les différentes méthodes et stratégies pour investir dans les NFTs et tirer profit de ce marché en pleine expansion.

                      NFT, comment en créer ?

                      Pour créer un NFT, voici les étapes à suivre :

                      Utiliser des plateformes de création de NFT

                      Des sites comme Mintable, Rarible, ou même des plateformes d’art numérique comme SuperRare, offrent des outils pour créer et vendre des NFT. Cependant, il est important de noter que SuperRare peut être sélectif dans le choix des artistes acceptés, privilégiant ceux qui ont déjà une cote artistique établie.

                      Processus guidé

                      Toutes les plateformes te guideront tout au long du processus de création de ton NFT, depuis la sélection de l’œuvre à tokeniser jusqu’à la définition des paramètres de vente. Même si cela peut sembler complexe au début, les plateformes fournissent généralement des instructions claires pour faciliter le processus.

                      Sociétés d’éditions de NFT

                      Il existe également des sociétés d’éditions de NFT, comme Witloof.art à Liège ainsi que d’autres sociétés qui sont listées dans l’annuaire des sociétés de notre site. Elles offrent des services pour créer et éditer des NFT moyennant des frais de service. Ces sociétés peuvent fournir une assistance supplémentaire et des conseils professionnels.

                        La création de NFT peut sembler intimidante au début, il existe de nombreuses ressources et plateformes disponibles pour t’aider à naviguer dans ce processus. Que tu choisisses de le faire toi-même sur des plateformes en ligne ou de faire appel à des sociétés d’éditions spécialisées, l’important est de comprendre les tenants et aboutissants du processus pour créer des NFT de qualité.

                        NFT, où les acheter ?

                        Les NFT sont disponibles sur plusieurs plateformes dédiées telles que :

                        Il est important de choisir la plateforme qui correspond le mieux à tes besoins et à tes préférences personnelles. Chaque plateforme peut avoir ses propres caractéristiques, avantages et inconvénients, alors prends le temps de les explorer pour trouver celle qui te convient le mieux.

                        Garde à l’esprit que le marché des NFT est considéré comme une niche à l’intérieur d’une niche. Cela signifie qu’il s’agit d’un marché relativement restreint même au sein de la communauté des cryptomonnaies. Voici quelques points à garder à l’esprit :

                        • Risques importants : Investir dans le domaine des NFT comporte des risques importants. La valeur des NFT peut être volatile et fluctuer rapidement, ce qui peut entraîner des pertes financières importantes.
                        • Complexité du marché : Comprendre tous les aspects du marché des NFT peut être très compliqué. Il est essentiel de faire des recherches approfondies et de comprendre les tenants et aboutissants avant de s’engager dans ce domaine.

                        Possibilité de pertes financières : Beaucoup de personnes ont perdu de l’argent en investissant dans les NFT, soit en raison de fluctuations du marché, soit en raison de pratiques frauduleuses ou d’arnaques. Il est donc crucial d’être prudent et de ne pas investir plus que ce que tu peux te permettre de perdre.

                        NFT, comment vendre ?

                        Utiliser des plateformes spécialisées

                        Des sites comme OpenSea, Rarible, ou Mintable sont conçus spécifiquement pour acheter et vendre des NFT. Ces plateformes fournissent un marché où les acheteurs et les vendeurs se rencontrent. Pour cela, tu auras besoin d’un portefeuille de crypto-monnaie compatible pour effectuer les transactions.

                        Marchander directement avec une autre personne

                        Tu peux également négocier et vendre ton NFT directement à une autre personne qui est également intéressée par les NFT et possède un compte sur une plateforme. Cependant, il est important de noter que cette méthode peut être risquée car elle peut conduire à des arnaques. Il est donc recommandé de faire preuve de prudence lors de ce type de transactions.

                        Connaître son marché avant de se lancer dessus

                        La plupart des artistes web3 se sont fait connaître sur les réseaux et ont déjà une grosse base de fan crypto avant d’entrer sur ce marché ! Tu peux avoir une fanbase crypto et ne pas avoir de fan base de collectionneur physique et vice-versa. 

                        Faire appel à des spécialistes de revente ou d’édition de NFT

                        Si tu possèdes des NFT de grande valeur, tu peux faire appel à des spécialistes de la revente de NFT. Ces professionnels sont familiarisés avec le marché des NFT et peuvent t’aider à trouver des acheteurs potentiels pour tes NFT. En général si tu es dans ce cas, c’est pcq tu t’y connais déjà dans le marché des NFTs

                        N’oublie pas de prendre en compte les frais de transaction et les aspects de sécurité lors de la vente de tes NFT.

                        NFT, comment investir ?

                         Investir dans des NFT peut se faire de différentes manières :

                        Rechercher des projets prometteurs et des artistes émergents

                        Tu peux explorer le monde des NFT en recherchant des projets innovants ou des artistes émergents dont le travail semble prometteur. Les NFT offrent une plateforme unique pour soutenir et investir dans des talents en devenir. Mais elle a été gangrené par beaucoup de projets qui promettent beaucoup mais qui ne valent pas grand chose.

                        Acquérir des NFT établis sur des marchés comme OpenSea

                        Les marchés établis comme OpenSea proposent une large sélection de NFT, allant des œuvres d’art numériques aux objets de collection virtuels. En investissant dans des NFT déjà établis, tu peux participer à un marché actif et diversifié.

                        Acheter des œuvres numériques en marché primaire

                        C’est souvent là qu’on se fait les meilleurs plans ! On appelle ça dans le web3, le moment du “Mint”, c’est à dire la création du NFT génèse qui ensuite peut se revendre en marché secondaire (Opensea, Magic eden, etc…) 

                        Il est important de noter que le marché des NFT est extrêmement volatile et peut être sujet à des fluctuations importantes. Nous recommandons donc une approche prudente et informée lors de l’investissement dans les NFT. Voici quelques points à garder à l’esprit :

                        • Vigilance et recherche : Il est crucial de rester vigilant et de faire des recherches approfondies avant d’investir dans des NFT. Assure-toi de comprendre le projet ou l’artiste derrière le NFT, ainsi que les tendances du marché.
                        • Prudence face à la volatilité : Le marché des NFT peut être très volatil, ce qui signifie que les valeurs peuvent fluctuer rapidement et de manière significative. Il est donc important de ne pas investir plus que ce que tu peux te permettre de perdre.
                        • Attention aux risques : Il est important de se rappeler qu’investir dans les NFT comporte des risques, tout comme tout autre type d’investissement. Il n’y a pas de garantie de rendement et il est possible de perdre de l’argent.

                        Les NFT offrent des opportunités d’investissement passionnantes, il est essentiel d’adopter une approche réfléchie et informée, en tenant compte des risques associés à ce marché en évolution rapide. 

                        C’est un marché de niche dans la niche crypto que nous ne conseillons pas aux débutants ! Nous pouvons faire l’analogie entre le marché de l’art avec les finances traditionnels vs les NFT avec la finance décentralisé.

                        Comment commencer par la crypto ?

                        1.Investir régulièrement une somme modérée

                        Pour éviter d’investir lorsque le marché est à son plus haut et ainsi minimiser les risques, il est recommandé d’investir une somme non-conséquente de manière mensuelle. Des services comme stackinsat.com en France offrent des plans d’épargne simples basés sur le Bitcoin.

                        2.Créer un compte sur une plateforme d’échange crypto

                        Consultez la rubrique sur les plateformes à choisir pour sélectionner une bourse crypto fiable et adaptée à vos besoins.

                        3.Demander de l’aide à un ami

                        Si vous êtes novice, n’hésitez pas à solliciter l’aide d’un ami ou d’une amie qui est prêt à vous guider et à vous expliquer les bases. Ou alors n’hésitez pas à nous solliciter sur notre numéro d’assistance.

                        4.Suivre des formations et tutoriels

                        Pour approfondir vos connaissances, vous pouvez suivre nos formations et tutoriels gratuits spécialement conçus pour les citoyens belges. Si besoin, n’hésitez pas à contacter directement notre équipe pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé.

                        5.Prendre le temps de s’informer

                        Avant de vous lancer, prenez le temps de vous informer en regardant des vidéos sur YouTube, en lisant le livre blanc du Bitcoin (whitepaper), et en commençant à étudier le sujet par vous-même. Plus vous comprendrez le fonctionnement des cryptomonnaies, plus vous serez en mesure de prendre des décisions éclairées.

                        Interview Expert

                        Plongez dans des conversations approfondies avec des spécialistes, des experts, des scientifiques, des juristes, des informaticiens, bref toutes les personnes qui contribuent à la révolution du web3.

                        Découvrez des analyses pointues, des perspectives uniques, et des réponses à vos questions sur la cryptomonnaie, les NFTs, le mining, les néobanques, la blockchain et même de la cryptographie !

                        Interview : Claire Balva - Néobanque

                        Dans le cadre de notre magazine, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                        Nous vous présentons Claire Balva qui est VP Stratégie chez Deblock depuis janvier 2024, pionnier des comptes courants intégrant un portefeuille crypto. Elle est l’ancienne directrice Blockchain & Cryptos chez KPMG France, elle a cofondé Blockchain Partner en 2015, avant sa fusion avec KPMG. Elle est également consultante indépendante et animatrice pour BFM Business et Unhosted.


                        Quels sont les principaux défis pour que les cryptomonnaies atteignent une adoption massive ?

                        Claire Balva : « Le premier défi est technique. Depuis des années, la scalabilité des blockchains est un problème. La solution privilégiée est l’utilisation des surcouches (layer 2) pour traiter beaucoup de transactions hors chaîne avant de les réconcilier sur la blockchain principale, ce qui augmente la capacité du réseau et évite les saturations et frais élevés, comme observé lors de certains bullruns (marché haussier).

                        Le deuxième défi est un défi d’image. Dans de nombreux pays, dont la France, les cryptomonnaies sont associées à des activités illicites et des préoccupations écologiques. Cette mauvaise image nuit à l’adoption.

                        En prenant du recul, il faut noter que l’industrie des cryptos ne cherche pas nécessairement une adoption massive. Certains courants, notamment autour de Bitcoin et Monero, visent à servir de sauvegarde en cas de défaillance des systèmes monétaires traditionnels, plutôt qu’à atteindre une adoption massive. »

                        Comment les entreprises peuvent-elles s’adapter aux innovations rapides en cryptomonnaies et blockchain ?


                        « Pour des entreprises traditionnelles, je dirais qu’il n’y a franchement pas 50 options. Comme pour n’importe quelle innovation, il faut avoir des gens compétents. Il faut donc avoir un département innovation qui travaille sérieusement. Il faut également quelques compétences techniques en interne.

                        Le plus gros obstacle, souvent, c’est un obstacle réputationnel et politique parce que ce sont des sujets politiquement sensibles. Et le risque, c’est de faire ce que beaucoup de banques ont fait ces dix dernières années, c’est-à-dire de faire de la crypto sans faire de la crypto, c’est-à-dire qu’on va faire de la blockchain sans crypto. Beaucoup de grandes entreprises évitent de mentionner les cryptos directement, préférant utiliser des termes comme blockchain ou tokens. Il est crucial de passer outre ces préjugés, mais cela peut être plus difficile pour une grande entreprise.

                        Il n’y a pas de recette magique, il faut des gens compétents et les moyens nécessaires.

                        C’est comme l’IA, c’est comme le cloud. Il n’y a pas de recette magique, il faut des gens compétents et les moyens nécessaires. Pour les entreprises crypto, elles n’ont pas ce problème de préjugés, mais elles font face à des défis de financement et de passage à l’échelle en raison des réglementations strictes. Pour elles, il y a vraiment un enjeu de levée de fonds, de financement et aussi de recrutement bancaire, juridique et plus classique pour se conformer à la réglementation… »

                        Quelles sont les différences géographiques dans l’adoption des néobanques en Europe et dans le monde ?

                        « Pour vous répondre, ce que je peux peut-être faire, c’est vous parler de Deblock, et cela éclairera un peu la réponse à ces questions.

                        Par exemple, la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui, c’est que nous nous développons en France, avant de nous étendre au reste de l’Europe. Nous avons choisi d’être régulés par l’ACPR, qui dépend de la Banque de France, et qui est le régulateur français. En étant régulés par l’ACPR, nous avons le droit de proposer nos services, par exemple, aux territoires d’Outre-mer, à la Polynésie française, contrairement à d’autres néobanques comme Revolut et N26.

                        Rien qu’en France, selon que vous soyez dans l’Hexagone ou non, vous n’avez pas la même offre

                        En arrivant en Polynésie, honnêtement, nous ne nous y attendions pas, nous avons reçu de nombreuses demandes de Polynésiens cherchant à ouvrir des comptes bancaires en ligne, car ils n’avaient accès qu’aux banques traditionnelles. Ils ne cherchaient pas forcément la partie crypto, mais voulaient des services bancaires modernes.

                        Rien qu’en France, selon que vous soyez dans l’Hexagone ou non, vous n’avez pas la même offre… »

                        Qui sont les clients typiques des néobanques et comment ces institutions ajustent-elles leurs services pour eux ?

                        « Il n’y a rien de révolutionnaire dans ce que je vais vous dire, mais aujourd’hui, les néobanques s’adressent à un public très large, surtout en France où les gens n’ont plus besoin de se rendre en agence bancaire. Pour Deblock, nous ciblons un public familier avec les cryptos, généralement plus jeune, qui attend des services rapides et fluides, disponibles sur mobile, avec des fonctionnalités comme les virements instantanés. Enfin, ces choses-là font maintenant partie des services indispensables.

                        La demande pour des offres crypto augmente, poussant même les banques traditionnelles à envisager de telles options, malgré des réticences internes. La demande commerciale force ces institutions à évoluer. »

                        homepage-deblock

                        Quel est l’impact des néobanques sur l’inclusion financière et l’accès aux services bancaires ?

                        « Ça a un vrai impact parce que finalement on avait un secteur bancaire qui était un peu vieillissant avec une sorte d’équilibre qui se faisait entre toutes les banques sur les frais bancaires. Les néobanques réduisent les frais bancaires et simplifient l’accès aux services bancaires, favorisant ainsi l’inclusion financière. Elles permettent à des personnes, même dans des régions isolées avec accès à Internet, d’ouvrir des comptes sans se rendre en agence.

                        Donc oui, ça permet l’inclusion financière ! Maintenant, il ne faut pas imaginer que c’est de la magie non plus. Dans certains pays ou dans les régions reculées, il y a l’absence d’accès à Internet, ce qui est un autre enjeu.. »

                        Quelles sont les perspectives d’avenir pour les néobanques et comment pourraient-elles évoluer ?

                        « Je vois plusieurs choses à dire. Déjà, il faut bien voir que c’est un secteur dans lequel il y a des sujets sur la rentabilité du modèle. Les frais sont nettement réduits, mais les néobanques sont en train d’essayer de diversifier leurs services, de proposer un peu plus de services d’épargne.

                        En fait, elles ont une structure de coût qui est allégée par rapport aux banques classiques, mais elles ont quand même des soucis pour arriver à faire suffisamment de chiffre d’affaires pour être rentables. En termes de perspectives, il y a vraiment un challenge sur le modèle des néobanques pour arriver à des seuils de rentabilité qui permettent d’être vraiment pérennes. C’est effectivement assez important.

                        Je pense qu’il y a aussi un enjeu de souveraineté technologique. Parce qu’aujourd’hui, il y a plein de néobanques qui se basent sur ce qu’on appelle du Bank-as-a-Service (BaaS). Elles en dépendent souvent, ce qui les rend vulnérables à ces infrastructures tierces. Vous pouvez avoir plein de néobanques différentes mais qui se basent toutes sur la même infrastructure. Par exemple : Deblock vise à être indépendant avec ses propres systèmes de paiement pour éviter cette dépendance.

                        Quel acteur est suffisamment solide pour être souverain et ne pas être systématiquement en dépendance d’une infrastructure externe

                        Dans les perspectives, je vois personnellement une sorte de clarification du marché pour voir quel acteur est suffisamment solide pour être souverain et ne pas être systématiquement en dépendance d’une infrastructure externe. Avec les taux d’intérêt en baisse, les néobanques doivent également trouver des moyens de générer des revenus, notamment via les crédits.

                        Après, encore une fois, j’insiste, je ne suis pas une experte du secteur financier en général. Ma réponse est peut-être un peu diffuse. »

                        Interview: Sebastien Martin - Web3 Sécurité

                        Dans le cadre de notre magazine, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                        C’est avec grand plaisir que nous vous présentons Sébastien Martin. Il est président de la Ligue pour la Sécurité du Web3 (LSW3) ainsi que PDG et cofondateur de RAID Square, une entreprise spécialisée dans la sécurisation des systèmes Web3. Grâce à lui, la LSW3 se concentre sur la création d’un espace d’échange dans l’écosystème Web3, incluant la cybersécurité, la lutte contre les fraudes et les contrefaçons, ainsi que la compliance et les aspects judiciaires​


                        Quels sont les tendances géographiques dans la provenance des cyberattaques et des arnaques Web3 ?

                        « Les cyberattaques et les arnaques dans le domaine du Web3 présentent des tendances géographiques distinctes. On observe chez RAID Square que certaines régions sont plus actives que d’autres dans ces activités malveillantes. »

                        Certaines régions sont plus actives que d’autres dans ces activités malveillantes

                        Par exemple, des groupes de hackers en Russie, en Chine, en Corée du Nord et dans certaines régions d’Europe de l’Est sont souvent cités dans les rapports de sécurité pour leur implication dans des cyberattaques sophistiquées. L’Afrique, l’Amérique Latine et certaines parties de l’Asie du Sud-Est deviennent également des foyers de cybercriminalité en raison de l’augmentation de l’accès à Internet et de l’amélioration des compétences technologiques locales.

                        Les tensions géopolitiques peuvent-elles influencer la sécurité des
                        infrastructures Web3 ?

                        Les cyberattaques peuvent être utilisées comme des armes de déstabilisation.

                        Oui, les tensions géopolitiques peuvent avoir un impact significatif sur la sécurité des infrastructures Web3. Lors de conflits géopolitiques, les cyberattaques peuvent être utilisées comme des armes de déstabilisation.

                        Les infrastructures Web3 peuvent être utilisées pour contourner des sanctions internationales. Elles peuvent être, aussi, ciblées pour perturber des économies, voler des données sensibles ou même cibler des systèmes financiers décentralisés afin de capter des montants financiers importants pouvant participer à des finalités diverses.

                        Quelles sont les mesures pour renforcer la sécurité des entreprises dans le web3?

                        « Plusieurs mesures peuvent être mises en place pour renforcer la sécurité :

                        • Audit de sécurité régulier : Effectuer des audits de sécurité réguliers pour identifier et corriger les vulnérabilités potentielles dans le code et les smart contracts. Aussi, un monitoring interne et régulier par l’entreprise elle-même est important.
                        • Formation et sensibilisation : Former les employés et les utilisateurs sur les meilleures pratiques en matière de sécurité Web3, sur la sensibilisation à l’évolution des menaces, sur la détection des tentatives de phishing et autres arnaques.
                        • Utilisation de solutions de sécurité avancées : Intégrer des solutions de sécurité spécifiques au Web3, telles que des outils d’analyse transactionnelle (OAT) pour ne pas s’exposer avec des parties tierces, installer une gouvernance et des pare-feu de smart contracts, et des systèmes de détection des failles de code pour avoir un regard extérieur sur les développements techniques.
                        • Gestion des clés privées : Mettre en place des pratiques robustes de gestion des clés privées, comme l’utilisation de hardware wallets et de solutions multi-signatures pour les transactions importantes.

                        Et dernièrement la Collaboration et le partage d’information entre acteurs de l’écosystème. Il faut donc collaborer avec l’Etat, avec d’autres entreprises et organisations du secteur pour partager des informations sur les menaces et les meilleures pratiques entre nous pour les citoyens. C’est ce que nous faisons avec la Ligue pour la sécurité du WEB3 (LSW3).« 

                        Quelles innovations en cybersécurité sont les plus prometteuses pour renforcer la sécurité dans le Web3 ?

                        « Plusieurs innovations récentes montrent un grand potentiel pour renforcer la sécurité dans le Web3 :

                        • Zero-Knowledge Proofs (ZKPs) : Les preuves à divulgation nulle de connaissance permettent de vérifier des transactions et des identités sans révéler d’informations sensibles, renforçant ainsi la confidentialité et la sécurité.
                        • Chiffrement Homomorphe : Cette technologie permet de travailler sur des données sans avoir besoin de les déchiffrer, offrant une protection accrue des données sensibles même lorsqu’elles sont en cours de traitement.
                        source : Zama
                        • Machine Learning et IA : L’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique peuvent détecter et anticiper des anomalies et des comportements suspects en temps réel, permettant une réponse rapide aux menaces émergentes.
                        • Secure Multi-Party Computation (SMPC) : Cette méthode permet à plusieurs parties de calculer une fonction conjointe sur leurs entrées sans révéler celles-ci, protégeant ainsi les données partagées lors de collaborations.
                        • Décentralisation de la sécurité : Utiliser des solutions de sécurité décentralisées, comme des systèmes de surveillance répartis, rend les systèmes plus résilients & résistants aux attaques.

                        Ces innovations, combinées à des pratiques de sécurité rigoureuses et une vigilance constante, peuvent grandement améliorer la sécurité des infrastructures Web3. »

                        Interview: Marem Aoucheva - Conformité

                        Pour parfaire nos ressources et nos informations, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                        Marem Aoucheva est une juriste spécialisée dans les enquêtes sur la conformité des cryptomonnaies et la blockchain. Elle est connue pour son suivi des délits liés à la cryptographie et pour aider les investisseurs à prouver les origines légitimes de leurs gains.

                        Au sein de l’équipe Crypto Compliance, elle se concentre sur la fourniture de rapports détaillés aux institutions financières et aux autorités pour garantir la transparence et la conformité des transactions cryptographiques​


                        Quels sont les processus et réglementations pour rapatrier des fonds en cryptomonnaies vers un compte bancaire traditionnel ?

                        “Il n’y a pas de processus particulier. C’est vraiment un département complet et classique. A savoir, ils vont vérifier:  

                        1. Le KYC (conformité Know Your Customer c’est-à-dire qui est le client).
                        2. D’où vient l’argent original avant l’investissement en crypto-actifs.
                        3. Qu’est-ce qui s’est passé dans le cadre de l’investissement en crypto-actifs (quelles étaient les entités avec lesquelles la personne a interagi, etc…)

                        Et tout ça, c’est forcément visible sur la blockchain.

                        La particularité et la difficulté des départements de conformité vient de cet aspect qui est assez opaque pour eux, puisqu’ils n’ont ni les outils ni les personnes compétentes pour retracer et vérifier que tout est “propre”. 

                        Alors qu’en réalité, tout ce qui est crypto-actif, c’est beaucoup plus simple de voir tout ce qui s’est passé et la personne ne peut pas mentir. Parce que tout est visible sur blockchain et rien ne peut être caché.

                        Parce que tout est visible sur blockchain et rien ne peut être caché.

                        Ils doivent savoir ce qui s’est passé avec les crypto-actifs, comment vous avez eu la plus-value en crypto-actifs. Mais pour ça, ils ont besoin de compétences, d’experts et d’outils adéquats. Et en termes de réglementation, c’est la réglementation classique, donc tout ce qui est blanchiment d’argent, etc. En fait ce qu’ils veulent savoir c’est :  

                        1. L’origine. Est-ce que les crypto-actifs qui viennent, donc ils sont vendus et la plus-value qui vient, est-ce que l’origine est licite?
                        2. La destination. Où est-ce que va cet argent, in fine? Est-ce qu’il va dans le Dark Web ou est-ce que quand il sort, en euros, il va auprès de la banque, vous comptez faire quoi avec, vous achetez une maison ? 

                        Que ce soit l’origine et la destination, les deux seront vérifiées, mais c’est le reste de la conformité, de la réglementation AML (Anti-Money Laundering) classique. Il y a aussi le GAFI (Groupe d’Action Financière) qui a écrit pas mal d’articles sur ce sujet. Ils ont même créer des standards GAFI qui doivent être respectés avec quoi la personne devrait faire attention…

                        Il ne faut pas oublier le volet fiscal d’ailleurs! C’est quelque chose que les investisseurs oublient souvent. Ils se disent que puisque leurs investissements étaient propres et qu’ils n’ont pas interagi avec le dark web ou d’autres activités illicites, tout est en ordre. Même si ces investisseurs étaient irréprochables, il y a toujours un rapport que l’on donne à un investigateur.

                        Il est aussi crucial que le volet fiscal soit en règle : si quelque chose devait être déclaré ou des taxes devaient être payées, il faut s’en acquitter. La banque vérifiera toujours cet aspect. En d’autres termes, il s’agit de vérifier si la plus-value a été déclarée correctement. C’est une particularité souvent oubliée par les gens, que je voulais souligner ici.”

                        Nous avons écrit également un topic dessus : Les gains en crypto sont ils imposables en Belgique ?

                        Comment les banques traditionnelles interagissent-elles avec les spécialistes de la conformité ?

                        Les banques réagissent de manière assez positive car elles comprennent que nous sommes des spécialistes. Nous leur prouvons cela, car tout ce qui concerne les crypto-actifs est très factuel et technique. L’investigation ne ment pas, il n’y a que l’interprétation qui peut être remise en question. Pour le reste, notre investigation est très parlante. Les banques savent que nous sommes des experts et acceptent nos dossiers de rapatriement de manière assez favorable. De notre expérience, il n’y a jamais eu de refus.

                        L’investigation ne ment pas, il n’y a que l’interprétation qui peut être remise en question

                        Il faut également savoir que chaque banque, néo-banque et établissement financier a sa propre politique d’acceptation des crypto-actifs. Ainsi, une banque X qui accepte aujourd’hui un dossier de rapatriement peut très bien changer d’avis demain, même si vous prouvez l’origine des fonds. Une autre banque pourrait décider de ne plus accepter la plus-value des crypto-actifs. Ces politiques peuvent évoluer dans chaque établissement financier.

                        Cependant, avec l’arrivée de réglementations comme MiCA, nous nous dirigeons vers une démocratisation de ces processus. Les banques deviennent de plus en plus ouvertes à cela, notamment les banques privées et les banques classiques commencent également à s’ouvrir de plus en plus à cette réalité.”

                        Quel est le plus gros montant que vous avez dû rapatrier pour un client ? 

                        “Le plus grand montant de ma pratique en termes de rapatriement, c’était 3 millions d’euros.

                        En ce qui concerne le volet fiscal, nous avons pu démontrer pour un client après investigation que tout était licite sur ses investissements en crypto-actifs. Et chaque année, nous avons pû déclarer plus de 100 millions d’euros de gains.

                        Une fois toute cette étape passée, l’investisseur a pu procéder au rapatriement de ses fonds”

                        Quand doit-on faire appel à un agent de conformité  ?

                        “En fait, si c’est un gros montant, genre 200 000 – 300 000, un truc comme ça, il vaut mieux quand même prévoir l’acheminement. Donc quand tu essaies de rapatrier : 

                        1. Ça passe : Souvent, il n’y a pas de problème et tout se déroule comme prévu.
                        2. Ça casse : Si la transaction rencontre un problème, elle peut être bloquée, et on te posera de nombreuses questions.

                        Quand c’est un gros montant : c’est de pro-activement prévenir la banque et en montrant patte blanche. 

                        Personnellement ce que je conseille souvent quand c’est un gros montant : c’est de pro-activement contacter la banque en les prévenant en disant voilà, c’est de la crypto et en montrant patte blanche. 

                        Par contre, c’est une stratégie qui est quitte ou double. Si tu préviens, il y a moyen qu’il se penche sur l’affaire alors que ça pouvait être rapatrié facilement comme ça sans question.

                        En tous cas, de mon côté, je préfère toujours prévenir, comme ça, il n’y a pas de souci. Et en fait, ça montre ta bonne foi. Mais encore une fois, à voir quel montant, je ne sais pas, parce que ça dépend des banques, où est-ce qu’ils mettent leur niveau d’alerte.”

                        Faut-il attendre d’avoir atteint les 100 000 euros pour venir te voir ?

                        “Non, il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir atteint les 100 000 euros pour venir me voir. Si une personne rencontre un problème avec la banque pour un montant inférieur à 100 000 euros, elle peut toujours me consulter.

                        Si une personne rencontre un problème avec la banque pour un montant inférieur à 100 000 euros, elle peut toujours me consulter.

                        Pour des montants plus faibles, je ne ferai pas une investigation complète, car cela serait trop coûteux. En revanche, je peux réaliser une petite investigation pour fournir un aperçu de ce qui s’est passé avec vos fonds. Cela donnera une visibilité sur la blockchain, même si l’analyse sera limitée par rapport à un rapport complet.

                        Ce rapport simplifié peut être utilisé par la banque et aider à clarifier la situation, même sans toute l’interprétation détaillée. Pour les petits montants, cela devrait généralement être suffisant.”

                        Que se passe-t-il avec les cryptomonnaies ou crypto-actifs après un décès ? 

                        “Les crypto-actifs contrairement à la finance classique, donc contrairement aux euros, lorsqu’une personne décède, il faut absolument que la clé privée soit disponible pour les potentiels héritiers, etc. Il faut que tout cela soit prévu par la personne qui détient les crypto-actifs parce que tout simplement, personne ne pourra avoir accès aux crypto-actifs et donc on ne pourra pas décider du destin de ces crypto-actifs qui restent lorsque quelqu’un décède..

                        Par exemple : quand il y a une succession qui est organisée, les avocats et les curateurs contactent la banque pour obtenir les fonds et pour ensuite appliquer les règles de succession (et aussi appliquer les taxes fiscales). Je n’arrive pas à imaginer comment ça pourrait être possible avec les crypto-actifs puisqu’il n’y a pas d’intermédiaire, il n’y a personne qu’on peut contacter pour récupérer les fonds. 

                        La principale problématique reste l’accès aux fonds. Une fois que la personne est décédée, si elle n’a pas prévu la récupération des fonds […] Il est impossible de récupérer son crypto-portefeuille

                        La principale problématique reste là, c’est l’accès aux fonds. Une fois que la personne est décédée, si elle n’a pas prévu la récupération des fonds avec une clé privée, etc… Il est impossible de récupérer son crypto-portefeuille et donc de le transmettre à sa famille. Ce qu’il faudrait faire, c’est prévoir un testament où l’on met la clé privée ou autre. Elle va devoir les déclarer dans son testament et ça suivra le cours normal de la succession.”

                        Quand un utilisateur perd ses fonds en raison d’une faillite ou défaillance d’une plateforme, que faire ?

                        “Les banques & établissements financiers classiques, qui ont une lourde licence bancaire, ont l’obligation d’avoir 100.000€ de garantie par compte, s’il y a une perte ou autre (c’est le cas pour toutes les banques belges).

                        “Les banques & établissements financiers belges ont l’obligation d’avoir 100.000€ de garantie par compte, s’il y a une perte ou autre.

                        Sinon les plateformes d’échanges internationales n’ont pas le même type de régulation, elles en ont peu ou pas du tout “actuellement”. Je dis bien « actuellement », on verra dans le futur…

                        Si la plateforme d’échange fait faillite, il y a les règles qui s’appliquent et ce sont les règles du droit de société. À savoir, en premier lieu, ils doivent normalement débourser les créanciers. Je parle des actionnaires de la plateforme d’échange, ils doivent d’abord rembourser les créanciers (ce sont les les utilisateurs). Et après, seulement s’il reste quelque chose, ils peuvent se rembourser eux-mêmes. 

                        Par exemple : Le cas de Bit4you… Si tu lis les articles qui sont parus, tu verras qu’ils ont dû rembourser le maximum possible les investisseurs. Et c’est seulement en dernier lieu s’il reste quelque chose qu’ils peuvent se rembourser. Donc ça c’est vraiment les règles classiques qui s’appliquent en Belgique. C’est le cas d’une plateforme d’échange de cryptomonnaie qui était établie en Belgique, donc c’est les règles belge qui sont appliquées (il faut voir par pays ce qui est prévu dans la loi.)”

                        Que faire en cas escroquerie en crypto ? 

                        “Si un client se fait escroquer, il doit rapidement faire appel à un service spécialisé comme le mien pour enquêter et localiser les crypto-monnaies volées. Si les fonds ont été transférés sur une plateforme d’échange légitime, un juge d’instruction peut ordonner de geler le compte ou de révéler l’identité du détenteur.

                        Si la plateforme est régulée et coopère avec les autorités, elle peut être contrainte par le juge de gérer les fonds, de les rembourser ou de fournir des informations sur le compte. Il est crucial d’agir rapidement dans ces situations.

                        Si la plateforme est régulée et coopère avec les autorités, elle peut être contrainte par le juge de gérer les fonds, de les rembourser ou de fournir des informations sur le compte. Il est crucial d’agir rapidement dans ces situations.

                        En revanche, si les fonds se retrouvent sur une plateforme d’échange non régulée, comme celles basées aux Seychelles qui ne collaborent pas avec les autorités, il est très probable que les fonds ne seront jamais récupérés. Ces plateformes échappent souvent aux régulations et peuvent compliquer la récupération des fonds.

                        Actuellement, j’ai un client dont les fonds volés ont été transférés sur des plateformes comme Binance. Dans ce cas, nous attendons les instructions de l’avocat et du juge d’instruction, et ces plateformes coopèrent. Ainsi, il est possible d’intercepter les fonds. 

                        L’essentiel est de localiser rapidement les fonds escroqués, car s’ils sont retirés, il devient très difficile, voire impossible, de les récupérer.« 

                        Interview : Xavier Damman - ReFi

                        Pour parfaire nos ressources et nos informations, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                        Diplômé de l’université catholique de Louvain et de l’université polytechnique de Madrid, Xavier Damman est un entrepreneur belge. Co-fondateur de Storify et d’Open Collective, une plateforme permettant aux communautés open source de collecter et gérer des fonds, il est un fervent défenseur de l’open source et des technologies décentralisées, contribuant activement à l’écosystème Web3.


                        Quels projets Web3 dans le bien commun vous semblent les plus prometteurs et pourquoi?

                        Le projet le plus prometteur, à mon avis, concerne tout ce qui touche au financement collaboratif, notamment des communs, et plus spécifiquement des communs digitaux, car c’est là que tout commence. 

                        « Gitcoin a été la première plateforme dans ce domaine, introduisant le concept de Financement Quadratique. Ils ont débuté avec des primes, puis ont évolué vers le financement quadratique, ce qui est une excellente itération pour soutenir véritablement des projets ayant un large soutien, plutôt que ceux ayant simplement une plus grande capacité à obtenir des dons.

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                        Par exemple : l’idée est qu’un projet bénéficiant d’une donation unique de 10 000 dollars d’une personne fortunée devrait recevoir moins de soutien communautaire qu’un projet ayant reçu 10 000 donations de 1 dollar chacune.

                        Dans ce cas-ci, le deuxième projet a un signal beaucoup plus fort car il implique un grand nombre de personnes, ce qui en fait un bien public pour un large public. Bien que Gitcoin soit excellent, ce n’est clairement pas suffisant. Il y a de nombreux problèmes, notamment le fait que cela soit devenu au fil du temps, un concours de popularité, nécessitant beaucoup de marketing pour récolter des fonds. 

                        L’autre progrès dans ce domaine est le concept de Retroactive Public Good Funding (introduit par Optimism). J’ai beaucoup d’espoir pour cette méthodologie, mais il faudra des années avant qu’il ne se réalise pleinement et atteigne son plein potentiel.

                        Le but de ce concept est de dire que la meilleure façon d’investir l’argent public, ou celui de la communauté, est de rémunérer des réalisations déjà accomplies. Ainsi, on peut évaluer exactement ce qui a été fait, sans se baser sur du marketing, mais sur les résultats concrets livrés. On peut mesurer combien de personnes ont utilisé le service ou le produit, et d’autres critères objectifs. Mais cela crée un nouveau problème…

                        • Comment créer un projet de bien commun si l’on doit attendre qu’il soit construit et couronné de succès avant de recevoir des financements ?
                        • Comment le financer au départ ?

                        Si on peut montrer à travers l’historique que des projets réussis ont reçu des financements rétroactifs importants, cela permettrait à de nouveaux projets d’attirer des investisseurs en leur disant : « Regardez, vous pouvez investir dans mon projet, il y a une forte probabilité que je reçoive des fonds rétroactivement, ce qui vous permettra de réaliser un profit sur votre investissement. »

                        Cela pourrait créer un nouveau marché où, au lieu de convaincre des fonctionnaires pour obtenir des subventions, il faut convaincre les utilisateurs, qui seront les premiers bénéficiaires de ce qui est construit. Cela décentralise la prise de décision sur ce qui doit être financé pour créer des biens communs. C’est pourquoi ces deux concepts me donnent le plus d’espoir pour résoudre le problème crucial du financement et du maintien des biens communs. »

                        La blockchain pourrait permettre de réduire les inégalités financières?

                        « Oui, les inégalités financières constituent un réel problème. L’histoire montre que diverses civilisations se sont effondrées lorsque la disparité des richesses est devenue ingérable. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation similaire, accentuée par le développement des technologies et de l’intelligence artificielle. Ces avancées permettent de créer des start-ups avec seulement deux ou trois employés, ce qui conduit à une concentration de richesses de plus en plus importante. Cela exacerbe les inégalités, ce qui est un problème majeur.

                        Je pense que le véritable problème des inégalités est en fait un problème d’allocation des ressources. Nous vivons en société, en communauté, et certaines personnes au sein de nos communautés ont une plus grande capacité à pouvoir récolter des richesses.

                        Je pense que le véritable problème des inégalités est en fait un problème d’allocation des ressources. Nous vivons en société, en communauté, et certaines personnes au sein de nos communautés ont une plus grande capacité à pouvoir récolter des richesses.

                        Le problème actuel est de savoir comment redistribuer cette richesse : est-elle capturée et conservée par un nombre restreint de personnes qui s’isolent, ou existe-t-il une méthode pour redistribuer cette richesse au sein de la communauté et de la société ? Pour cela, il faut changer les règles du jeu et réinventer le système économique. Le Web3, l’internet des monnaies, représente pour moi la plateforme idéale pour créer de nouveaux modèles économiques. C’est une pièce du puzzle absolument fondamentale dont nous devons nous emparer rapidement pour EXPÉRIMENTER et TESTER.

                        Le Web3 , l’internet des monnaies […] est une pièce du puzzle absolument fondamentale dont nous avons besoin pour EXPÉRIMENTER,TESTER […] et INVENTER de nouvelles économies.

                        Ce processus est très complexe, semblable à la création de jeux massivement multi-joueurs, où nous devons inventer de nouvelles économies. Ce n’est pas facile, mais la meilleure approche est d’essayer, de tester et de voir ce qui fonctionne. Il n’existe probablement pas de solution unique pour tous. Différentes communautés et régions devront adopter divers modèles économiques en fonction de leurs besoins. C’est pourquoi je crois que le Web3 est essentiel pour l’expérimentation de nouveaux modèles économiques plus régénérateurs, permettant une meilleure allocation des ressources et une réduction des inégalités.

                        Quels sont les principes fondamentaux de la finance régénérative (ReFi)  ?

                        Le principe de ReFi (Regenerative Finance), ou Native Finance, est de créer un nouveau monde financier dont le but n’est pas l’accumulation de capital entre quelques mains, ce qui accentue les inégalités, ni la croissance du PIB comme unique métrique. Au contraire, il s’agit d’utiliser la finance pour améliorer l’allocation des ressources et optimiser des objectifs autres que la simple croissance du PIB, tels que la séquestration du carbone ou la préservation de la biodiversité. L’objectif est de régénérer notre planète, notre environnement et nos communautés.

                        Lien pour en savoir plus : https://www.coindesk.com/fr/opinion/2022/12/15/the-next-step-in-the-evolution-of-web3-regenerative-finance/

                        L’objectif est de régénérer notre planète, notre environnement et nos communautés.

                        La question est donc de savoir comment mettre en place de nouveaux systèmes d’incitation et économiques pour régénérer ces différentes ressources. C’est l’essence même de ReFi, qui est complémentaire à DeFi (Decentralized Finance).

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                        La DeFi se compose des primitives financières comme Uniswap, qui permet d’échanger des tokens de manière totalement décentralisée entre différents projets. La ReFi tire parti de la DeFi, pour régénérer les ressources nécessaires à notre bien-être collectif.

                        Peut-on participer activement à la ReFi ? Est-ce du militantisme numérique ?

                        Oui, n’importe qui peut nous rejoindre c’est ca qui est magnifique avec la DeFi, la ReFi, etc… C’est que c’est l’Internet, c’est le Web en général comme pour son évolution (le Web3), c’est comme l’internet, n’importe qui, n’importe quel citoyen peut le rejoindre, pas besoin de demander la permission. Et j’invite vraiment tout le monde à venir tester, à apprendre, à venir jouer, c’est une façon d’apprendre.

                        Alors c’est effectivement un peu militant aujourd’hui, parce qu’il faut reconnaître que ça reste quand même compliqué. C’est comme au début de l’internet où il fallait vraiment le vouloir.

                        Alors c’est effectivement un peu militant aujourd’hui, parce qu’il faut reconnaître que ça reste quand même compliqué. C’est comme au début de l’internet où il fallait vraiment le vouloir : acheter un modem, payer à la minute. Je me rappelle, quand j’avais environ 14 ans, mes parents ne comprenaient pas pourquoi je chattais sur ICQ (Chat Online), alors que je pouvais juste téléphoner à mon ami, ce qui aurait été plus facile et rapide. C’est aussi du militantisme d’une certaine façon : je croyais à l’internet, je voulais l’utiliser, apprendre, même si je pouvais faire quelque chose de plus facile en utilisant le téléphone. Je voulais passer par l’exercice de créer une connexion internet, apprendre les différents outils existants.

                        Aujourd’hui, c’est exactement où nous en sommes avec le Web3. C’est encore compliqué, mais nous sommes là pour apprendre, et surtout, cela ouvre l’esprit à d’autres façons d’opérer. Cela nous donne des outils pour créer du nouveau contenu qu’il n’était pas possible de faire avant ou pas aussi facilement. Avant l’internet, si je voulais créer mon magazine (ce que j’ai fait à l’époque), il fallait imprimer, distribuer manuellement. Avec Internet, nous avons pu créer des blogs, ce qui a permis de changer les monopoles des idées partagées au sein de la population.

                        De nos jours, il y a un monopole sur le système économique et sur ce qui a de la valeur économiquement. Même si cela prend plus de temps et que c’est plus compliqué d’utiliser le nouvel internet des monnaies, je pense que cela vaut la peine pour apprendre, casser ce monopole et créer de nouvelles façons d’allouer des ressources. Cela sera beaucoup moins inégal et permettra de régénérer non seulement la croissance, mais aussi le bien-être de notre société.

                        Qu’est ce que le Commons Hub à Bruxelles, quelles sont les ambitions ?

                        Le Commons Hub est un nouvel endroit à Bruxelles, juste en face de la gare centrale, que nous apprenons à gérer en commun. C’est un espace de coworking et un lieu d’événements où l’on peut organiser des séminaires et des conférences, le tout sur le thème des communs. Le but est d’apprendre comment gérer ensemble des ressources communes.

                        Le but est d’apprendre comment gérer ensemble des ressources communes.

                        C’est quelque chose que nous avons perdu avec le temps. Avant l’avènement des États-nations, nous gérions les choses en commun. Puis, avec la révolution industrielle et le capitalisme, nous avons appris à privatiser, à diviser les terres pour qu’elles aient des propriétaires individuels. Nous avons remplacé notre capacité à gérer les ressources en commun par un système économique transformant tout en transaction. De ce fait, nous avons oublié les effets secondaires de l’utilisation des ressources.

                        Le but du Commons Hub est de créer un espace où nous pouvons réunir la communauté des personnes désireuses de redévelopper les communs, et organiser des événements pour réapprendre à gérer des choses en commun.

                        Et du coup, pour Work2Work, nous-mêmes allons gérer ce lieu en tant que commun. Cela est étroitement lié au Web3, qui implique la création de communs et de coopératives digitales, comme les DAO (Decentralized Autonomous Organizations). Nous voulons gérer ce Commons Hub en tant que DAO.

                        C’est un espace de jeu pour apprendre : apprendre à créer une coopérative digitale, à gérer un lieu en commun, à faire quelque chose non pas pour une entreprise privée, mais pour la communauté. Plus ce lieu connaîtra de succès, plus la communauté en bénéficiera. C’est une aventure qui vient de commencer. Nous avons récemment ouvert et obtenu l’accès au bâtiment le 1er juin. Nous avons organisé notre premier événement, Regen Village, à côté d’EthCC, la plus grande conférence européenne sur la crypto et l’univers Ethereum, qui a rencontré beaucoup de succès.

                        Nous sommes impatients de voir comment tout cela va se développer et nous invitons tout le monde à rejoindre l’aventure sur commonshub.brussels.

                        Le citizen Wallet est un nouvel outil pour remplacer les monnaies locales ? 

                        « Le CitizenWallet est un projet open source que j’ai lancé il y a un peu plus d’un an avec Kevin, et maintenant Jonas, et une communauté qui se développe autour de nous.

                        Quel est le but ? Créer un crypto wallet pour les citoyens, comme son nom l’indique.

                        Pourquoi ? Parce que jusqu’à présent, les crypto wallets sont assez compliqués. Il y a eu deux générations :

                        • La première génération, comme MetaMask, était destinée aux personnes techniques.
                        • La deuxième génération est conçue pour les personnes qui ont de l’argent et investissent sur les marchés crypto.

                        Cela reste compliqué pour ceux qui n’ont pas des milliers d’euros à investir. Les interfaces sont souvent encombrées de divers tokens et affichent des prix en euros ou en dollars. L’idée de l’internet des monnaies et des tokens est qu’ils devraient idéalement être entre les mains des citoyens. Or, la majorité des citoyens ne sont pas intéressés par investir en bourse, surtout la bourse crypto.

                        L’idée de l’internet des monnaies et des tokens est qu’ils devraient idéalement être entre les mains des citoyens. Or, la majorité des citoyens ne sont pas intéressés par investir en bourse, surtout la bourse crypto.

                        Nous avons donc créé un crypto wallet pour les utilisateurs non-tech. La spécificité de CitizenWallet est que lorsqu’on le télécharge, on rejoint une communauté, et le wallet se configure automatiquement pour cette communauté. Ainsi, l’utilisateur n’est pas distrait par les 36 000 fonctionnalités des applications de crypto-trading.

                        Le but du CitizenWallet est de permettre uniquement de recevoir et envoyer le token de la communauté à laquelle on appartient. C’est ça, le CitizenWallet. Un des objectifs est de permettre à n’importe quelle communauté de créer son propre token, sa propre monnaie. Ce n’est pas un outil pour remplacer les monnaies locales, mais pour les aider ou pour développer de nouvelles monnaies locales et des monnaies alternatives. Par exemple, des tokens pour une coopérative, où les membres reçoivent des tokens quand ils contribuent (pex : en réalisant des shifts) et peuvent ensuite les échanger.

                        Le CitizenWallet est un outil open source permettant à n’importe quelle communauté de créer son token, sa monnaie, ou de convertir une monnaie locale existante en crypto. Le wallet aide la communauté à utiliser, échanger et gérer ces tokens.

                        Par exemple, avec la communauté DAO.brussels, nous avons créé un stablecoin, l’EurB, pour Bruxelles. Un EuroB équivaut à un euro et est utilisé lors des Crypto Wednesdays, tous les premiers mercredis du mois, au Commons Hub. Les gens peuvent facilement acheter des EuroB et les mettre sur leur téléphone portable avec le CitizenWallet. Nous avons aussi créé des NFC wallets pour permettre à ceux sans téléphone de recevoir et dépenser les tokens de la communauté.« 

                        As-tu peur que cela tombe dans l’oubli comme les monnaies locales ?

                        Personnellement, la Zinne, tout comme les 5000 autres monnaies locales en Europe, me rappelle un peu le Couchsurfing avant l’arrivée d’Airbnb. Ce sont principalement des activistes, avec une super ambiance et de super personnes. Mais parce qu’ils sont des activistes, ils ne se préoccupent pas trop si l’expérience utilisateur n’est pas géniale. Ils sont prêts à passer par toutes ces étapes compliquées.

                        Le but ici est vraiment de créer, en utilisant le Web3, l’open source et l’open data, un écosystème d’outils amusants et faciles à utiliser. Par exemple, des bracelets ou porte-clés NFC, mais aussi des affichages en temps réel du nombre de transactions. L’objectif est de rendre l’expérience utilisateur bien plus agréable pour toucher un plus grand nombre de personnes que les seuls activistes.

                        Est-ce que cela va marcher ? Je ne sais pas, mais il faut essayer. Il faut apprendre du passé et tenter quelque chose de différent. Comme disait Einstein : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». Il faut itérer, essayer de nouvelles méthodes (et outils) jusqu’à ce que cela fonctionne. Il est urgent de trouver un nouveau modèle économique aligné avec les besoins actuels, ceux de la nature et de notre communauté locale.

                        En ce qui concerne la Zinne, mon souhait est de travailler avec eux. J’ai moi-même contribué en tant que volontaire dans le collectif qui s’occupe de la Zinne. J’espère qu’un jour, ils adopteront ces nouvelles technologies et je ne peux pas non plus leur imposer cela. Ma porte est toujours ouverte, et dès qu’ils seront prêts, je serai plus qu’heureux de collaborer avec eux.

                        Aujourd’hui, la Zinne utilise une technologie créée il y a plus de 19 ans, Cyclos, dont l’expérience utilisateur n’est plus à la hauteur des attentes actuelles…

                        Il est important que chacun participe et contribue avec sa pierre à l’édifice. Il faut abandonner cette vieille mentalité de compétition. Il n’y a pas de gagnant unique ; nous devons passer d’une monoculture de monnaie unique à une permaculture de nombreuses monnaies différentes.

                        Il n’y a pas de gagnant unique ; nous devons passer d’une monoculture de monnaie unique à une permaculture de nombreuses monnaies (numériques) différentes.

                        Je pense qu’à l’avenir, à Bruxelles, il y aura de la place pour tout les initiatives : la Zinne, pour l’Euro-Brussels, pour des tickets repas végétariens à faible empreinte carbone, des tickets de sport, et bien plus encore. je me répète mais la seule limite est notre imagination! »

                        Interview: MonsieurTK - Minage

                        Dans le cadre de notre magazine, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                        Kevin Klich est un youtubeur francophone postant des vidéos de vulgarisation autour du minage de cryptomonnaie. Reconnue par ses pairs, il partage ses astuces, découvertes et tutos sur sa chaîne. Il partage aussi son expertise au travers d’articles et de conférences, notamment à HEC Liège.


                        Quels sont les principaux matériels (hardware) utilisés pour le mining, et comment ont-ils évolué au fil du temps ?

                        MonsieurTK : « Il faut savoir que le minage c’est le nom qui est lié à tout ce qui va être le mécanisme de preuve de travail ou « proof-of-work »(comme le bitcoin). C’est le nom d’une grande famille parce que derrière « proof-of-work » se trouvent plusieurs autres catégories de minage. On retrouve notamment

                        1. Le minage ASIC qui sont des machines spécialement conçu et dédié pour le minage de bitcoin.
                        2. Le minage par carte graphique (GPU), qui était très populaire de 2016 à 2023, notamment pour miner de l’Ethereum. 
                        3. Le minage par processeur (CPU)  
                        4. Et celui par disque dur (stockage alloué pour la blockchain) c’était tendance, il y a 2 ans, maintenant c’est devenu marginal.

                        Si on devait classer ces différentes catégories de minage du plus facile au plus compliqué :  

                        • On pourrait dire d’une certaine façon que le minage processeur est le plus simple, on en trouve dans n’importe quel ordinateur que l’on retrouve sur le marché.
                        • Le minage par carte graphique (GPU), s’adresse déjà à un public un peu plus restreint,  plutôt les ordinateurs de type gamer et autres. 
                        • Le minage ASIC, là c’est vraiment du matériel qui a été pensé et développé pour le minage et du coup qui coûte beaucoup plus cher, qui là s’adresse plutôt aux professionnels.

                        Cette évolution résulte de la « course à l’armement » pour augmenter la puissance de minage. Satoshi Nakamoto a initialement miné avec un simple processeur. Avec l’augmentation des mineurs, la puissance de calcul nécessaire a conduit au minage GPU, puis aux ASICs pour augmenter leur productivité. Cependant, des cryptomonnaies comme Monero ont résisté à cette tendance en restant accessibles aux mineurs individuels, empêchant le développement d’ASICs pour leur réseau. C’est pas parce que c’est ASIC que c’est mieux, les différentes méthodes ont leurs avantages et leurs inconvénients »

                        Quelles sont les principales tendances technologiques qui façonneront le Web3 dans les cinq prochaines années ?

                        C’est relativement complexe de répondre parce ça évolue à une vitesse de dingue. Il y a encore quelques années, tout le monde parlait de la vague des métavers, des NFT, c’était vraiment les sujets à la mode. Cependant, on remarque qu’aujourd’hui les NFT et les métavers de manière générale, sont devenus un petit peu “has-been”, sans le côté péjoratif bien entendu. Jusqu’à preuve du contraire, on n’a pas vraiment une tendance de fonds qui s’est installée. Actuellement, on est fort sur tout ce qui est la DePIN (le fait de fournir de la puissance de calcul pour les infrastructures décentralisées) , l’IA (particulièrement depuis l’arrivée de ChatGPT), et la tokenisation des actifs réels. Mais voilà, d’ici cinq ans, il y aura peut-être quelque chose de totalement nouveau, de beaucoup plus intéressant ou autre.

                        Selon moi, c’est très difficile de donner une tendance sur les cinq prochaines années. Je pense déjà qu’il faudrait se baser sur des évolutions en termes de cycles des cryptomonnaies. Et là, c’est vrai qu’on peut distinguer les 3 domaines: 

                        • Les infrastructures décentralisées. (DePIN pour Decentralized Physical Infrastructure)
                        • L’intelligence artificielle.
                        • La tokenisation des actifs-réels. (RWA pour Real World Asset)

                        Mais comme je dis, si ça se trouve, on a un narratif qui va sortir de nulle part et qui va venir rafler la mise. Et peut-être que ces différents narratifs-là seront un peu passés de mode, comme les métavers et les FD en leur temps.

                        Quels sont les défis ou les risques associés au minage de cryptomonnaies que les débutants devraient connaître ?

                        Le mieux c’est vraiment de commencer petit puis de s’agrandir plutôt que de vouloir foncer tête baissée et se lancer dans des projets d’envergure.

                        « La première chose c’est de savoir dans quoi on s’engage. Typiquement si mettre les mains dans le cambouis, chercher des problématiques plutôt hardware et autres vous pose problème, effectivement ça peut ne pas être un domaine particulier.

                        Le premier problème c’est de bien savoir dans quoi on se lance et dans ce que ça peut amener comme conséquence. Quand on débute, la première chose à faire c’est de s’informer et se former. Commencez avec une petite installation, car le fonctionnement de base est similaire à celui des plus imposantes. Cependant il y a d’autres contraintes qui interviennent, bien entendu le bruit la chauffe et la gestion de l’électricité mais au niveau du fonctionnement de la configuration et de tout ce qui concerne ce sera a priori pas très différent.

                        Le mieux c’est vraiment de commencer petit puis de s’agrandir plutôt que de vouloir foncer tête baissée et se lancer dans des projets d’envergure. Si vous avez un budget conséquent mais peu de connaissances, il est crucial d’être aidé par quelqu’un d’expérimenté dans le minage. »

                        Quelles sont les tendances actuelles dans le domaine du minage de cryptomonnaies, et quelles prévisions pour l’avenir proche ?

                        « Effectivement, le fait qu’Ethereum ait changé de système de vérification du proof-of-work vers le Proof of Stake, ça a été un changement majeur dans l’écosystème. N’importe qui pouvait se lancer, miner de l’ETH, et était certain d’être rentable. Parce qu’à l’heure actuelle, c’est un des plus rentables possible.

                        Depuis ce changement, il est difficile de trouver un remplaçant rentable. Certains projets émergent parfois, mais leur rentabilité varie au niveau de leur blockchain, leur infrastructure et notamment leur minage.

                        Aujourd’hui, on fait plutôt du spec-mining à la place du minage à l’ancienne… Où tout le monde minait de l’ETH et c’était facilement rentable pour tout le monde

                        Mais attention encore une fois c’est un instant T et cela peut grandement varier. Soit on est vraiment un gros mineur et on mine du bitcoin sans prise de tête et on fait ce qu’on fait depuis des années et ça fonctionne très bien et c’est top, à condition bien entendu d’avoir un tarif électrique très intéressant. Soit on fait ce qu’on appelle du « spec-mining » (spéculative mining), c’est-à-dire de miner des cryptomonnaies très jeunes, très tôt, des cryptomonnaies qui viennent de sortir, bien souvent qui ne sont même pas disponibles sur les plateformes d’échange crypto. Il n’y a même pas la possibilité de les acheter, la seule façon d’en obtenir c’est via le minage.


                        L’intérêt à l’heure actuelle, c’est de miner ces cryptomonnaies-là un petit peu avant tout le monde et d’en accumuler beaucoup en espérant qu’elles prennent de la valeur parce qu’elles deviennent légitimes. Aujourd’hui, on fait plutôt du spec-mining à la place du minage à l’ancienne… Où tout le monde minait de l’ETH et c’était facilement rentable pour tout le monde et ça s’arrêtait là. »

                        Est-ce que le minage de cryptomonnaie comme le bitcoin est écologique ?

                        On peut dire que même si le minage de Bitcoin consomme de l’énergie, il utilise principalement des surplus d’énergies renouvelables.

                        « Alors écologique, non… En gros ce qu’il faut retenir c’est que le minage de bitcoin consomme de l’énergie par son principe de fonctionnement. Ce qu’il faut savoir, c’est que comme toute activité humaine, le minage de Bitcoin va consommer d’énergie, au même titre que faire tourner les serveurs pour regarder Netflix, Amazon, Amazon Prime, etc.

                        Le Bitcoin a surtout ce gros avantage que les mineurs vont plutôt se tourner vers les sources d’énergie qui sont en surproduction ce qui en fait l’énergie la moins chère, Effectivement, peut-être qu’en Europe, la quantité d’énergie on va dire disponible est un peu faible ou pas suffisante, mais dans le reste du monde c’est pas du tout le cas et on a de nombreux pays qui ont des surplus d’énergie et qu’on ne sait pas où stocker l’électricité. »

                        « C’est ce qui fait la force des mineurs. Ils vont aller trouver ces pays, ces entreprises qui ont de l’électricité qui est perdue et ils vont leur racheter à un prix bien sûr très intéressant et en échange placer leurs installations à côté et vous rémunérer pour ça.

                        Et, chose étonnante, ce sont principalement les énergies renouvelables parce que justement, elles vont produire de l’énergie dans des moments où on en a besoin et d’autres pas du tout. Typiquement, les panneaux solaires, en été, vont produire énormément d’électricité, sauf que les foyers vont en consommer beaucoup moins, parce que justement, il fait beau, il fait chaud, donc on ne fait pas tourner le chauffage, on fait tourner beaucoup moins d’appareils électroménagers et autres.

                        On estime que 60 à 75% de l’énergie utilisée pour le minage de Bitcoin provient de sources renouvelables.

                        On estime que 60 à 75% de l’énergie utilisée pour le minage de Bitcoin provient de sources renouvelables. On peut dire que même si le minage de Bitcoin consomme de l’énergie, il utilise principalement des surplus d’énergies renouvelables, ce qui peut être vu comme une utilisation écologique de ces ressources. »

                        Interview: Faustine Fleuret - Régulation

                        Dans le cadre de notre magazine, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                        Ici, nous parlerons de Faustine Fleuret, l’actuelle présidente de l’ADAN (Association pour le Développement des Actifs Numériques) depuis 2021. Après avoir été diplômée en économie-finance, elle rejoint l’Association française des marchés financiers (AMAFI), où elle initie le développement de l’expertise blockchain et fonde le groupe « Actifs numériques ».

                        Parallèlement, elle enseigne depuis 2017 à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne : les produits dérivés et la gestion des risques, puis la Fintech.


                        Les régulations internationales contribuent-elles à sécuriser l’écosystème Web3 en respectant la décentralisation & la confidentialité ?

                        « Première chose importante, la réglementation du Web3 est une réglementation avec de nombreuses sous réglementations. Aujourd’hui, il est impossible de réglementer TOUT le Web3 avec un seul texte qui serait pertinent pour l’ensemble des cas d’usage. 

                        D’ailleurs, si on regarde ce qui a été fait, c’est d’abord les cas d’usage financiers autour des crypto-actifs qui ont fait l’objet de travaux réglementaires et à partir de maintenant, il y a beaucoup d’autres applications qui vont devoir faire l’objet d’un tel travail pour sécuriser l’écosystème Web3, adapter à chacune des applications que l’on peut avoir derrière le Web3 : 

                        1. Les autres applications financières non couvertes à date par la règlemention,
                        2. les applications non-financières
                        3. les applications décentralisées. (Uniswap, Aave,…)

                        Cela veut dire aussi, ne pas mettre tous les œufs dans le même panier, ne pas couvrir le Web3 par un seul texte de réglementation qui ne serait donc pas adapté à l’ensemble. Il faut aller de façon beaucoup plus granulaire dans la construction de textes, de réglementations, de lois qui vont avoir un champ d’application très spécifique. Ce qui a été par exemple fait avec la réglementation européenne MiCA (Market in Crypto Assets Regulation), son champ d’application ne concerne que les marchés de crypto-actifs et typiquement cela ne va pas couvrir :

                        • Les nouveaux jeux vidéo Web3,
                        • La tokenisation des actifs financiers & actifs physiques (RWA),
                        • La finance décentralisée / sans intérmediaire.

                        Le but d’avoir une granularité dans les réglementations est de respecter et maintenir la co-existence d’une innovation intermédiée et d’une innovation décentralisée dans le Web3.

                        En ce sens, on peut avec cette granularité respecter la décentralisation et la confidentialité. Le but d’avoir une spécificité dans les réglementations est de respecter l’existence à la fois d’une innovation centralisée et d’une innovation décentralisée dans le Web3. Et un texte de loi venant réglementer la finance décentralisée devra respecter le fonctionnement de la décentralisation pour être vraiment efficace afin de vraiment sécuriser et continuer à développer solidement l’écosystème Web3. 

                        Comment la confidentialité peut être respectée? Une fois encore, ça va dépendre de la très bonne granularité qu’il faut qu’il y ait dans les réglementations qui vont couvrir aujourd’hui et demain le Web3, en fonction des parties prenantes impliquées comme les intermédiaires de marché et les protocoles. Des règles qui sont adaptées à ces entités, et surtout des règles qui ne vont pas trop loin dans la limitation de certaines libertés, et notamment les menaces sur la vie privée des utilisateurs. 

                        Au-delà de la granularité, la condition d’une réglementation efficace va être la proportionnalité. C’est en effet un enjeu qui va être beaucoup plus large que la réglementation de la crypto, mais c’est un enjeu de la réglementation en général. Comment concilier la nécessité de laisser se développer une industrie jeune en ne l’assommant pas d’exigences trop lourdes, un besoin de partage d’informations entre les acteurs et les régulateurs à des fins de lutte contre la criminalité financière, à des besoins de stabilité financière, à des besoins de protection de l’investisseur, comment concilier les besoins qu’il peut y avoir d’un point de vue de ces objectifs qui sont louables avec une confidentialité qui est souhaitable et qui est nécessaire dans la vie quotidienne des citoyens ?

                        Comment concilier les besoins du point de vue des objectifs de la réglementation qui sont louables pour les régulateurs avec une confidentialité qui est souhaitable pour les citoyens ?

                        Tableau des points-clés :

                        Pour répondre à ta question, deux grandes caractéristiques qu’une réglementation doit pouvoir revêtir : 

                        1. La granularité
                        2. La proportionnalité pour garantir qu’on atteint les objectifs de la réglementation que l’on souhaite, sans menacer ni la croissance, ni l’innovation ni les libertés des citoyens. »

                        Quels modèles de régulations semblent les plus efficaces pour protéger les utilisateurs et investisseurs en EU ou USA?

                        « Il est certain que les approches et les rythmes de développement de la réglementation varient considérablement selon les régions du monde. L’Europe, par exemple, est actuellement en tête, étant la région la plus avancée en matière de réglementation par rapport aux autres grandes économies mondiales. 

                        Même au sein de l’Europe, on observe des différences de rythme. La France, en particulier, a joué un rôle moteur dans la construction de la réglementation européenne, illustrant comment des stratégies et des rythmes distincts peuvent influencer la structuration de l’industrie.

                        Ce rythme accéléré peut aussi freiner la croissance des acteurs du marché, alors qu’une approche plus lente permet aux entreprises de se développer sans les contraintes immédiatement trop lourdes de conformité réglementaire..

                        Réglementer rapidement peut offrir l’avantage de structurer plus vite une industrie professionnelle, crédible, et sérieuse, car soumise à des normes claires. Cependant, ce rythme accéléré peut aussi freiner la croissance des acteurs du marché, alors qu’une approche plus lente permet aux entreprises de se développer sans les contraintes immédiates de conformité réglementaire. Mais cette lenteur comporte aussi des risques, notamment pour les utilisateurs, car elle peut offrir plus d’opportunités aux acteurs mal intentionnés.

                        Récapitulatif : 

                        Avantages et Inconvénients de la Rapidité de Réglementation

                        • Avantages :
                          • Structurer rapidement une industrie crédible et sérieuse.
                          • Imposer des normes claires dès le départ.
                        • Inconvénients :
                          • Risque de freiner la croissance des acteurs du marché.
                          • Réduction de la capacité des entreprises à se développer sans contraintes réglementaires immédiates.

                        Risques liés à une Réglementation Lente 

                        • Avantages : Permet aux entreprises de se développer librement sans les coûts immédiats de conformité.
                        • Inconvénients : Augmente le risque pour les utilisateurs, car les zones moins réglementées peuvent favoriser les acteurs mal intentionnés.

                        Approches Réglementaires Différentes :

                        • Europe :
                          • Approche ad hoc : Réglementation spécifique pour les cryptomonnaies, considérées comme une nouvelle classe d’actifs.
                        • États-Unis :
                          • Approche au cas par cas : Pas de cadre réglementaire spécifique pour les crypto-actifs, ce qui crée une incertitude pour les entreprises quant à la manière de se conformer.

                        Conditions pour une Réglementation Efficace :

                        1. Adaptation : Une réglementation doit être adaptée aux réalités de l’industrie pour être efficace. Sinon, elle pourrait décourager les entreprises de s’y conformer.
                        2. Existence d’acteurs conformes : Il est crucial d’avoir un nombre suffisant d’entreprises solides pour appliquer les normes. Sans cela, les efforts pour protéger les utilisateurs risquent d’être inefficaces.

                        Les stratégies divergent à l’échelle internationale et se manifestent également dans la manière dont l’innovation est perçue : 

                        • En Europe, l’approche a consisté à réglementer les cryptomonnaies de manière ad hoc, en les considérant comme une nouvelle classe d’actifs, nécessitant des règles spécifiques. 
                        • Aux États-Unis, la situation est très différente. Il n’existe pas encore de catégorie spécifique pour les crypto-actifs ni de statut dédié pour les acteurs du marché crypto. Là-bas, la réglementation se fait souvent au cas par cas, ce qui crée un climat d’incertitude pour les entreprises, car elles ne savent pas toujours comment se conformer aux exigences réglementaires ou même quelles sont ces exigences.

                        En termes d’efficacité, une réglementation doit avant tout être adaptée aux réalités de l’industrie. Une réglementation inadaptée risque d’être inefficace, voire contre-productive, en décourageant les entreprises de se conformer. C’est pourquoi l’approche européenne, qui prend en compte la spécificité des cryptos et des technologies sous-jacentes, est plus appropriée. Cependant, cette efficacité dépend aussi de l’existence d’un nombre suffisant d’acteurs à réglementer. Si une réglementation est trop stricte et freine le développement des entreprises, les utilisateurs pourraient se tourner vers des services situés dans des zones moins réglementées, et donc moins protectrices.

                        Sans ces « champions » à réglementer, les efforts pour protéger les utilisateurs risquent d’être vains, car il n’y aura personne pour appliquer les normes établies.

                        Il est crucial qu’il y ait des entreprises solides et conformes aux règles pour que ces réglementations soient réellement appliquées et efficaces. Sans ces « champions » à réglementer, les efforts pour protéger les utilisateurs risquent d’être vains, car il n’y aura personne pour appliquer les normes établies. »

                        Quelle est votre perspective sur l’avenir de la réglementation mondiale des cryptomonnaies et du Web3 dans les cinq à dix prochaines années ?

                        « Le message le plus important que j’aimerais faire passer, c’est que la réglementation du Web3 est loin d’être achevée ! Nous ne sommes qu’au début. Bien que l’Europe ait adopté MiCA, il est faux de penser que le travail est terminé. En réalité, MiCA est une réglementation qui se concentre sur les marchés centralisés de crypto-actifs, mais le Web3, c’est bien plus que cela.

                        Réglementer l’ensemble du Web3 implique de couvrir une variété de cas d’usage, ce qui demande encore beaucoup de travail. MiCA ne couvre pas tout, et de nombreux autres acteurs vont être confrontés à des réglementations qui n’existent pas encore aujourd’hui. De plus, il est possible que tous les cas d’usage du Web3 n’aient pas encore émergé, et que nous ne connaissions pas encore toutes les innovations à venir. Cela signifie que nous devrons encore imaginer d’autres cadres réglementaires pour ces nouvelles innovations.

                        Deux grandes tendances sont à surveiller. l’apparition de nouvelles réglementations […] et le renforcement des réglementations existantes.

                        Ainsi, dans les cinq à dix prochaines années, deux grandes tendances sont à surveiller. D’une part, l’apparition de nouvelles réglementations pour des cas d’usage qui ne sont pas encore couverts par les régulateurs à l’échelle mondiale. 

                        D’autre part, l’amélioration et le renforcement des réglementations existantes, notamment MiCA. De la même manière que MiCA ne régit pas tout le Web3, il ne sera pas non plus le seul texte à encadrer les marchés de crypto-actifs. Nous sommes encore loin d’un cadre réglementaire complet.

                        Actuellement, en Europe, nous avons plusieurs textes clés notamment :

                        • MiCA, qui encadre les marchés de crypto-actifs.
                        • Le régime pilote pour les infrastructures de marché DLT, qui aménage les conditions d’exemption de certaines règles financières classiques pour les security tokens, c’est-à-dire les instruments financiers tokenisés.
                        • La réforme en matière de lutte contre le blanchiment (AML) et le financement du terrorisme, qui a été adoptée et entrera progressivement en application. Ces textes concernent principalement les acteurs du marché crypto.

                        En plus de cela, nous savons que des réglementations pour la finance décentralisée (DeFi) et les NFT sont en préparation. Cela a été décidé car MiCA n’était pas le texte approprié pour encadrer ces domaines. L’Europe a reconnu cette limitation et travaille désormais sur des pistes de réglementation pour ces innovations, qui devraient être partagées prochainement par la Commission européenne.

                        En France, nous avons même pris une longueur d’avance avec l’adoption d’une réglementation pour les jeux vidéo Web3 au printemps. Ce cadre national pourrait inspirer la Commission européenne dans sa réflexion sur la réglementation de certains cas d’usage des NFT, notamment ceux liés aux jeux vidéo Web3.

                        l’Europe continuera à développer ses cadres réglementaires, et d’autres grandes régions économiques mondiales devront suivre

                        Pour résumer, l’Europe, qui est en avance sur ces questions, continuera à développer ses cadres réglementaires, et d’autres grandes régions économiques mondiales devront suivre. Le cadre complet de la réglementation des cryptomonnaies et du Web3 va continuer à s’étendre au-delà des marchés crypto-actifs, car c’est ce domaine qui a été le plus travaillé jusqu’à présent.

                        1. Extension du périmètre : Les réglementations couvriront de plus en plus de cas d’usage au fur et à mesure que de nouvelles innovations émergeront.
                        2. Renforcement des réglementations existantes

                        Avec l’entrée en vigueur de MiCA à la fin de l’année, il est clair que ce n’est que le début. La réglementation continuera d’évoluer, de se renforcer, et de s’adapter aux besoins du marché. Les régulateurs, quant à eux, continueront d’ajuster et de compléter MiCA avec des règles ou des textes additionnels au fil du temps. »

                        Stockage des NFTs

                        Apprenez comment stocker et sécuriser vos NFTs de manière efficace pour prévenir tout risque de perte ou de vol.

                        Où stocker ses NFTs ?

                        Stocker tes NFT de manière sécurisée est essentiel. Voici quelques options :

                        Portefeuille logiciel (hotwallet) compatible avec la blockchain

                        Tu peux utiliser des portefeuilles logiciels compatibles avec la blockchain sur laquelle tes NFT sont basés. Par exemple, pour les NFT Ethereum, des options comme MetaMask ou Rabby (recommandé) sont disponibles. Pour Solana, tu pourrais utiliser Phantom, etc. Assure-toi de choisir un portefeuille compatible avec la blockchain de tes NFT.

                          Sauvegarde de tes clés privées

                          Lorsque tu crées un nouveau portefeuille logiciel, il est crucial de sauvegarder tes clés privées. Ces clés sont essentielles pour accéder et gérer tes NFT. Garde-les en lieu sûr et ne les partage avec personne. En cas de perte de tes clés privées, tu risques de perdre l’accès à tes cryptos & tes NFT de manière permanente.

                            Stockage dans un portefeuille matériel (coldwallet)

                            Une autre option est de stocker tes NFT dans un portefeuille materiel, tel que Ledger, Trezor, Satochip, Ngrave, etc. Ces dispositifs offrent une sécurité supplémentaire en isolant les clés privées des NFT et en les protégeant contre les menaces en ligne telles que les piratages ou les logiciels malveillants.

                              Comment protéger ses NFTs contre le vol ?

                              Pour protéger ses NFTs contre le vol, il est recommandé de les stocker dans des portefeuilles matériels (Ledger, Trezor, Ngrave, Satochip) ! 

                              Éviter de partager des informations de compte sensibles et utiliser des mesures de sécurité robustes contribue également à assurer la sécurité des actifs numériques.

                              Ressources

                              Trouvez des outils et des références pour approfondir votre compréhension des NFTs et rester informé sur les dernières tendances et développements.

                              NFT market :

                              Célèbre Collection de NFT :

                              NFT gallery / Auction :

                              Media :

                              Event :

                              Forum Discord :

                              Comment acheter des cryptos ?

                              On peut acheter des cryptomonnaies sur des plateformes d’échange en ligne en utilisant de l’argent fiat (euros, dollars, etc.) ou d’autres cryptomonnaies.

                              Il existe deux types de plateformes d’échange :

                              • Échange Centralisé : Un échange centralisé est une plateforme gérée par une entité centrale qui agit comme un intermédiaire pour faciliter les transactions. Sur ces plateformes, les utilisateurs déposent leurs fonds sur des comptes crypto hébergés par l’échange. Les transactions sont exécutées et enregistrées dans une base de données centralisée.

                              Il est également nécessaire de faire une vérification d’identité avant de pouvoir acheter 

                              • Échange Décentralisé : Un échange décentralisé (DEX) fonctionne sans intermédiaire central. Il repose sur des contrats intelligents et utilise la technologie blockchain pour permettre aux utilisateurs d’échanger des actifs directement entre eux. Les utilisateurs conservent le contrôle de leurs clés privées et des fonds, ce qui renforce la sécurité et la confidentialité. Les transactions sur les DEX sont enregistrées sur la blockchain, offrant une transparence accrue.

                              Il n’est pas nécessaire de faire une vérification d’identité avant de pouvoir acheter 

                              Par contre pour utiliser un DEX, il est obligatoire d’avoir un portefeuille logiciel (hotwallet).  Rendez vous sur l’onglet sécurité pour savoir comment faire.

                              La principale différence réside dans le degré de centralisation : les échanges centralisés dépendent d’une autorité centrale, tandis que les échanges décentralisés sont conçus pour fonctionner de manière autonome, sans point central de contrôle.

                              Arnaques dans le domaine de la crypto

                               Pour éviter les arnaques dans le domaine des cryptos, il est essentiel de mener une recherche approfondie sur les projets avant d’investir et de s’appuyer sur des sources d’information fiables, ou vous pouvez nous téléphoner !

                              Lorsque vous interagissez avec le Web3 et les dApps, vous êtes beaucoup plus susceptibles de vous faire arnaquer. C’est pour cela que nous avons crée une liste des 10 arnaques communes pour vous aider à les reconnaitre.

                              La sécurité des sites web utilisés pour les transactions doit être vérifiée, et il est impératif de garder ses clés privées confidentielles. La vérification attentive des adresses lors des transferts de fonds et la prudence envers les offres trop alléchantes sont également essentielles.

                              Confirmer l’authenticité des partenariats, exercer une vigilance accrue sur les réseaux sociaux, opter pour des portefeuilles fiables, et rester éduqué sur les risques en évolution constante sont des pratiques cruciales pour une navigation sûre dans l’écosystème des cryptos.

                              Pour l’instant, nous vous conseillons donc de laisser vos cryptos sur une plateforme ! Selon nous, vous êtes moins exposés à des risques. Ou vous pouvez aussi simplement le mettre dans votre portefeuille materiel (cold wallet).

                              On note souvent des arnaques :

                              • par email
                              • par draineur (fausse page qui vole toutes vos cryptos)
                              • par du hacking social (des arnaqueurs qui se font passer pour des plateformes), ou soit des personnes qui vous demandent vos passphrases…
                              • Par message privé
                              • par envoi de PDF

                              Bref, il faut faire attention sur tous les fronts.

                              Le meilleur anti-arnaque reste votre intelligence!

                              Comment utiliser un échange décentralisé ?

                              Avant de pouvoir utiliser une plateforme de cryptomonnaie décentralisée, il est nécessaire d’avoir un portefeuille logiciel (hot wallet). Contrairement à un compte sur une plateforme centralisée  où le portefeuille et la sécurité sont généralement pris en charge par la plateforme elle-même.

                              Un portefeuille web3 (hot wallet) signifie que vous êtes livrés à vous-même et que les risques de piratage sont plus élevés. Il est donc impératif de faire attention pour ne pas tomber dans des arnaques présentes sur le web (sur Twitter, des pages web qui semblent légitimes, etc.).

                              Assurez-vous donc de prendre les mesures de sécurité appropriées pour protéger vos fonds et vos informations personnelles lorsque vous naviguez sur des applications décentralisés.

                              Les 10 Arnaques Communes en Web3

                              Grace au post de Slorg sur Twitter @Slorgoftheslug nous avons édité et traduit cette page de la FAQ pour aider la communauté à s’y retrouver ! Nous avons classé par ordre d’importance sur ce qui pourrait vous arriver selon nous.

                              1. Site imité / site “mimic”

                              Des plateformes web d’échange de cryptomonnaie (voir meme de staking ou même d’airdrop) comme Jupiter ou Uniswap sont imités, puis promus sur les réseaux sociaux ou annoncés dans les résultats des moteurs de recherche. Lorsque vous voulez faire une transaction sur ces plateformes imitées, tout se passe normalement jusqu’à ce que vous approuviez la transaction.

                              Une fois approuvée, en anticipant qu’elle échangera ou staker vos jetons , ils videront votre portefeuille…

                              Bref, vérifier l’adresse URL et soyez sûr du lien ou demander à votre ami si c’est bien le bon !

                              2. Fausses publicités sur Twitter

                              D’après une analyse réalisée en janvier 2024, 96 % des publicités NFT sur Twitter sont des liens draineurs.

                              On ne sait pas si Elon Musk a déjà purgé le site, mais une chose est sûre : ça ne vaut jamais la peine de cliquer sur une publicité NFT sur Twitter!

                              Exemple en image :

                              Les deux liens sont des scams et même le nom du twitter est différent du véritable. Parfois ce sont des commentaires directement du compte twitter officiel..

                              On remarque que les arnaqueurs ont utilisés la même charte graphique pour leurrer les yeux des victimes !

                              Le compte veritable :

                              3. L’arnaque à l’offre d’emploi

                              Ils travaillent généralement au sein de groupes qui fonctionnent de manière aussi complexe que des centres d’appels et s’adressent à des personnes très éloignées. Une fois qu’ils ont gagné votre confiance et que vous êtes impatient de travailler avec eux, ils vous envoient des logiciels malveillants à télécharger.

                              On en parle ici mais c’est l’équivalent des arnaques pour les vieilles personnes ou les personnes manquent d’affection qui se se font tout autant berner !

                              C’est l’une des escroqueries les plus populaires et les plus dévastatrices qui existent.

                              Cela compromet non seulement vos portefeuilles, mais également toutes les informations sensibles que vous pourriez avoir sur votre PC. Qui sait comment ils utiliseront ces informations à l’avenir….

                              4. Adresse crypto imité « mimic »

                              Bien que celui-ci soit simple, il a déjà permis de dérober des dizaines de millions de dollars. Un attaquant crée d’abord un portefeuille qui ressemble à ceux avec lesquels l’utilisateur interagit. Ensuite, ils trompent l’utilisateur en lui faisant croire que c’est celui avec lequel il a l’intention d’interagir en lui envoyant de petites sommes. Souvent, le début et la fin semblent très similaires, ce qui rend difficile la distinction pour quelqu’un qui n’y prête pas attention.

                              Et ensuite rebelotte, vous envoyez à la mauvaise personne en pensant que c’est la bonne adresse…

                              5. Arnaque journalistique

                              Cela existe en 2 , mais cela commence de la même manière. Un journaliste réputé vous demande la permission d’écrire un article sur vous ou sur une entreprise dont vous faites partie.

                              Dans la première approche, ils vous envoient un lien calendaire qui autorise le contrôle de votre Twitter.

                              Dans le deuxième approche, ils vous envoient un fichier malveillant qui, selon eux, est nécessaire à leur logiciel de chat vidéo. Ceci est similaire à « l’arnaque aux offres d’emploi » où ils sont capables de pirater le contenu de l’ensemble de votre PC.

                              6. Arnaque aux extensions Chrome

                              Un escroc payera souvent des influenceurs pour diffuser une extension de navigateur bombardée de « bonnes critiques ». Une fois téléchargée, elle vole les cookies des sites que vous visitez, permettant aux pirates de contourner les mots de passe et 2fa dans certains cas.

                              Grosso-modo, la personne tweet sur le fait qu’il a fait des gains de productivité énorme grâce à une extension chrome et il donne un lien d’un extension malveillante.

                              7. Phishing par Telegram

                              Étant donné que la majorité des activités communications se déroulent au sein de Telegram (sur discord et twitter aussi), elles regorgent souvent de arnaqueurs Il en existe de nombreux types, mais ils vous obligent tous à saisir des informations sensibles dans quelque chose qui semble légitime.

                              Comme d’autres types d’escroqueries, celle-ci exploite l’ingénierie sociale pour vous amener à baisser la garde. Que ce soit en imitant des personnes ou des sites Web légitimes, plus ils peuvent paraître réalistes, plus leurs chances sont grandes.

                              Les escrocs aiment bien d’abord discuter avec vous pour gagner en confiance avec vous et ensuite il vous demande d’installer des programmes malveillants!

                              8. L’arnaque à la vérification Discord

                              Elle se présente sous différentes formes, mais l’enjeu est toujours le même : vous amener à rejoindre un serveur Discord où vous devez utiliser leur système de vérification.

                              Une fois sur le site de vérification, il vous est demandé de vous connecter avec votre Discord ou de scanner un code QR, ce qui compromet votre compte. Ils peuvent désormais se faire passer pour vous et faire des ravages auprès de vos amis, ou déposer des liens sur tous les serveurs pour lesquels vous disposez d’une autorisation.

                              Méthodologie :

                              1. Une personne vous envoie un message privé (MP ou DM) disant qu’elle est intéressée par la rédaction d’un article sur votre projet.
                              2. Vous envoie sur un serveur discord d’apparence légitime.
                              3. Il y a un lien d’hameçonnage qui se fait passer pour un robot de vérification. Ils m’ont amené à l’étape 3, avec lien suspect se terminant par .re ou qui est proche de l’écriture du lien du website de base.

                              9. Faux Bonkbot

                              Bonkbot est un service commercial populaire sur Telegram, et les arnaqueurs exploitent cette popularité pour trouver des victimes. Ils créent de faux Bonkbots afin de vous amener à déposer des fonds comme vous le feriez avec le vrai.

                              À l’instant où vous confirmez la transaction, il est déjà trop tard.

                              10. Airdrop Scam

                              Ce type d’arnaque se manifeste directement sur vos portefeuilles logiciels (Metamask, Rabby, Phantom,…) et surtout si vous avez déjà interagie avec des applications décentralisés.

                              Par exemple, vous pouvez recevoir des airdrops de tokens sans valeur sur votre portefeuille qui attise votre curiosité parce qu’il vous propose soi-disant des tokens à récupérer (claim) gratuitementLes fraudeurs essaye de vous rediriger vers un site où vous devez connecter votre portefeuille, et c’est à ce moment-là qu’ils drainent vos cryptomonnaies. Ils vous font signer une transaction en vous faisant croire que c’est pour recevoir le token, alors qu’en réalité, ils vident votre portefeuille. Ces arnaques peuvent également se produire avec des NFT : vous recevez un NFT prétendant être un airdrop gagnant, et on vous demande de le réclamer sur un site qui, une fois que vous connectez votre portefeuille, va drainer vos cryptomonnaies.

                              Alors, que pouvez-vous faire pour éviter une catastrophe ?

                              • Ayez un portefeuille matériel (Ledger, Trezor, etc…) communément appelé cold wallet ou stockage à froid.
                              • Vérifiez toujours chaque lien.
                              • Soyez légèrement méfiant.
                              • Ne téléchargez jamais des éléments provenant d’étrangers.
                              • Utilisez votre cerveau, le meilleur anti-arnaque du monde

                              Il suffit d’un mauvais geste pour tout perdre et il y a des milliers et des milliers de victimes qui peuvent vous raconter comment cela s’est produit.

                              Rappelez-vous surtout : à mesure que l’espace évolue, les tentatives d’escroquerie et de hacking social deviennent également plus sophistiquées. Restez toujours vigilant.

                              Comment faire un transfert de cryptomonnaie ?

                               Voici un guide simple pour effectuer un transfert de cryptomonnaie :

                              Choisir le bon portefeuille ou exchange

                              Tout d’abord, assurez-vous d’avoir un portefeuille qui prend en charge la cryptomonnaie que vous souhaitez envoyer. Cela peut être un portefeuille en ligne (hot wallet) ou une plateforme d’exchange. Si vous utilisez un exchange, assurez-vous que celui-ci prend en charge les retraits vers des portefeuilles externes

                              Obtenir l’adresse de réception

                              Une fois que vous avez sélectionné le vôtre portefeuille ou celui à qui vous voulez transférer, obtenez l’adresse de réception du destinataire. Cette adresse est une série de chiffres et de lettres unique à chaque portefeuille. Assurez-vous de copier correctement cette adresse pour éviter toute erreur lors du transfert.

                              Vérifier l’adresse

                              Comme les transactions de cryptomonnaie sont irréversibles, il est crucial de vérifier deux fois l’adresse de réception. Vous pouvez même effectuer un petit transfert initial pour confirmer que l’adresse est correcte avant d’envoyer la totalité des fonds.

                              Sélectionner la cryptomonnaie et la blockchain

                              Choisissez la cryptomonnaie que vous souhaitez transférer et assurez-vous de sélectionner la blockchain correspondante. Par exemple, si vous souhaitez transférer une cryptomonnaie basée sur la blockchain Solana, sélectionnez la blockchain Solana pour effectuer le transfert.

                              Finaliser le transfert

                              Une fois que vous avez confirmé tous les détails, procédez au transfert en entrant le montant que vous souhaitez envoyer et en suivant les instructions de votre portefeuille ou de votre échange. Assurez-vous de vérifier les frais de transaction associés et de disposer des fonds nécessaires pour les couvrir.

                              Qu'est ce qu'une clé privée et une clé publique ?

                              Clé Privée

                              Une clé privée est une suite de caractères alphanumériques générée de manière aléatoire, constituant l’élément essentiel pour accéder et contrôler les fonds d’un portefeuille de cryptomonnaie. Elle doit rester secrète et confidentielle. La clé privée est utilisée pour signer les transactions, déverrouiller les fonds et prouver la propriété d’une adresse de portefeuille.

                              La seedphrase

                              Une seedphrase, ou phrase de récupération, est une série de mots aléatoires qui servent de sauvegarde pour accéder à votre portefeuille de cryptomonnaie. Cette phrase est généralement composée de 12 à 24 mots dans un ordre spécifique et est générée lors de la création d’un nouveau portefeuille. La seedphrase est essentielle car elle peut être utilisée pour restaurer l’accès à votre portefeuille en cas de perte de votre appareil ou de panne. Il est crucial de garder cette phrase en sécurité et de ne jamais la partager avec quiconque.

                              Clé Publique

                              Une clé publique est dérivée de la clé privée à l’aide d’algorithmes cryptographiques. Contrairement à la clé privée, la clé publique est partagée avec d’autres utilisateurs. Elle sert d’adresse pour recevoir des fonds. Les fonds peuvent être transférés vers cette adresse, mais pour les dépenser, la clé privée correspondante doit être utilisée pour signer la transaction.

                              Comment stocker ses cryptos en toute sécurité ?

                              Les cryptomonnaies peuvent être stockées dans des portefeuilles logiciels (Rabbit, Metamask,…) et aussi sur des portefeuilles matériels (Ledger, Trezor,…) pour assurer leur sécurité sur online ou offline.

                              Voir la rubrique : #SécuritéWeb3 pour plus d’infos.

                              Vous pouvez également les laisser sur une plateforme de cryptomonnaie comme Binance, Coinbase, Crypto.com, SwissBorg,… pour éviter de trop manipuler vos avoirs. Certaines personnes laissent des montants faramineux sur les plateformes si vous êtes à l’aise, c’est votre souci ! Par contre, pour mitiger ce risque-ci, vous pouvez transférer vos actifs sur plusieurs plateformes (binance, coinbase,kraken,…)

                              ATTENTION : il reste toujours un petit pourcentage de risque de hacking de la plateforme mais elle sera mieux gardée que dans votre portefeuille logiciel (Rabbit, Metamask,…).

                              Dans l’absolue, nous conseillons donc des coffres-forts physiques pour stocker vos cryptomonnaies, particulièrement lorsque vous avez plus de 10.000 euros sur une plateforme. 

                              Mais voici les portefeuilles matériels que nous conseillons : 

                              Ces coffres-forts sont une sorte de clé USB qui émettent des IBAN crypto où vous pouvez envoyer vos cryptomonnaies sur vos adresses privées et vous protéger contre les hackeurs et les arnaqueurs.

                              Différence portefeuille logiciel & matériel

                              Hot Wallet(Portefeuille logiciel)

                              Un hot wallet est un portefeuille logiciel toujours connecté à Internet, utilisé pour stocker des cryptomonnaies de manière pratique, permettant des transactions rapides et un accès facile aux fonds. 

                              Cependant, les hot wallets sont plus vulnérables aux cyberattaques car ils sont constamment connectés à Internet. Bien qu’ils offrent une accessibilité rapide, leur sécurité dépend de la sécurité du dispositif sur lequel ils sont installés.

                              Cold Wallet (Portefeuille materiel)

                              Un cold wallet est un portefeuille materiel conçu pour stocker des cryptomonnaies en toute sécurité car il n’est pas toujours connecté à Internet.

                               Les cold wallets sont généralement des dispositifs matériels, comme des portefeuilles physiques ou des clés USB. 

                              Grâce à leur absence de connexion Internet, les cold wallets offrent une sécurité renforcée contre les cybermenaces. Les clés privées y sont stockées hors ligne, réduisant ainsi considérablement le risque d’accès non autorisé par des hackers.

                              Peut-on annuler une transaction de cryptomonnaie ?

                              En règle générale, les transactions de cryptomonnaies sont irréversibles, ce qui souligne l’importance de la vérification avant la confirmation.

                              Nous conseillons donc de vérifier plusieurs fois l’adresse du destinataireou d’envoyer un petit montant pour être sûr du destinataire. Les adresses ressemblent souvent à cela : 0x308B1583d8eE4FAF4907f9e347f66EFCFF7e2E7A (l’équivalent d’un IBAN mais en crypto).

                              Cela comporte effectivement des risques d’être sa propre banque ! Il est donc crucial d’être vigilant et de prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires pour protéger vos fonds lors de vos transactions en cryptomonnaies.

                              Installation du portefeuille logiciel

                              Apprenez comment installer et configurer un portefeuille logiciel pour stocker vos cryptomonnaies de manière sécurisée sur votre appareil.

                              Pourquoi la crypto chute, baisse ou monte ?

                              C’est juste une question d’offre et de demande, une loi fondamentale du marché. Nous vous invitons à lire l’article de Pourleco sur qui traite de ce sujet. 

                              Cet effet est également observé dans d’autres marchés tels que celui de l’art, des voitures de collection, le marché des sneakers, et bien d’autres encore. 

                              Plus les gens sont intéressés par un objet ou une action limitée, plus son prix augmente. En revanche, si la demande diminue, le prix de cet actif a tendance à baisser. Cette dynamique s’applique également aux cryptomonnaies.

                              Quand faut-il déclarer ?


                              Aucun terrain d’entente n’a été trouvé à ce sujet entre les avocats fiscalistes et une société de comptabilité crypto…

                              Référez-vous à notre réponse juste ici


                              Cela pourrait être lors de la conversion en monnaies fiduciaires ou également lors de la conversion en stablecoins par exemple.

                              Comment définir votre profil d’investisseur ?


                              Définir le profil des investisseurs en crypto-monnaies est complexe. L’exposé a mis en évidence le fait que tous les investissements dans les cryptomonnaies ne sont pas spéculatifs.

                              Les normes relatives au nombre de transactions par rapport aux intentions doivent être prises en considération lors de la définition du profil de l’investisseur.

                              Les catégories d’investisseurs restent cependant les mêmes que pour les investissements traditionnels, mais la manière dont nous les définissons et les normalisons dans le monde décentralisé pourrait être différente et devrait être défendue par l’intention de l’investisseur.

                              Crypto ou Binance ?

                              Ce sont deux choses différentes mais qui sont liées :

                              • Crypto est l’abréviation de cryptomonnaie.
                              • Binance est une plateforme centralisée de crypto-monnaie / bourse de cryptomonnaie.

                              Déclaration des comptes enregistrés à l'étranger ?

                              Le raisonnement principal a conclu que les personnes détenant des cryptomonnaies sur des bourses centralisées enregistrées à l’étranger ne sont pas tenues de déclarer ces comptes à la Banque national belge.

                              Cependant, il reste essentiel pour les particuliers de suivre méticuleusement leurs transactions afin de justifier leurs intentions lors de la conversion des cryptocurrencies en monnaies fiduciaires.

                              Comment évaluer la valeur d'une crypto-monnaie ?

                              La valeur d’une cryptomonnaie peut être évaluée en tenant compte de divers facteurs tels que la technologie sous-jacente, l’équipe de développement, l’adoption du marché et d’autres éléments.

                              Il est recommandé de mener ses propres recherches en lisant le livre blanc (whitepaper) du projet et en étudiant sa viabilité et sa cohérence. Vous pouvez également regarder des vidéos d’influenceurs, ou de créateurs de contenus mais alors vous aurez parfois des infos subjectives.

                              Cependant, il est important de noter que parfois, les investisseurs ne prennent rien en compte et préfèrent spéculer sur le prix d’une cryptomonnaie, comme c’est le cas avec les « memes coins ». Ces cryptomonnaies reposent souvent principalement sur du marketing et des influenceurs, sans véritable fondement solide. 

                              Nous ne vous conseillons pas mais vous pouvez investir  dans les « memes coins » tels que DOGE, SHIBA, FLOKI, PEPE, etc. mais cela à vos risques et périls. Il est crucial de faire preuve de prudence et de rechercher des projets avec des bases solides et un potentiel de croissance à long terme.

                              La réglementation de la crypto dans les pays

                              Allemagne

                              L’Allemagne a adopté une approche relativement favorable aux cryptomonnaies. En 2020, le gouvernement allemand a adopté une loi permettant aux banques allemandes de stocker et de négocier des cryptomonnaies, reconnaissant ainsi le statut légal des crypto-actifs. Les cryptomonnaies sont considérées comme des instruments financiers et sont régies par les autorités de surveillance financière du pays.

                              Niveau taxe : En Allemagne, les gains en capital réalisés avec les cryptomonnaies sont généralement imposés après une période de possession d’au moins un an, ce qui permet une exonération partielle des impôts. Les gains réalisés avant cette période peuvent être soumis à l’impôt sur le revenu.

                              France

                              La France a également pris des mesures pour réglementer le secteur des cryptomonnaies. En 2019, une ordonnance a été adoptée en France pour créer un cadre juridique pour les ICOs (Initial Coin Offerings) et les jetons numériques. Les prestataires de services liés aux cryptomonnaies, tels que les plateformes d’échange, sont soumis à une réglementation stricte et doivent obtenir une licence auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

                              Niveau taxe : En France, les gains en capital liés aux cryptomonnaies sont imposés au titre de l’impôt sur le revenu. La taxation dépend de la durée de détention des actifs, avec une distinction entre les gains à court terme et à long terme. Les pertes peuvent également être déduites des gains.

                              Luxembourg

                              Le Luxembourg a adopté une approche pragmatique envers les cryptomonnaies et la technologie blockchain. Le pays a cherché à devenir un centre financier pour les entreprises liées à la blockchain et aux cryptomonnaies. Il offre un environnement réglementaire favorable aux entreprises travaillant dans le domaine des technologies financières, tout en veillant à la sécurité des investisseurs.

                              Niveau taxe : Au Luxembourg, la fiscalité des cryptomonnaies est généralement alignée sur les principes fiscaux applicables à d’autres types d’actifs financiers. Les gains en capital peuvent être imposés en fonction de la durée de détention et du statut fiscal de l’individu ou de l’entreprise.

                              Japon

                              Le Japon a été l’un des premiers pays à réglementer les cryptomonnaies de manière formelle. En 2017, le gouvernement japonais a officiellement reconnu le Bitcoin comme une méthode de paiement légale. Les échanges de cryptomonnaies au Japon sont soumis à la surveillance de l’Autorité des services financiers (FSA). La réglementation vise à promouvoir le développement responsable des technologies blockchain tout en assurant la protection des consommateurs.

                              Niveau taxe : Au Japon, les gains en capital provenant de transactions de cryptomonnaies peuvent être soumis à l’impôt sur le revenu. Le Japon a une fiscalité spécifique pour les cryptomonnaies, avec des taux d’imposition variables en fonction du montant des gains.

                              Salvador

                              Le Salvador est devenu le premier pays à adopter le Bitcoin comme monnaie légale en septembre 2021. Le gouvernement salvadorien a mis en œuvre la loi Bitcoin, permettant aux citoyens de payer leurs impôts en Bitcoin et obligeant les commerçants à accepter la cryptomonnaie comme moyen de paiement. Cependant, cette décision a été sujette à des controverses et à des réactions mitigées au niveau national et international.

                              Niveau taxe : Au Salvador, après l’adoption du Bitcoin comme monnaie légale, les gains en capital sur les transactions de Bitcoin ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu, conformément à la loi Bitcoin du pays.

                              États-Unis

                              Les États-Unis ont une approche complexe de la réglementation des cryptomonnaies. Les réglementations varient au niveau fédéral et étatique. La Securities and Exchange Commission (SEC) réglemente les offres de jetons et les activités liées aux valeurs mobilières, tandis que le Financial Crimes Enforcement Network (FinCEN) supervise les aspects liés au blanchiment d’argent et à la conformité avec les règles KYC (Know Your Customer). Le cadre réglementaire aux États-Unis est en évolution constante, et il y a des discussions en cours pour clarifier et renforcer la réglementation dans ce domaine.

                              Niveau taxe : Aux États-Unis, les gains en capital liés aux cryptomonnaies sont généralement imposés. La réglementation fiscale varie en fonction de la nature des transactions, que ce soit des ventes, des échanges ou des mines de cryptomonnaies. La réglementation fiscale aux États-Unis peut être complexe, et il est recommandé de consulter un professionnel fiscal pour obtenir des conseils spécifiques.

                               Sources :

                              Crypto, comment investir ?

                              Choisir une plateforme d’échange fiable et sécurisée

                              Optez pour une CEX (Central Exchange) réputée pour leur fiabilité et leur sécurité (la plupart investisse dans leur cybersécurité). Parmi les plus connues, on retrouve des plateformes telles que :

                              Vérifier votre identité (KYC)

                              Avant de commencer à trader, vous devrez souvent vérifier votre identité conformément aux exigences de la plateforme. Ce processus, appelé KYC (Know Your Customer), est une mesure de sécurité visant à prévenir le blanchiment d’argent.

                              Déposer de l’argent

                              Déposez des fonds sur votre compte de trading par virement bancaire, qui est généralement une option peu coûteuse, ou par carte de crédit, bien que cela entraîne souvent des frais plus élevés. Pex : Crypto.com et d’autres ont souvent un compte IBAN estonien, Lithuanien. (Binance est maintenant connecté avec l’app belfius)

                              Échanger des euros contre des cryptomonnaies et vice versa

                              Une fois que vos fonds sont sur la plateforme, vous pouvez les échanger contre des cryptomonnaies disponibles. Assurez-vous de respecter les lois fiscales de votre pays, comme celles en vigueur en Belgique, et gérez vos investissements de manière responsable.

                              Protéger vos crypto-actifs

                              Normalement, vous pouvez laisser vos actifs sur les plateformes. Surtout si ce sont des grosses plateformes qui ont investi dans leur cybersécurité. Mais il existe tjs une possibilité de hack ou de société en faillite !

                              Nous conseillons donc à nos lecteurs d’utilisez un portefeuille matériel (appelé cold wallet) tel que Ledger pour stocker vos actifs en dehors de la plateforme d’échange. Cela ajoute une couche supplémentaire de sécurité en cas de piratage ou de problème avec la plateforme. Ceci vous permet d’être votre propre banque mais cela inclus des risques d’être sa propre banque  !  

                              Comment les cryptos sont-elles réglementées en Belgique ?

                              En Belgique, les particuliers considérés comme des investisseurs prudents (« Bon père de famille ») (qu’il s’agisse de personnes investissant peu ou de celles effectuant un nombre limité d’opérations) bénéficieront d’une exonération d’impôt sur les plus-values liées aux cryptomonnaies.

                              En d’autres termes, si vous avez réalisé des bénéfices au cours de l’année, vous ne serez pas soumis à l’impôt, et vous n’aurez pas l’obligation de déclarer vos transactions.

                              Voici quelques points-clés en plus :

                              Impôts sur les gains en capital

                              Les gains en capital réalisés par la vente de cryptomonnaies en Belgique ne sont généralement pas imposables comme pour les actions en bourse. La durée de détention des cryptomonnaies a une incidence sur le taux d’imposition. Les gains en capital à court terme ont plus de chance à un taux plus élevé que les gains à long terme.

                              Exemple : Vous avez acheté un bitcoin en 2013 que vous avez gardé jusqu’en 2024 et que vous avez ensuite revendu à ce moment-là. Vous n’aurez pas de taxes dessus! Veillez à garder vos traces d’achats et de ventes de vos plateformes d’échanges de cryptomonnaies. Cela peut servir de preuve en cas de contrôle fiscal. C’est également pareil pour vos actions en bourse. Tout est une question de vos entrées et de sorties. En Belgique, le bon père de famille (le boursicoteur ou la personne qui ne fait pas beaucoup d’opérations) sera exonéré de l’impôt sur les cryptomonnaies ! Enfin seulement sur les plus-values. Concrètement, si vous avez réalisé des plus-values durant l’année, vous n’aurez pas d’impôt mais en plus vous n’avez pas à déclarer vos opérations. C’est pour cela que la Belgique est considérée par d’autres pays comme un paradis fiscal !

                              Impôts sur le revenu

                              Si les cryptomonnaies sont utilisées à des fins professionnelles ou commerciales, les gains peuvent être considérés comme des revenus imposables.

                              Minage de cryptomonnaies

                              Les revenus provenant du minage de cryptomonnaies peuvent être imposables en tant que revenus professionnels, en fonction de la nature et de l’ampleur de l’activité de minage. 

                              Il vaut mieux aller voir un fiscaliste spécialisé, veuillez consulter : 

                              Staking de cryptomonnaies

                              Les revenus provenant du staking sont considérés plus ou moins comme des dividendes donc taxables.

                              Airdrop de cryptomonnaies

                              Les airdrops sont imposables s’il y a présence ou l’absence de contrepartie provenant du bénéficiaire. Ici, une série d’actions ou démarches préalables qui auraient été faites par le bénéficiaire alors évidemment c’est imposable mais dans le cas contraire, il n’est pas imposable. Ce qui reste une zone assez grise 

                              Achat de produit avec des cryptos

                              En Belgique, les transactions liées aux cryptomonnaies, telles que les achats de biens ou de services en utilisant des cryptomonnaies, peuvent être soumises à la TVA. Cependant, il existe des règles spécifiques, et la TVA ne s’applique pas nécessairement à toutes les transactions.

                              Il est important de noter que les autorités fiscales belges ont publié des directives spécifiques sur la fiscalité des cryptomonnaies pour fournir des orientations aux contribuables. Comme les lois fiscales peuvent être sujettes à des changements, voici les sources :

                              Crypto, laquelle acheter ?

                              Vous pouvez consulter des sites comme coinmarketcap.com et coingecko.com pour obtenir une vue d’ensemble du marché. Vous pouvez également jeter un œil au top 2 des cryptomonnaies les plus populaires : le Bitcoin et Ethereum

                              • Il existe littéralement des milliers d’autres cryptomonnaies, chacune avec ses propres avantages et inconvénients, ainsi que des technologies et des cas d’utilisation différents. Il est essentiel de comprendre que les investissements dans ce domaine peuvent offrir des rendements élevés mais comportent également des risques considérables. Certaines peuvent augmenter de façon exponentielle (x100) tandis que d’autres peuvent carrément se crasher (x0)

                              Par conséquent, investir dans des actifs de qualité est crucial pour minimiser les pertes potentielles.

                              On conseille souvent aux investisseurs de « DYOR » (Do Your Own Research), ce qui signifie que vous devez mener vos propres recherches avant de prendre des décisions d’investissement. Évitez de suivre aveuglément les conseils d’influenceurs ou les recommandations populaires, car chaque investisseur a des objectifs et des tolérances aux risques différents. Prenez le temps de comprendre les fondamentaux de chaque cryptomonnaie et évaluez attentivement ses perspectives de croissance et ses risques potentiels avant de prendre une décision d’investissement.

                              Les gains en cryptos sont-ils imposables en Belgique ?

                              La réponse dépend de votre profil :

                              Si vous êtes un professionnel, OUI ! (beaucoup de transactions, 1-2 fois par jour voire encore plus…)

                              Si vous êtes un citoyen qui investit mensuellement ou qui boursicote, c’est NON ! (1-2 achats/revente par mois).

                              Vous êtes considérés comme un investisseur prudent ! Si vous êtes capable de montrer que votre activité professionnelle n’est pas reliée de façon explicite aux domaines de la crypto (par exemple : vous êtes médecin, ou autre profession qui n’a rien à voir), vous serez exonéré de taxes.

                              N’oubliez pas de garder également les tracks records d’achats et de vente qui constituera votre preuve.

                              L’important est de bien justifier vos gains en capital. Et c’est la même chose avec vos actions en bourse!

                              Voici un email officiel Minfin.fed.be qui pourra vous constituer un ruling.

                              Et si vous avez encore des soucis et que vous voulez pas le faire tout seul, nous vous conseillons d’aller chez :

                              Qu'est-ce qu'un NFT ?

                              Un NFT, ou jeton non-fongible, est une entité unique et indivisible sur une blockchain, garantissant la propriété exclusive d’un actif, qu’il soit numérique, artistique ou physique. Chaque NFT est distinct et peut être traçable sur la blockchain, assurant ainsi l’authenticité et la rareté de l’actif qu’il représente.

                              Fonctionnement et utilisation :

                              Un NFT agit comme un titre de propriété numérique pour une variété d’actifs, notamment :

                              • Illustrations
                              • Fichiers numériques
                              • Contrats
                              • Musique
                              • Image de profil
                              • Carte de membre
                              • Places de concerts
                              • Fractions d’œuvres d’art
                              • Parties de films

                              Les possibilités d’utilisation des NFT sont très variées. L’aspect crucial des NFT est qu’ils confèrent une propriété unique à un objet numérique qui, autrefois, était facilement copiable à l’infini (par exemple, en copiant et collant un fichier). Cela signifie que chaque NFT est unique et authentifié sur la blockchain, ce qui assure à son détenteur la propriété exclusive de l’actif représenté.

                              Les NFT révolutionnent la façon dont nous percevons et échangeons les titres de  propriété des actifs numériques, en offrant une solution sécurisée, transparente et vérifiable pour la propriété et la transaction d’actifs uniques et indivisibles sur la blockchain.

                              Introduction à la DeFi

                              Découvrez les bases de la Finance Décentralisée (DeFi), un écosystème financier basé sur la blockchain offrant des services traditionnels sans l’intermédiaire de tiers.

                              Qu’est-ce que la finance décentralisée (DeFi) ?

                              La finance décentralisée (DeFi) représente un écosystème de services financiers fonctionnant sur la blockchain, éliminant la nécessité d’intermédiaires traditionnels. Cette révolution repose sur la transparence et l’automatisation des transactions grâce à des smart contracts (logiciels autonomes), offrant des alternatives décentralisées aux services financiers conventionnels.

                              Qu’est-ce qu’un contrat intelligent (smart contract) ?

                              Un smart contract, ou contrat intelligent en français, est un programme informatique auto-exécutable conçu pour automatiser, faciliter ou mettre en œuvre des conditions contractuelles spécifiques dans un environnement décentralisé, généralement sur une blockchain.

                              Ces contrats sont écrits en langage de programmation spécifique et sont enregistrés sur la blockchain, garantissant l’exécution automatique des termes du contrat dès que les conditions prédéfinies sont remplies. 

                              Les smart contracts éliminent le besoin d’intermédiaires, réduisant ainsi les coûts et augmentant l’efficacité dans divers domaines tels que les transactions financières, les assurances, l’immobilier et d’autres secteurs où des accords automatisés peuvent être avantageux.

                              En fait, la création d’Ethereum a donné naissance aux dApps pour Applications Décentralisés (qui sont eux mêmes des contrats intelligents. Il y a eu une très grosse prolifération d’outils à disposition des détenteurs de cryptomonnaies.

                              Par exemple :  

                              1. Des plateformes d’échanges décentralisés
                              2. Des jeux décentralisés
                              3. des NFTs
                              4. des plateformes de prêt et d’emprunt décentralisés
                              5. des plateformes de micro-services décentralisés
                              6. En bref une multitude d’applications commencent à répliquer les plateformes que nous connaissons déjà comme Airbnb, Fiverr, etc.

                              Quels types d'actifs peuvent être représentés par des NFTs ?

                              Les NFTs peuvent représenter une vaste gamme d’actifs, notamment des œuvres d’art numériques, des tweets, des vidéos, des propriétés virtuelles, des articles de jeu vidéo, des actions, des contrats, et bien d’autres encore.

                              La diversité des actifs tokenisables fait des NFTs un moyen? polyvalent de représenter la propriété numérique.

                              Fonctionnement de la DeFi

                              Explorez le fonctionnement des protocoles DeFi, y compris les prêts, les emprunts, les échanges décentralisés et d’autres applications financières décentralisées.

                              Comment fonctionnent les prêts et emprunts DeFi ?

                              La finance décentralisée (DeFi) présente un processus de prêt qui contourne les banques et les intermédiaires traditionnels. Au lieu de cela, les prêts se réalisent directement entre pairs. La DeFi offre ainsi aux emprunteurs et aux prêteurs la possibilité de trouver une plateforme, de conclure un accord et de mettre en place un smart contract; Et voilà le prêt est mis en place

                              Un avantage majeur réside dans le fait que les emprunteurs n’ont pas à vendre leurs cryptomonnaies pour obtenir des liquidités.

                               Par exemple, si vous possédez une maison que vous souhaitez conserver tout en acquérant une nouvelle, vous pourriez utiliser votre ancienne voiture comme garantie pour obtenir un prêt dans la DeFi afin d’acheter la nouvelle.

                               De même, grâce aux prêts DeFi, vous conservez vos cryptomonnaies tout en bénéficiant de conditions plus avantageuses que celles des prêts traditionnels.

                              Cette approche élimine les barrières, accélérant les transactions tout en fournissant des rendements sur les fonds déposés.

                              source : Ledger

                              Qu’est-ce qu’une pool de liquidité ?

                              Une pool de liquidité dans le contexte DeFi est un mécanisme où les utilisateurs mettent à disposition leurs cryptos pour faciliter les échanges sur des plateformes décentralisées, contribuant ainsi à la liquidité du marché décentralisé mais avant de pouvoir faire cela, il faut tout d’abord avoir un portefeuille logiciel . En retour, ils reçoivent des récompenses sous forme de frais (fees) ou de jetons (tokens) supplémentaires.

                              En fait, ces pools de liquidité fonctionnent un peu comme des bureaux de change. C’est-à-dire que pour y participer, il faut avoir des cryptomonnaies dans les deux devises concernées. C’est pourquoi on parle de PAIR entre USDC/BTC, USDT/ETH ou autres exemples avec des SOL/USDC. Il faut donc avoir assez dans les deux devises pour pouvoir proposer de la liquidité pour les personnes qui effectuent des échanges dans les deux monnaies.

                              Il existe bien sûr des acteurs centraux qu’on appelle des markets makers (bureaux de change officiel) et qui fournissent en millions ou voire en milliards les liquidités des pairs annoncés. Soit c’est des millions des personnes qui proposent un gros tas à échanger entre les deux parties soit ce sont des gros acteurs (étatiques ou non) qui ont beaucoup d’argent qui propose le gros tas d’argent. Les plateformes de trading (échange) se basent également sur ce principe.

                              Et comme tout bureau de change, il se paye en frais d’échange entre les deux.

                              Pourquoi les NFTs sont-ils chers ?

                              La valeur des NFT dépend de plusieurs facteurs clés :

                              Rareté

                              Plus un NFT est rare, plus sa valeur tend à être élevée. La rareté peut être déterminée par des caractéristiques uniques associées au NFT, telles que des éditions limitées ou des attributs spéciaux.

                                Demande

                                La demande des acheteurs pour un NFT particulier influence directement sa valeur. Les NFT associés à des artistes renommés ou à des projets populaires peuvent susciter un intérêt accru et donc avoir une valeur plus élevée.

                                  Notoriété de l’artiste ou qualité du projet

                                  La réputation de l’artiste derrière le NFT ou la qualité du projet auquel il est associé peuvent également influencer sa valeur. Les NFT créés par des artistes établis ou dans le cadre de projets bien conçus ont souvent une valeur plus élevée.

                                    Certains NFT offrent des avantages spéciaux qui peuvent augmenter leur valeur

                                    • Droits exclusifs : Certains NFT sont associés à des droits exclusifs, tels que l’accès à des événements spéciaux, des expériences uniques, ou même des rencontres avec l’artiste.
                                    • Avantages financiers (assimilés à des dividendes) : Certains NFT offrent carrément des avantages financiers, comme des cadeaux, des airdrops (distribution gratuite de crypto-actifs), des bébés NFT ou même des revenus sporadiques (dividendes).

                                    En ce qui concerne la perception de ces NFT artistique, il existe différentes perspectives :

                                    Certains voient les NFT comme des investissements dans des œuvres d’art numériques, les considérant comme des expressions uniques de la créativité artistique.

                                    Et puis d’autres le voient comme un marché spéculatif : D’autres considèrent les NFT comme un marché spéculatif, où les valeurs fluctuent en fonction de la spéculation et de la demande, sans nécessairement être liées à la valeur intrinsèque de l’art ou du projet.

                                    En fin de compte, la valeur des NFT est subjective et peut varier en fonction des perceptions individuelles, de la rareté, de la demande et d’autres facteurs influents.

                                    Risques et sécurité dans la DeFi

                                    Apprenez à identifier et à gérer les risques associés à la DeFi, ainsi que les meilleures pratiques en matière de sécurité pour protéger vos actifs numériques dans cet environnement.

                                    Quels sont les risques associés à la DeFi ?

                                    La DeFi n’est pas sans risques. La volatilité des cryptos expose les utilisateurs à des fluctuations imprévisibles, les failles de sécurité peuvent conduire à des pertes importantes, et la qualité des contrats intelligents est cruciale pour éviter des erreurs potentielles.

                                    Nous vous déconseillons d’y toucher si vous n’avez pas assez de temps à consacrer dans la DeFi. C’est également l’endroit où il y a des pièges, des draineurs, du hacking social, du hacking sur votre hot wallet (portefeuille logiciel), bref c’est l’endroit où il faut être le plus vigilant et c’est là souvent beaucoup de personnes perdent leur cryptomonnaie. Cela dit il se peut que dans les prochaines années, les processus deviennent plus en plus sécuritaire !

                                    Comment choisir une plateforme DeFi fiable ?

                                     Pour choisir une plateforme DeFi fiable, il est essentiel de vérifier la réputation du projet, de s’assurer de sa sécurité par le biais d’audits indépendants, et de comprendre la transparence du fonctionnement.

                                    Une évaluation minutieuse de ces facteurs est nécessaire pour minimiser les risques potentiels associés à la participation dans l’écosystème DeFi en constante évolution.

                                    Nous attendons encore des agences de notations concernant la DeFi voire même des institutions décentralisées qui puissent indiquer aux utilisateurs du Web3, le niveau de sérieux des plateformes décentralisées. Mais pour l’instant, c’est encore un petit peu la jungle mais il existe bien sûr des plateformes très réputées où il n’y a pas le moindre souci.

                                    Liste parmi les plus connus:

                                    1. Uniswap
                                    2. Jup.ag
                                    3. PancakeSwap
                                    4. Curve
                                    5. Osmosis
                                    6. TraderJoe

                                    Les NFTs sont-ils soumis à des droits d'auteur ?

                                    Concernant les droits d’auteur des NFTs :

                                    Certains NFTs sont soumis à des droits d’auteur et à la propriété intellectuelle, tandis que d’autres ne le sont pas. Il est donc essentiel de comprendre les implications légales avant de créer ou d’acheter des NFTs.

                                    Respect des droits d’auteur

                                    Pour certaines œuvres, la création et la vente d’actifs numériques sous forme de NFTs doivent respecter les droits d’auteur associés à l’œuvre si l’auteur ou les créateurs le décident. 

                                    Par exemple, les créateurs de CryptoPunks (YugaLabs) ont maintenu le plein pouvoir sur leurs créations et ont même poursuivi en justice certains détenteurs (holdleurs) pour violation de droits d’auteur. Cela a entraîné des tensions entre les détenteurs de ces NFTs et les créateurs.

                                    Propriété intellectuelle transférée

                                    Cependant, dans certains cas, les créateurs de collections de NFTs, comme le Bored Ape Yacht Club, ont choisi de transférer intégralement la propriété intellectuelle à leurs détenteurs. Cela signifie que si vous possédez le NFT, vous avez le droit de réutiliser l’image de l’œuvre à votre guise, sans violer les droits d’auteur.

                                    Il est donc crucial pour les créateurs et les acheteurs de NFTs de comprendre les conditions et les droits associés à chaque œuvre ou collection de NFTs avant de s’engager dans des transactions. Cela permet d’éviter les litiges juridiques et de garantir le respect des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle. 

                                    Il s’agit aussi d’une évolution de notre manière de percevoir les propriétés numériques qui doivent encore évoluer dans notre outillage juridique qui n’est pas encore à jour. Et qui sera sûrement légiféré dans les années suivantes.

                                    Ressources

                                    Trouvez des outils, des guides et d’autres ressources pour approfondir votre compréhension de la DeFi et pour rester informé sur les développements récents dans ce domaine en évolution rapide.

                                    Les wallets :

                                    Les DEXs :

                                    Liquid Staking :

                                    Yield Farming :

                                    Lending & Borrowing :

                                    DeFi oracle :

                                    Forum Discord :

                                    NFT, comment en créer ?

                                    Pour créer un NFT, voici les étapes à suivre :

                                    Utiliser des plateformes de création de NFT

                                    Des sites comme Mintable, Rarible, ou même des plateformes d’art numérique comme SuperRare, offrent des outils pour créer et vendre des NFT. Cependant, il est important de noter que SuperRare peut être sélectif dans le choix des artistes acceptés, privilégiant ceux qui ont déjà une cote artistique établie.

                                    Processus guidé

                                    Toutes les plateformes te guideront tout au long du processus de création de ton NFT, depuis la sélection de l’œuvre à tokeniser jusqu’à la définition des paramètres de vente. Même si cela peut sembler complexe au début, les plateformes fournissent généralement des instructions claires pour faciliter le processus.

                                    Sociétés d’éditions de NFT

                                    Il existe également des sociétés d’éditions de NFT, comme Witloof.art à Liège ainsi que d’autres sociétés qui sont listées dans l’annuaire des sociétés de notre site. Elles offrent des services pour créer et éditer des NFT moyennant des frais de service. Ces sociétés peuvent fournir une assistance supplémentaire et des conseils professionnels.

                                      La création de NFT peut sembler intimidante au début, il existe de nombreuses ressources et plateformes disponibles pour t’aider à naviguer dans ce processus. Que tu choisisses de le faire toi-même sur des plateformes en ligne ou de faire appel à des sociétés d’éditions spécialisées, l’important est de comprendre les tenants et aboutissants du processus pour créer des NFT de qualité.

                                      Interview : Claire Balva - Néobanque

                                      Dans le cadre de notre magazine, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                                      Nous vous présentons Claire Balva qui est VP Stratégie chez Deblock depuis janvier 2024, pionnier des comptes courants intégrant un portefeuille crypto. Elle est l’ancienne directrice Blockchain & Cryptos chez KPMG France, elle a cofondé Blockchain Partner en 2015, avant sa fusion avec KPMG. Elle est également consultante indépendante et animatrice pour BFM Business et Unhosted.


                                      Quels sont les principaux défis pour que les cryptomonnaies atteignent une adoption massive ?

                                      Claire Balva : « Le premier défi est technique. Depuis des années, la scalabilité des blockchains est un problème. La solution privilégiée est l’utilisation des surcouches (layer 2) pour traiter beaucoup de transactions hors chaîne avant de les réconcilier sur la blockchain principale, ce qui augmente la capacité du réseau et évite les saturations et frais élevés, comme observé lors de certains bullruns (marché haussier).

                                      Le deuxième défi est un défi d’image. Dans de nombreux pays, dont la France, les cryptomonnaies sont associées à des activités illicites et des préoccupations écologiques. Cette mauvaise image nuit à l’adoption.

                                      En prenant du recul, il faut noter que l’industrie des cryptos ne cherche pas nécessairement une adoption massive. Certains courants, notamment autour de Bitcoin et Monero, visent à servir de sauvegarde en cas de défaillance des systèmes monétaires traditionnels, plutôt qu’à atteindre une adoption massive. »

                                      Comment les entreprises peuvent-elles s’adapter aux innovations rapides en cryptomonnaies et blockchain ?


                                      « Pour des entreprises traditionnelles, je dirais qu’il n’y a franchement pas 50 options. Comme pour n’importe quelle innovation, il faut avoir des gens compétents. Il faut donc avoir un département innovation qui travaille sérieusement. Il faut également quelques compétences techniques en interne.

                                      Le plus gros obstacle, souvent, c’est un obstacle réputationnel et politique parce que ce sont des sujets politiquement sensibles. Et le risque, c’est de faire ce que beaucoup de banques ont fait ces dix dernières années, c’est-à-dire de faire de la crypto sans faire de la crypto, c’est-à-dire qu’on va faire de la blockchain sans crypto. Beaucoup de grandes entreprises évitent de mentionner les cryptos directement, préférant utiliser des termes comme blockchain ou tokens. Il est crucial de passer outre ces préjugés, mais cela peut être plus difficile pour une grande entreprise.

                                      Il n’y a pas de recette magique, il faut des gens compétents et les moyens nécessaires.

                                      C’est comme l’IA, c’est comme le cloud. Il n’y a pas de recette magique, il faut des gens compétents et les moyens nécessaires. Pour les entreprises crypto, elles n’ont pas ce problème de préjugés, mais elles font face à des défis de financement et de passage à l’échelle en raison des réglementations strictes. Pour elles, il y a vraiment un enjeu de levée de fonds, de financement et aussi de recrutement bancaire, juridique et plus classique pour se conformer à la réglementation… »

                                      Quelles sont les différences géographiques dans l’adoption des néobanques en Europe et dans le monde ?

                                      « Pour vous répondre, ce que je peux peut-être faire, c’est vous parler de Deblock, et cela éclairera un peu la réponse à ces questions.

                                      Par exemple, la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui, c’est que nous nous développons en France, avant de nous étendre au reste de l’Europe. Nous avons choisi d’être régulés par l’ACPR, qui dépend de la Banque de France, et qui est le régulateur français. En étant régulés par l’ACPR, nous avons le droit de proposer nos services, par exemple, aux territoires d’Outre-mer, à la Polynésie française, contrairement à d’autres néobanques comme Revolut et N26.

                                      Rien qu’en France, selon que vous soyez dans l’Hexagone ou non, vous n’avez pas la même offre

                                      En arrivant en Polynésie, honnêtement, nous ne nous y attendions pas, nous avons reçu de nombreuses demandes de Polynésiens cherchant à ouvrir des comptes bancaires en ligne, car ils n’avaient accès qu’aux banques traditionnelles. Ils ne cherchaient pas forcément la partie crypto, mais voulaient des services bancaires modernes.

                                      Rien qu’en France, selon que vous soyez dans l’Hexagone ou non, vous n’avez pas la même offre… »

                                      Qui sont les clients typiques des néobanques et comment ces institutions ajustent-elles leurs services pour eux ?

                                      « Il n’y a rien de révolutionnaire dans ce que je vais vous dire, mais aujourd’hui, les néobanques s’adressent à un public très large, surtout en France où les gens n’ont plus besoin de se rendre en agence bancaire. Pour Deblock, nous ciblons un public familier avec les cryptos, généralement plus jeune, qui attend des services rapides et fluides, disponibles sur mobile, avec des fonctionnalités comme les virements instantanés. Enfin, ces choses-là font maintenant partie des services indispensables.

                                      La demande pour des offres crypto augmente, poussant même les banques traditionnelles à envisager de telles options, malgré des réticences internes. La demande commerciale force ces institutions à évoluer. »

                                      homepage-deblock

                                      Quel est l’impact des néobanques sur l’inclusion financière et l’accès aux services bancaires ?

                                      « Ça a un vrai impact parce que finalement on avait un secteur bancaire qui était un peu vieillissant avec une sorte d’équilibre qui se faisait entre toutes les banques sur les frais bancaires. Les néobanques réduisent les frais bancaires et simplifient l’accès aux services bancaires, favorisant ainsi l’inclusion financière. Elles permettent à des personnes, même dans des régions isolées avec accès à Internet, d’ouvrir des comptes sans se rendre en agence.

                                      Donc oui, ça permet l’inclusion financière ! Maintenant, il ne faut pas imaginer que c’est de la magie non plus. Dans certains pays ou dans les régions reculées, il y a l’absence d’accès à Internet, ce qui est un autre enjeu.. »

                                      Quelles sont les perspectives d’avenir pour les néobanques et comment pourraient-elles évoluer ?

                                      « Je vois plusieurs choses à dire. Déjà, il faut bien voir que c’est un secteur dans lequel il y a des sujets sur la rentabilité du modèle. Les frais sont nettement réduits, mais les néobanques sont en train d’essayer de diversifier leurs services, de proposer un peu plus de services d’épargne.

                                      En fait, elles ont une structure de coût qui est allégée par rapport aux banques classiques, mais elles ont quand même des soucis pour arriver à faire suffisamment de chiffre d’affaires pour être rentables. En termes de perspectives, il y a vraiment un challenge sur le modèle des néobanques pour arriver à des seuils de rentabilité qui permettent d’être vraiment pérennes. C’est effectivement assez important.

                                      Je pense qu’il y a aussi un enjeu de souveraineté technologique. Parce qu’aujourd’hui, il y a plein de néobanques qui se basent sur ce qu’on appelle du Bank-as-a-Service (BaaS). Elles en dépendent souvent, ce qui les rend vulnérables à ces infrastructures tierces. Vous pouvez avoir plein de néobanques différentes mais qui se basent toutes sur la même infrastructure. Par exemple : Deblock vise à être indépendant avec ses propres systèmes de paiement pour éviter cette dépendance.

                                      Quel acteur est suffisamment solide pour être souverain et ne pas être systématiquement en dépendance d’une infrastructure externe

                                      Dans les perspectives, je vois personnellement une sorte de clarification du marché pour voir quel acteur est suffisamment solide pour être souverain et ne pas être systématiquement en dépendance d’une infrastructure externe. Avec les taux d’intérêt en baisse, les néobanques doivent également trouver des moyens de générer des revenus, notamment via les crédits.

                                      Après, encore une fois, j’insiste, je ne suis pas une experte du secteur financier en général. Ma réponse est peut-être un peu diffuse. »

                                      NFT, où les acheter ?

                                      Les NFT sont disponibles sur plusieurs plateformes dédiées telles que :

                                      Il est important de choisir la plateforme qui correspond le mieux à tes besoins et à tes préférences personnelles. Chaque plateforme peut avoir ses propres caractéristiques, avantages et inconvénients, alors prends le temps de les explorer pour trouver celle qui te convient le mieux.

                                      Garde à l’esprit que le marché des NFT est considéré comme une niche à l’intérieur d’une niche. Cela signifie qu’il s’agit d’un marché relativement restreint même au sein de la communauté des cryptomonnaies. Voici quelques points à garder à l’esprit :

                                      • Risques importants : Investir dans le domaine des NFT comporte des risques importants. La valeur des NFT peut être volatile et fluctuer rapidement, ce qui peut entraîner des pertes financières importantes.
                                      • Complexité du marché : Comprendre tous les aspects du marché des NFT peut être très compliqué. Il est essentiel de faire des recherches approfondies et de comprendre les tenants et aboutissants avant de s’engager dans ce domaine.

                                      Possibilité de pertes financières : Beaucoup de personnes ont perdu de l’argent en investissant dans les NFT, soit en raison de fluctuations du marché, soit en raison de pratiques frauduleuses ou d’arnaques. Il est donc crucial d’être prudent et de ne pas investir plus que ce que tu peux te permettre de perdre.

                                      Interview: Sebastien Martin - Web3 Sécurité

                                      Dans le cadre de notre magazine, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                                      C’est avec grand plaisir que nous vous présentons Sébastien Martin. Il est président de la Ligue pour la Sécurité du Web3 (LSW3) ainsi que PDG et cofondateur de RAID Square, une entreprise spécialisée dans la sécurisation des systèmes Web3. Grâce à lui, la LSW3 se concentre sur la création d’un espace d’échange dans l’écosystème Web3, incluant la cybersécurité, la lutte contre les fraudes et les contrefaçons, ainsi que la compliance et les aspects judiciaires​


                                      Quels sont les tendances géographiques dans la provenance des cyberattaques et des arnaques Web3 ?

                                      « Les cyberattaques et les arnaques dans le domaine du Web3 présentent des tendances géographiques distinctes. On observe chez RAID Square que certaines régions sont plus actives que d’autres dans ces activités malveillantes. »

                                      Certaines régions sont plus actives que d’autres dans ces activités malveillantes

                                      Par exemple, des groupes de hackers en Russie, en Chine, en Corée du Nord et dans certaines régions d’Europe de l’Est sont souvent cités dans les rapports de sécurité pour leur implication dans des cyberattaques sophistiquées. L’Afrique, l’Amérique Latine et certaines parties de l’Asie du Sud-Est deviennent également des foyers de cybercriminalité en raison de l’augmentation de l’accès à Internet et de l’amélioration des compétences technologiques locales.

                                      Les tensions géopolitiques peuvent-elles influencer la sécurité des
                                      infrastructures Web3 ?

                                      Les cyberattaques peuvent être utilisées comme des armes de déstabilisation.

                                      Oui, les tensions géopolitiques peuvent avoir un impact significatif sur la sécurité des infrastructures Web3. Lors de conflits géopolitiques, les cyberattaques peuvent être utilisées comme des armes de déstabilisation.

                                      Les infrastructures Web3 peuvent être utilisées pour contourner des sanctions internationales. Elles peuvent être, aussi, ciblées pour perturber des économies, voler des données sensibles ou même cibler des systèmes financiers décentralisés afin de capter des montants financiers importants pouvant participer à des finalités diverses.

                                      Quelles sont les mesures pour renforcer la sécurité des entreprises dans le web3?

                                      « Plusieurs mesures peuvent être mises en place pour renforcer la sécurité :

                                      • Audit de sécurité régulier : Effectuer des audits de sécurité réguliers pour identifier et corriger les vulnérabilités potentielles dans le code et les smart contracts. Aussi, un monitoring interne et régulier par l’entreprise elle-même est important.
                                      • Formation et sensibilisation : Former les employés et les utilisateurs sur les meilleures pratiques en matière de sécurité Web3, sur la sensibilisation à l’évolution des menaces, sur la détection des tentatives de phishing et autres arnaques.
                                      • Utilisation de solutions de sécurité avancées : Intégrer des solutions de sécurité spécifiques au Web3, telles que des outils d’analyse transactionnelle (OAT) pour ne pas s’exposer avec des parties tierces, installer une gouvernance et des pare-feu de smart contracts, et des systèmes de détection des failles de code pour avoir un regard extérieur sur les développements techniques.
                                      • Gestion des clés privées : Mettre en place des pratiques robustes de gestion des clés privées, comme l’utilisation de hardware wallets et de solutions multi-signatures pour les transactions importantes.

                                      Et dernièrement la Collaboration et le partage d’information entre acteurs de l’écosystème. Il faut donc collaborer avec l’Etat, avec d’autres entreprises et organisations du secteur pour partager des informations sur les menaces et les meilleures pratiques entre nous pour les citoyens. C’est ce que nous faisons avec la Ligue pour la sécurité du WEB3 (LSW3).« 

                                      Quelles innovations en cybersécurité sont les plus prometteuses pour renforcer la sécurité dans le Web3 ?

                                      « Plusieurs innovations récentes montrent un grand potentiel pour renforcer la sécurité dans le Web3 :

                                      • Zero-Knowledge Proofs (ZKPs) : Les preuves à divulgation nulle de connaissance permettent de vérifier des transactions et des identités sans révéler d’informations sensibles, renforçant ainsi la confidentialité et la sécurité.
                                      • Chiffrement Homomorphe : Cette technologie permet de travailler sur des données sans avoir besoin de les déchiffrer, offrant une protection accrue des données sensibles même lorsqu’elles sont en cours de traitement.
                                      source : Zama
                                      • Machine Learning et IA : L’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique peuvent détecter et anticiper des anomalies et des comportements suspects en temps réel, permettant une réponse rapide aux menaces émergentes.
                                      • Secure Multi-Party Computation (SMPC) : Cette méthode permet à plusieurs parties de calculer une fonction conjointe sur leurs entrées sans révéler celles-ci, protégeant ainsi les données partagées lors de collaborations.
                                      • Décentralisation de la sécurité : Utiliser des solutions de sécurité décentralisées, comme des systèmes de surveillance répartis, rend les systèmes plus résilients & résistants aux attaques.

                                      Ces innovations, combinées à des pratiques de sécurité rigoureuses et une vigilance constante, peuvent grandement améliorer la sécurité des infrastructures Web3. »

                                      NFT, comment vendre ?

                                      Utiliser des plateformes spécialisées

                                      Des sites comme OpenSea, Rarible, ou Mintable sont conçus spécifiquement pour acheter et vendre des NFT. Ces plateformes fournissent un marché où les acheteurs et les vendeurs se rencontrent. Pour cela, tu auras besoin d’un portefeuille de crypto-monnaie compatible pour effectuer les transactions.

                                      Marchander directement avec une autre personne

                                      Tu peux également négocier et vendre ton NFT directement à une autre personne qui est également intéressée par les NFT et possède un compte sur une plateforme. Cependant, il est important de noter que cette méthode peut être risquée car elle peut conduire à des arnaques. Il est donc recommandé de faire preuve de prudence lors de ce type de transactions.

                                      Connaître son marché avant de se lancer dessus

                                      La plupart des artistes web3 se sont fait connaître sur les réseaux et ont déjà une grosse base de fan crypto avant d’entrer sur ce marché ! Tu peux avoir une fanbase crypto et ne pas avoir de fan base de collectionneur physique et vice-versa. 

                                      Faire appel à des spécialistes de revente ou d’édition de NFT

                                      Si tu possèdes des NFT de grande valeur, tu peux faire appel à des spécialistes de la revente de NFT. Ces professionnels sont familiarisés avec le marché des NFT et peuvent t’aider à trouver des acheteurs potentiels pour tes NFT. En général si tu es dans ce cas, c’est pcq tu t’y connais déjà dans le marché des NFTs

                                      N’oublie pas de prendre en compte les frais de transaction et les aspects de sécurité lors de la vente de tes NFT.

                                      Interview: Marem Aoucheva - Conformité

                                      Pour parfaire nos ressources et nos informations, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                                      Marem Aoucheva est une juriste spécialisée dans les enquêtes sur la conformité des cryptomonnaies et la blockchain. Elle est connue pour son suivi des délits liés à la cryptographie et pour aider les investisseurs à prouver les origines légitimes de leurs gains.

                                      Au sein de l’équipe Crypto Compliance, elle se concentre sur la fourniture de rapports détaillés aux institutions financières et aux autorités pour garantir la transparence et la conformité des transactions cryptographiques​


                                      Quels sont les processus et réglementations pour rapatrier des fonds en cryptomonnaies vers un compte bancaire traditionnel ?

                                      “Il n’y a pas de processus particulier. C’est vraiment un département complet et classique. A savoir, ils vont vérifier:  

                                      1. Le KYC (conformité Know Your Customer c’est-à-dire qui est le client).
                                      2. D’où vient l’argent original avant l’investissement en crypto-actifs.
                                      3. Qu’est-ce qui s’est passé dans le cadre de l’investissement en crypto-actifs (quelles étaient les entités avec lesquelles la personne a interagi, etc…)

                                      Et tout ça, c’est forcément visible sur la blockchain.

                                      La particularité et la difficulté des départements de conformité vient de cet aspect qui est assez opaque pour eux, puisqu’ils n’ont ni les outils ni les personnes compétentes pour retracer et vérifier que tout est “propre”. 

                                      Alors qu’en réalité, tout ce qui est crypto-actif, c’est beaucoup plus simple de voir tout ce qui s’est passé et la personne ne peut pas mentir. Parce que tout est visible sur blockchain et rien ne peut être caché.

                                      Parce que tout est visible sur blockchain et rien ne peut être caché.

                                      Ils doivent savoir ce qui s’est passé avec les crypto-actifs, comment vous avez eu la plus-value en crypto-actifs. Mais pour ça, ils ont besoin de compétences, d’experts et d’outils adéquats. Et en termes de réglementation, c’est la réglementation classique, donc tout ce qui est blanchiment d’argent, etc. En fait ce qu’ils veulent savoir c’est :  

                                      1. L’origine. Est-ce que les crypto-actifs qui viennent, donc ils sont vendus et la plus-value qui vient, est-ce que l’origine est licite?
                                      2. La destination. Où est-ce que va cet argent, in fine? Est-ce qu’il va dans le Dark Web ou est-ce que quand il sort, en euros, il va auprès de la banque, vous comptez faire quoi avec, vous achetez une maison ? 

                                      Que ce soit l’origine et la destination, les deux seront vérifiées, mais c’est le reste de la conformité, de la réglementation AML (Anti-Money Laundering) classique. Il y a aussi le GAFI (Groupe d’Action Financière) qui a écrit pas mal d’articles sur ce sujet. Ils ont même créer des standards GAFI qui doivent être respectés avec quoi la personne devrait faire attention…

                                      Il ne faut pas oublier le volet fiscal d’ailleurs! C’est quelque chose que les investisseurs oublient souvent. Ils se disent que puisque leurs investissements étaient propres et qu’ils n’ont pas interagi avec le dark web ou d’autres activités illicites, tout est en ordre. Même si ces investisseurs étaient irréprochables, il y a toujours un rapport que l’on donne à un investigateur.

                                      Il est aussi crucial que le volet fiscal soit en règle : si quelque chose devait être déclaré ou des taxes devaient être payées, il faut s’en acquitter. La banque vérifiera toujours cet aspect. En d’autres termes, il s’agit de vérifier si la plus-value a été déclarée correctement. C’est une particularité souvent oubliée par les gens, que je voulais souligner ici.”

                                      Nous avons écrit également un topic dessus : Les gains en crypto sont ils imposables en Belgique ?

                                      Comment les banques traditionnelles interagissent-elles avec les spécialistes de la conformité ?

                                      Les banques réagissent de manière assez positive car elles comprennent que nous sommes des spécialistes. Nous leur prouvons cela, car tout ce qui concerne les crypto-actifs est très factuel et technique. L’investigation ne ment pas, il n’y a que l’interprétation qui peut être remise en question. Pour le reste, notre investigation est très parlante. Les banques savent que nous sommes des experts et acceptent nos dossiers de rapatriement de manière assez favorable. De notre expérience, il n’y a jamais eu de refus.

                                      L’investigation ne ment pas, il n’y a que l’interprétation qui peut être remise en question

                                      Il faut également savoir que chaque banque, néo-banque et établissement financier a sa propre politique d’acceptation des crypto-actifs. Ainsi, une banque X qui accepte aujourd’hui un dossier de rapatriement peut très bien changer d’avis demain, même si vous prouvez l’origine des fonds. Une autre banque pourrait décider de ne plus accepter la plus-value des crypto-actifs. Ces politiques peuvent évoluer dans chaque établissement financier.

                                      Cependant, avec l’arrivée de réglementations comme MiCA, nous nous dirigeons vers une démocratisation de ces processus. Les banques deviennent de plus en plus ouvertes à cela, notamment les banques privées et les banques classiques commencent également à s’ouvrir de plus en plus à cette réalité.”

                                      Quel est le plus gros montant que vous avez dû rapatrier pour un client ? 

                                      “Le plus grand montant de ma pratique en termes de rapatriement, c’était 3 millions d’euros.

                                      En ce qui concerne le volet fiscal, nous avons pu démontrer pour un client après investigation que tout était licite sur ses investissements en crypto-actifs. Et chaque année, nous avons pû déclarer plus de 100 millions d’euros de gains.

                                      Une fois toute cette étape passée, l’investisseur a pu procéder au rapatriement de ses fonds”

                                      Quand doit-on faire appel à un agent de conformité  ?

                                      “En fait, si c’est un gros montant, genre 200 000 – 300 000, un truc comme ça, il vaut mieux quand même prévoir l’acheminement. Donc quand tu essaies de rapatrier : 

                                      1. Ça passe : Souvent, il n’y a pas de problème et tout se déroule comme prévu.
                                      2. Ça casse : Si la transaction rencontre un problème, elle peut être bloquée, et on te posera de nombreuses questions.

                                      Quand c’est un gros montant : c’est de pro-activement prévenir la banque et en montrant patte blanche. 

                                      Personnellement ce que je conseille souvent quand c’est un gros montant : c’est de pro-activement contacter la banque en les prévenant en disant voilà, c’est de la crypto et en montrant patte blanche. 

                                      Par contre, c’est une stratégie qui est quitte ou double. Si tu préviens, il y a moyen qu’il se penche sur l’affaire alors que ça pouvait être rapatrié facilement comme ça sans question.

                                      En tous cas, de mon côté, je préfère toujours prévenir, comme ça, il n’y a pas de souci. Et en fait, ça montre ta bonne foi. Mais encore une fois, à voir quel montant, je ne sais pas, parce que ça dépend des banques, où est-ce qu’ils mettent leur niveau d’alerte.”

                                      Faut-il attendre d’avoir atteint les 100 000 euros pour venir te voir ?

                                      “Non, il n’est pas nécessaire d’attendre d’avoir atteint les 100 000 euros pour venir me voir. Si une personne rencontre un problème avec la banque pour un montant inférieur à 100 000 euros, elle peut toujours me consulter.

                                      Si une personne rencontre un problème avec la banque pour un montant inférieur à 100 000 euros, elle peut toujours me consulter.

                                      Pour des montants plus faibles, je ne ferai pas une investigation complète, car cela serait trop coûteux. En revanche, je peux réaliser une petite investigation pour fournir un aperçu de ce qui s’est passé avec vos fonds. Cela donnera une visibilité sur la blockchain, même si l’analyse sera limitée par rapport à un rapport complet.

                                      Ce rapport simplifié peut être utilisé par la banque et aider à clarifier la situation, même sans toute l’interprétation détaillée. Pour les petits montants, cela devrait généralement être suffisant.”

                                      Que se passe-t-il avec les cryptomonnaies ou crypto-actifs après un décès ? 

                                      “Les crypto-actifs contrairement à la finance classique, donc contrairement aux euros, lorsqu’une personne décède, il faut absolument que la clé privée soit disponible pour les potentiels héritiers, etc. Il faut que tout cela soit prévu par la personne qui détient les crypto-actifs parce que tout simplement, personne ne pourra avoir accès aux crypto-actifs et donc on ne pourra pas décider du destin de ces crypto-actifs qui restent lorsque quelqu’un décède..

                                      Par exemple : quand il y a une succession qui est organisée, les avocats et les curateurs contactent la banque pour obtenir les fonds et pour ensuite appliquer les règles de succession (et aussi appliquer les taxes fiscales). Je n’arrive pas à imaginer comment ça pourrait être possible avec les crypto-actifs puisqu’il n’y a pas d’intermédiaire, il n’y a personne qu’on peut contacter pour récupérer les fonds. 

                                      La principale problématique reste l’accès aux fonds. Une fois que la personne est décédée, si elle n’a pas prévu la récupération des fonds […] Il est impossible de récupérer son crypto-portefeuille

                                      La principale problématique reste là, c’est l’accès aux fonds. Une fois que la personne est décédée, si elle n’a pas prévu la récupération des fonds avec une clé privée, etc… Il est impossible de récupérer son crypto-portefeuille et donc de le transmettre à sa famille. Ce qu’il faudrait faire, c’est prévoir un testament où l’on met la clé privée ou autre. Elle va devoir les déclarer dans son testament et ça suivra le cours normal de la succession.”

                                      Quand un utilisateur perd ses fonds en raison d’une faillite ou défaillance d’une plateforme, que faire ?

                                      “Les banques & établissements financiers classiques, qui ont une lourde licence bancaire, ont l’obligation d’avoir 100.000€ de garantie par compte, s’il y a une perte ou autre (c’est le cas pour toutes les banques belges).

                                      “Les banques & établissements financiers belges ont l’obligation d’avoir 100.000€ de garantie par compte, s’il y a une perte ou autre.

                                      Sinon les plateformes d’échanges internationales n’ont pas le même type de régulation, elles en ont peu ou pas du tout “actuellement”. Je dis bien « actuellement », on verra dans le futur…

                                      Si la plateforme d’échange fait faillite, il y a les règles qui s’appliquent et ce sont les règles du droit de société. À savoir, en premier lieu, ils doivent normalement débourser les créanciers. Je parle des actionnaires de la plateforme d’échange, ils doivent d’abord rembourser les créanciers (ce sont les les utilisateurs). Et après, seulement s’il reste quelque chose, ils peuvent se rembourser eux-mêmes. 

                                      Par exemple : Le cas de Bit4you… Si tu lis les articles qui sont parus, tu verras qu’ils ont dû rembourser le maximum possible les investisseurs. Et c’est seulement en dernier lieu s’il reste quelque chose qu’ils peuvent se rembourser. Donc ça c’est vraiment les règles classiques qui s’appliquent en Belgique. C’est le cas d’une plateforme d’échange de cryptomonnaie qui était établie en Belgique, donc c’est les règles belge qui sont appliquées (il faut voir par pays ce qui est prévu dans la loi.)”

                                      Que faire en cas escroquerie en crypto ? 

                                      “Si un client se fait escroquer, il doit rapidement faire appel à un service spécialisé comme le mien pour enquêter et localiser les crypto-monnaies volées. Si les fonds ont été transférés sur une plateforme d’échange légitime, un juge d’instruction peut ordonner de geler le compte ou de révéler l’identité du détenteur.

                                      Si la plateforme est régulée et coopère avec les autorités, elle peut être contrainte par le juge de gérer les fonds, de les rembourser ou de fournir des informations sur le compte. Il est crucial d’agir rapidement dans ces situations.

                                      Si la plateforme est régulée et coopère avec les autorités, elle peut être contrainte par le juge de gérer les fonds, de les rembourser ou de fournir des informations sur le compte. Il est crucial d’agir rapidement dans ces situations.

                                      En revanche, si les fonds se retrouvent sur une plateforme d’échange non régulée, comme celles basées aux Seychelles qui ne collaborent pas avec les autorités, il est très probable que les fonds ne seront jamais récupérés. Ces plateformes échappent souvent aux régulations et peuvent compliquer la récupération des fonds.

                                      Actuellement, j’ai un client dont les fonds volés ont été transférés sur des plateformes comme Binance. Dans ce cas, nous attendons les instructions de l’avocat et du juge d’instruction, et ces plateformes coopèrent. Ainsi, il est possible d’intercepter les fonds. 

                                      L’essentiel est de localiser rapidement les fonds escroqués, car s’ils sont retirés, il devient très difficile, voire impossible, de les récupérer.« 

                                      NFT, comment investir ?

                                       Investir dans des NFT peut se faire de différentes manières :

                                      Rechercher des projets prometteurs et des artistes émergents

                                      Tu peux explorer le monde des NFT en recherchant des projets innovants ou des artistes émergents dont le travail semble prometteur. Les NFT offrent une plateforme unique pour soutenir et investir dans des talents en devenir. Mais elle a été gangrené par beaucoup de projets qui promettent beaucoup mais qui ne valent pas grand chose.

                                      Acquérir des NFT établis sur des marchés comme OpenSea

                                      Les marchés établis comme OpenSea proposent une large sélection de NFT, allant des œuvres d’art numériques aux objets de collection virtuels. En investissant dans des NFT déjà établis, tu peux participer à un marché actif et diversifié.

                                      Acheter des œuvres numériques en marché primaire

                                      C’est souvent là qu’on se fait les meilleurs plans ! On appelle ça dans le web3, le moment du “Mint”, c’est à dire la création du NFT génèse qui ensuite peut se revendre en marché secondaire (Opensea, Magic eden, etc…) 

                                      Il est important de noter que le marché des NFT est extrêmement volatile et peut être sujet à des fluctuations importantes. Nous recommandons donc une approche prudente et informée lors de l’investissement dans les NFT. Voici quelques points à garder à l’esprit :

                                      • Vigilance et recherche : Il est crucial de rester vigilant et de faire des recherches approfondies avant d’investir dans des NFT. Assure-toi de comprendre le projet ou l’artiste derrière le NFT, ainsi que les tendances du marché.
                                      • Prudence face à la volatilité : Le marché des NFT peut être très volatil, ce qui signifie que les valeurs peuvent fluctuer rapidement et de manière significative. Il est donc important de ne pas investir plus que ce que tu peux te permettre de perdre.
                                      • Attention aux risques : Il est important de se rappeler qu’investir dans les NFT comporte des risques, tout comme tout autre type d’investissement. Il n’y a pas de garantie de rendement et il est possible de perdre de l’argent.

                                      Les NFT offrent des opportunités d’investissement passionnantes, il est essentiel d’adopter une approche réfléchie et informée, en tenant compte des risques associés à ce marché en évolution rapide. 

                                      C’est un marché de niche dans la niche crypto que nous ne conseillons pas aux débutants ! Nous pouvons faire l’analogie entre le marché de l’art avec les finances traditionnels vs les NFT avec la finance décentralisé.

                                      Interview : Xavier Damman - ReFi

                                      Pour parfaire nos ressources et nos informations, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                                      Diplômé de l’université catholique de Louvain et de l’université polytechnique de Madrid, Xavier Damman est un entrepreneur belge. Co-fondateur de Storify et d’Open Collective, une plateforme permettant aux communautés open source de collecter et gérer des fonds, il est un fervent défenseur de l’open source et des technologies décentralisées, contribuant activement à l’écosystème Web3.


                                      Quels projets Web3 dans le bien commun vous semblent les plus prometteurs et pourquoi?

                                      Le projet le plus prometteur, à mon avis, concerne tout ce qui touche au financement collaboratif, notamment des communs, et plus spécifiquement des communs digitaux, car c’est là que tout commence. 

                                      « Gitcoin a été la première plateforme dans ce domaine, introduisant le concept de Financement Quadratique. Ils ont débuté avec des primes, puis ont évolué vers le financement quadratique, ce qui est une excellente itération pour soutenir véritablement des projets ayant un large soutien, plutôt que ceux ayant simplement une plus grande capacité à obtenir des dons.

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                                      Par exemple : l’idée est qu’un projet bénéficiant d’une donation unique de 10 000 dollars d’une personne fortunée devrait recevoir moins de soutien communautaire qu’un projet ayant reçu 10 000 donations de 1 dollar chacune.

                                      Dans ce cas-ci, le deuxième projet a un signal beaucoup plus fort car il implique un grand nombre de personnes, ce qui en fait un bien public pour un large public. Bien que Gitcoin soit excellent, ce n’est clairement pas suffisant. Il y a de nombreux problèmes, notamment le fait que cela soit devenu au fil du temps, un concours de popularité, nécessitant beaucoup de marketing pour récolter des fonds. 

                                      L’autre progrès dans ce domaine est le concept de Retroactive Public Good Funding (introduit par Optimism). J’ai beaucoup d’espoir pour cette méthodologie, mais il faudra des années avant qu’il ne se réalise pleinement et atteigne son plein potentiel.

                                      Le but de ce concept est de dire que la meilleure façon d’investir l’argent public, ou celui de la communauté, est de rémunérer des réalisations déjà accomplies. Ainsi, on peut évaluer exactement ce qui a été fait, sans se baser sur du marketing, mais sur les résultats concrets livrés. On peut mesurer combien de personnes ont utilisé le service ou le produit, et d’autres critères objectifs. Mais cela crée un nouveau problème…

                                      • Comment créer un projet de bien commun si l’on doit attendre qu’il soit construit et couronné de succès avant de recevoir des financements ?
                                      • Comment le financer au départ ?

                                      Si on peut montrer à travers l’historique que des projets réussis ont reçu des financements rétroactifs importants, cela permettrait à de nouveaux projets d’attirer des investisseurs en leur disant : « Regardez, vous pouvez investir dans mon projet, il y a une forte probabilité que je reçoive des fonds rétroactivement, ce qui vous permettra de réaliser un profit sur votre investissement. »

                                      Cela pourrait créer un nouveau marché où, au lieu de convaincre des fonctionnaires pour obtenir des subventions, il faut convaincre les utilisateurs, qui seront les premiers bénéficiaires de ce qui est construit. Cela décentralise la prise de décision sur ce qui doit être financé pour créer des biens communs. C’est pourquoi ces deux concepts me donnent le plus d’espoir pour résoudre le problème crucial du financement et du maintien des biens communs. »

                                      La blockchain pourrait permettre de réduire les inégalités financières?

                                      « Oui, les inégalités financières constituent un réel problème. L’histoire montre que diverses civilisations se sont effondrées lorsque la disparité des richesses est devenue ingérable. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation similaire, accentuée par le développement des technologies et de l’intelligence artificielle. Ces avancées permettent de créer des start-ups avec seulement deux ou trois employés, ce qui conduit à une concentration de richesses de plus en plus importante. Cela exacerbe les inégalités, ce qui est un problème majeur.

                                      Je pense que le véritable problème des inégalités est en fait un problème d’allocation des ressources. Nous vivons en société, en communauté, et certaines personnes au sein de nos communautés ont une plus grande capacité à pouvoir récolter des richesses.

                                      Je pense que le véritable problème des inégalités est en fait un problème d’allocation des ressources. Nous vivons en société, en communauté, et certaines personnes au sein de nos communautés ont une plus grande capacité à pouvoir récolter des richesses.

                                      Le problème actuel est de savoir comment redistribuer cette richesse : est-elle capturée et conservée par un nombre restreint de personnes qui s’isolent, ou existe-t-il une méthode pour redistribuer cette richesse au sein de la communauté et de la société ? Pour cela, il faut changer les règles du jeu et réinventer le système économique. Le Web3, l’internet des monnaies, représente pour moi la plateforme idéale pour créer de nouveaux modèles économiques. C’est une pièce du puzzle absolument fondamentale dont nous devons nous emparer rapidement pour EXPÉRIMENTER et TESTER.

                                      Le Web3 , l’internet des monnaies […] est une pièce du puzzle absolument fondamentale dont nous avons besoin pour EXPÉRIMENTER,TESTER […] et INVENTER de nouvelles économies.

                                      Ce processus est très complexe, semblable à la création de jeux massivement multi-joueurs, où nous devons inventer de nouvelles économies. Ce n’est pas facile, mais la meilleure approche est d’essayer, de tester et de voir ce qui fonctionne. Il n’existe probablement pas de solution unique pour tous. Différentes communautés et régions devront adopter divers modèles économiques en fonction de leurs besoins. C’est pourquoi je crois que le Web3 est essentiel pour l’expérimentation de nouveaux modèles économiques plus régénérateurs, permettant une meilleure allocation des ressources et une réduction des inégalités.

                                      Quels sont les principes fondamentaux de la finance régénérative (ReFi)  ?

                                      Le principe de ReFi (Regenerative Finance), ou Native Finance, est de créer un nouveau monde financier dont le but n’est pas l’accumulation de capital entre quelques mains, ce qui accentue les inégalités, ni la croissance du PIB comme unique métrique. Au contraire, il s’agit d’utiliser la finance pour améliorer l’allocation des ressources et optimiser des objectifs autres que la simple croissance du PIB, tels que la séquestration du carbone ou la préservation de la biodiversité. L’objectif est de régénérer notre planète, notre environnement et nos communautés.

                                      Lien pour en savoir plus : https://www.coindesk.com/fr/opinion/2022/12/15/the-next-step-in-the-evolution-of-web3-regenerative-finance/

                                      L’objectif est de régénérer notre planète, notre environnement et nos communautés.

                                      La question est donc de savoir comment mettre en place de nouveaux systèmes d’incitation et économiques pour régénérer ces différentes ressources. C’est l’essence même de ReFi, qui est complémentaire à DeFi (Decentralized Finance).

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                                      La DeFi se compose des primitives financières comme Uniswap, qui permet d’échanger des tokens de manière totalement décentralisée entre différents projets. La ReFi tire parti de la DeFi, pour régénérer les ressources nécessaires à notre bien-être collectif.

                                      Peut-on participer activement à la ReFi ? Est-ce du militantisme numérique ?

                                      Oui, n’importe qui peut nous rejoindre c’est ca qui est magnifique avec la DeFi, la ReFi, etc… C’est que c’est l’Internet, c’est le Web en général comme pour son évolution (le Web3), c’est comme l’internet, n’importe qui, n’importe quel citoyen peut le rejoindre, pas besoin de demander la permission. Et j’invite vraiment tout le monde à venir tester, à apprendre, à venir jouer, c’est une façon d’apprendre.

                                      Alors c’est effectivement un peu militant aujourd’hui, parce qu’il faut reconnaître que ça reste quand même compliqué. C’est comme au début de l’internet où il fallait vraiment le vouloir.

                                      Alors c’est effectivement un peu militant aujourd’hui, parce qu’il faut reconnaître que ça reste quand même compliqué. C’est comme au début de l’internet où il fallait vraiment le vouloir : acheter un modem, payer à la minute. Je me rappelle, quand j’avais environ 14 ans, mes parents ne comprenaient pas pourquoi je chattais sur ICQ (Chat Online), alors que je pouvais juste téléphoner à mon ami, ce qui aurait été plus facile et rapide. C’est aussi du militantisme d’une certaine façon : je croyais à l’internet, je voulais l’utiliser, apprendre, même si je pouvais faire quelque chose de plus facile en utilisant le téléphone. Je voulais passer par l’exercice de créer une connexion internet, apprendre les différents outils existants.

                                      Aujourd’hui, c’est exactement où nous en sommes avec le Web3. C’est encore compliqué, mais nous sommes là pour apprendre, et surtout, cela ouvre l’esprit à d’autres façons d’opérer. Cela nous donne des outils pour créer du nouveau contenu qu’il n’était pas possible de faire avant ou pas aussi facilement. Avant l’internet, si je voulais créer mon magazine (ce que j’ai fait à l’époque), il fallait imprimer, distribuer manuellement. Avec Internet, nous avons pu créer des blogs, ce qui a permis de changer les monopoles des idées partagées au sein de la population.

                                      De nos jours, il y a un monopole sur le système économique et sur ce qui a de la valeur économiquement. Même si cela prend plus de temps et que c’est plus compliqué d’utiliser le nouvel internet des monnaies, je pense que cela vaut la peine pour apprendre, casser ce monopole et créer de nouvelles façons d’allouer des ressources. Cela sera beaucoup moins inégal et permettra de régénérer non seulement la croissance, mais aussi le bien-être de notre société.

                                      Qu’est ce que le Commons Hub à Bruxelles, quelles sont les ambitions ?

                                      Le Commons Hub est un nouvel endroit à Bruxelles, juste en face de la gare centrale, que nous apprenons à gérer en commun. C’est un espace de coworking et un lieu d’événements où l’on peut organiser des séminaires et des conférences, le tout sur le thème des communs. Le but est d’apprendre comment gérer ensemble des ressources communes.

                                      Le but est d’apprendre comment gérer ensemble des ressources communes.

                                      C’est quelque chose que nous avons perdu avec le temps. Avant l’avènement des États-nations, nous gérions les choses en commun. Puis, avec la révolution industrielle et le capitalisme, nous avons appris à privatiser, à diviser les terres pour qu’elles aient des propriétaires individuels. Nous avons remplacé notre capacité à gérer les ressources en commun par un système économique transformant tout en transaction. De ce fait, nous avons oublié les effets secondaires de l’utilisation des ressources.

                                      Le but du Commons Hub est de créer un espace où nous pouvons réunir la communauté des personnes désireuses de redévelopper les communs, et organiser des événements pour réapprendre à gérer des choses en commun.

                                      Et du coup, pour Work2Work, nous-mêmes allons gérer ce lieu en tant que commun. Cela est étroitement lié au Web3, qui implique la création de communs et de coopératives digitales, comme les DAO (Decentralized Autonomous Organizations). Nous voulons gérer ce Commons Hub en tant que DAO.

                                      C’est un espace de jeu pour apprendre : apprendre à créer une coopérative digitale, à gérer un lieu en commun, à faire quelque chose non pas pour une entreprise privée, mais pour la communauté. Plus ce lieu connaîtra de succès, plus la communauté en bénéficiera. C’est une aventure qui vient de commencer. Nous avons récemment ouvert et obtenu l’accès au bâtiment le 1er juin. Nous avons organisé notre premier événement, Regen Village, à côté d’EthCC, la plus grande conférence européenne sur la crypto et l’univers Ethereum, qui a rencontré beaucoup de succès.

                                      Nous sommes impatients de voir comment tout cela va se développer et nous invitons tout le monde à rejoindre l’aventure sur commonshub.brussels.

                                      Le citizen Wallet est un nouvel outil pour remplacer les monnaies locales ? 

                                      « Le CitizenWallet est un projet open source que j’ai lancé il y a un peu plus d’un an avec Kevin, et maintenant Jonas, et une communauté qui se développe autour de nous.

                                      Quel est le but ? Créer un crypto wallet pour les citoyens, comme son nom l’indique.

                                      Pourquoi ? Parce que jusqu’à présent, les crypto wallets sont assez compliqués. Il y a eu deux générations :

                                      • La première génération, comme MetaMask, était destinée aux personnes techniques.
                                      • La deuxième génération est conçue pour les personnes qui ont de l’argent et investissent sur les marchés crypto.

                                      Cela reste compliqué pour ceux qui n’ont pas des milliers d’euros à investir. Les interfaces sont souvent encombrées de divers tokens et affichent des prix en euros ou en dollars. L’idée de l’internet des monnaies et des tokens est qu’ils devraient idéalement être entre les mains des citoyens. Or, la majorité des citoyens ne sont pas intéressés par investir en bourse, surtout la bourse crypto.

                                      L’idée de l’internet des monnaies et des tokens est qu’ils devraient idéalement être entre les mains des citoyens. Or, la majorité des citoyens ne sont pas intéressés par investir en bourse, surtout la bourse crypto.

                                      Nous avons donc créé un crypto wallet pour les utilisateurs non-tech. La spécificité de CitizenWallet est que lorsqu’on le télécharge, on rejoint une communauté, et le wallet se configure automatiquement pour cette communauté. Ainsi, l’utilisateur n’est pas distrait par les 36 000 fonctionnalités des applications de crypto-trading.

                                      Le but du CitizenWallet est de permettre uniquement de recevoir et envoyer le token de la communauté à laquelle on appartient. C’est ça, le CitizenWallet. Un des objectifs est de permettre à n’importe quelle communauté de créer son propre token, sa propre monnaie. Ce n’est pas un outil pour remplacer les monnaies locales, mais pour les aider ou pour développer de nouvelles monnaies locales et des monnaies alternatives. Par exemple, des tokens pour une coopérative, où les membres reçoivent des tokens quand ils contribuent (pex : en réalisant des shifts) et peuvent ensuite les échanger.

                                      Le CitizenWallet est un outil open source permettant à n’importe quelle communauté de créer son token, sa monnaie, ou de convertir une monnaie locale existante en crypto. Le wallet aide la communauté à utiliser, échanger et gérer ces tokens.

                                      Par exemple, avec la communauté DAO.brussels, nous avons créé un stablecoin, l’EurB, pour Bruxelles. Un EuroB équivaut à un euro et est utilisé lors des Crypto Wednesdays, tous les premiers mercredis du mois, au Commons Hub. Les gens peuvent facilement acheter des EuroB et les mettre sur leur téléphone portable avec le CitizenWallet. Nous avons aussi créé des NFC wallets pour permettre à ceux sans téléphone de recevoir et dépenser les tokens de la communauté.« 

                                      As-tu peur que cela tombe dans l’oubli comme les monnaies locales ?

                                      Personnellement, la Zinne, tout comme les 5000 autres monnaies locales en Europe, me rappelle un peu le Couchsurfing avant l’arrivée d’Airbnb. Ce sont principalement des activistes, avec une super ambiance et de super personnes. Mais parce qu’ils sont des activistes, ils ne se préoccupent pas trop si l’expérience utilisateur n’est pas géniale. Ils sont prêts à passer par toutes ces étapes compliquées.

                                      Le but ici est vraiment de créer, en utilisant le Web3, l’open source et l’open data, un écosystème d’outils amusants et faciles à utiliser. Par exemple, des bracelets ou porte-clés NFC, mais aussi des affichages en temps réel du nombre de transactions. L’objectif est de rendre l’expérience utilisateur bien plus agréable pour toucher un plus grand nombre de personnes que les seuls activistes.

                                      Est-ce que cela va marcher ? Je ne sais pas, mais il faut essayer. Il faut apprendre du passé et tenter quelque chose de différent. Comme disait Einstein : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». Il faut itérer, essayer de nouvelles méthodes (et outils) jusqu’à ce que cela fonctionne. Il est urgent de trouver un nouveau modèle économique aligné avec les besoins actuels, ceux de la nature et de notre communauté locale.

                                      En ce qui concerne la Zinne, mon souhait est de travailler avec eux. J’ai moi-même contribué en tant que volontaire dans le collectif qui s’occupe de la Zinne. J’espère qu’un jour, ils adopteront ces nouvelles technologies et je ne peux pas non plus leur imposer cela. Ma porte est toujours ouverte, et dès qu’ils seront prêts, je serai plus qu’heureux de collaborer avec eux.

                                      Aujourd’hui, la Zinne utilise une technologie créée il y a plus de 19 ans, Cyclos, dont l’expérience utilisateur n’est plus à la hauteur des attentes actuelles…

                                      Il est important que chacun participe et contribue avec sa pierre à l’édifice. Il faut abandonner cette vieille mentalité de compétition. Il n’y a pas de gagnant unique ; nous devons passer d’une monoculture de monnaie unique à une permaculture de nombreuses monnaies différentes.

                                      Il n’y a pas de gagnant unique ; nous devons passer d’une monoculture de monnaie unique à une permaculture de nombreuses monnaies (numériques) différentes.

                                      Je pense qu’à l’avenir, à Bruxelles, il y aura de la place pour tout les initiatives : la Zinne, pour l’Euro-Brussels, pour des tickets repas végétariens à faible empreinte carbone, des tickets de sport, et bien plus encore. je me répète mais la seule limite est notre imagination! »

                                      Où stocker ses NFTs ?

                                      Stocker tes NFT de manière sécurisée est essentiel. Voici quelques options :

                                      Portefeuille logiciel (hotwallet) compatible avec la blockchain

                                      Tu peux utiliser des portefeuilles logiciels compatibles avec la blockchain sur laquelle tes NFT sont basés. Par exemple, pour les NFT Ethereum, des options comme MetaMask ou Rabby (recommandé) sont disponibles. Pour Solana, tu pourrais utiliser Phantom, etc. Assure-toi de choisir un portefeuille compatible avec la blockchain de tes NFT.

                                        Sauvegarde de tes clés privées

                                        Lorsque tu crées un nouveau portefeuille logiciel, il est crucial de sauvegarder tes clés privées. Ces clés sont essentielles pour accéder et gérer tes NFT. Garde-les en lieu sûr et ne les partage avec personne. En cas de perte de tes clés privées, tu risques de perdre l’accès à tes cryptos & tes NFT de manière permanente.

                                          Stockage dans un portefeuille matériel (coldwallet)

                                          Une autre option est de stocker tes NFT dans un portefeuille materiel, tel que Ledger, Trezor, Satochip, Ngrave, etc. Ces dispositifs offrent une sécurité supplémentaire en isolant les clés privées des NFT et en les protégeant contre les menaces en ligne telles que les piratages ou les logiciels malveillants.

                                            Interview: MonsieurTK - Minage

                                            Dans le cadre de notre magazine, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                                            Kevin Klich est un youtubeur francophone postant des vidéos de vulgarisation autour du minage de cryptomonnaie. Reconnue par ses pairs, il partage ses astuces, découvertes et tutos sur sa chaîne. Il partage aussi son expertise au travers d’articles et de conférences, notamment à HEC Liège.


                                            Quels sont les principaux matériels (hardware) utilisés pour le mining, et comment ont-ils évolué au fil du temps ?

                                            MonsieurTK : « Il faut savoir que le minage c’est le nom qui est lié à tout ce qui va être le mécanisme de preuve de travail ou « proof-of-work »(comme le bitcoin). C’est le nom d’une grande famille parce que derrière « proof-of-work » se trouvent plusieurs autres catégories de minage. On retrouve notamment

                                            1. Le minage ASIC qui sont des machines spécialement conçu et dédié pour le minage de bitcoin.
                                            2. Le minage par carte graphique (GPU), qui était très populaire de 2016 à 2023, notamment pour miner de l’Ethereum. 
                                            3. Le minage par processeur (CPU)  
                                            4. Et celui par disque dur (stockage alloué pour la blockchain) c’était tendance, il y a 2 ans, maintenant c’est devenu marginal.

                                            Si on devait classer ces différentes catégories de minage du plus facile au plus compliqué :  

                                            • On pourrait dire d’une certaine façon que le minage processeur est le plus simple, on en trouve dans n’importe quel ordinateur que l’on retrouve sur le marché.
                                            • Le minage par carte graphique (GPU), s’adresse déjà à un public un peu plus restreint,  plutôt les ordinateurs de type gamer et autres. 
                                            • Le minage ASIC, là c’est vraiment du matériel qui a été pensé et développé pour le minage et du coup qui coûte beaucoup plus cher, qui là s’adresse plutôt aux professionnels.

                                            Cette évolution résulte de la « course à l’armement » pour augmenter la puissance de minage. Satoshi Nakamoto a initialement miné avec un simple processeur. Avec l’augmentation des mineurs, la puissance de calcul nécessaire a conduit au minage GPU, puis aux ASICs pour augmenter leur productivité. Cependant, des cryptomonnaies comme Monero ont résisté à cette tendance en restant accessibles aux mineurs individuels, empêchant le développement d’ASICs pour leur réseau. C’est pas parce que c’est ASIC que c’est mieux, les différentes méthodes ont leurs avantages et leurs inconvénients »

                                            Quelles sont les principales tendances technologiques qui façonneront le Web3 dans les cinq prochaines années ?

                                            C’est relativement complexe de répondre parce ça évolue à une vitesse de dingue. Il y a encore quelques années, tout le monde parlait de la vague des métavers, des NFT, c’était vraiment les sujets à la mode. Cependant, on remarque qu’aujourd’hui les NFT et les métavers de manière générale, sont devenus un petit peu “has-been”, sans le côté péjoratif bien entendu. Jusqu’à preuve du contraire, on n’a pas vraiment une tendance de fonds qui s’est installée. Actuellement, on est fort sur tout ce qui est la DePIN (le fait de fournir de la puissance de calcul pour les infrastructures décentralisées) , l’IA (particulièrement depuis l’arrivée de ChatGPT), et la tokenisation des actifs réels. Mais voilà, d’ici cinq ans, il y aura peut-être quelque chose de totalement nouveau, de beaucoup plus intéressant ou autre.

                                            Selon moi, c’est très difficile de donner une tendance sur les cinq prochaines années. Je pense déjà qu’il faudrait se baser sur des évolutions en termes de cycles des cryptomonnaies. Et là, c’est vrai qu’on peut distinguer les 3 domaines: 

                                            • Les infrastructures décentralisées. (DePIN pour Decentralized Physical Infrastructure)
                                            • L’intelligence artificielle.
                                            • La tokenisation des actifs-réels. (RWA pour Real World Asset)

                                            Mais comme je dis, si ça se trouve, on a un narratif qui va sortir de nulle part et qui va venir rafler la mise. Et peut-être que ces différents narratifs-là seront un peu passés de mode, comme les métavers et les FD en leur temps.

                                            Quels sont les défis ou les risques associés au minage de cryptomonnaies que les débutants devraient connaître ?

                                            Le mieux c’est vraiment de commencer petit puis de s’agrandir plutôt que de vouloir foncer tête baissée et se lancer dans des projets d’envergure.

                                            « La première chose c’est de savoir dans quoi on s’engage. Typiquement si mettre les mains dans le cambouis, chercher des problématiques plutôt hardware et autres vous pose problème, effectivement ça peut ne pas être un domaine particulier.

                                            Le premier problème c’est de bien savoir dans quoi on se lance et dans ce que ça peut amener comme conséquence. Quand on débute, la première chose à faire c’est de s’informer et se former. Commencez avec une petite installation, car le fonctionnement de base est similaire à celui des plus imposantes. Cependant il y a d’autres contraintes qui interviennent, bien entendu le bruit la chauffe et la gestion de l’électricité mais au niveau du fonctionnement de la configuration et de tout ce qui concerne ce sera a priori pas très différent.

                                            Le mieux c’est vraiment de commencer petit puis de s’agrandir plutôt que de vouloir foncer tête baissée et se lancer dans des projets d’envergure. Si vous avez un budget conséquent mais peu de connaissances, il est crucial d’être aidé par quelqu’un d’expérimenté dans le minage. »

                                            Quelles sont les tendances actuelles dans le domaine du minage de cryptomonnaies, et quelles prévisions pour l’avenir proche ?

                                            « Effectivement, le fait qu’Ethereum ait changé de système de vérification du proof-of-work vers le Proof of Stake, ça a été un changement majeur dans l’écosystème. N’importe qui pouvait se lancer, miner de l’ETH, et était certain d’être rentable. Parce qu’à l’heure actuelle, c’est un des plus rentables possible.

                                            Depuis ce changement, il est difficile de trouver un remplaçant rentable. Certains projets émergent parfois, mais leur rentabilité varie au niveau de leur blockchain, leur infrastructure et notamment leur minage.

                                            Aujourd’hui, on fait plutôt du spec-mining à la place du minage à l’ancienne… Où tout le monde minait de l’ETH et c’était facilement rentable pour tout le monde

                                            Mais attention encore une fois c’est un instant T et cela peut grandement varier. Soit on est vraiment un gros mineur et on mine du bitcoin sans prise de tête et on fait ce qu’on fait depuis des années et ça fonctionne très bien et c’est top, à condition bien entendu d’avoir un tarif électrique très intéressant. Soit on fait ce qu’on appelle du « spec-mining » (spéculative mining), c’est-à-dire de miner des cryptomonnaies très jeunes, très tôt, des cryptomonnaies qui viennent de sortir, bien souvent qui ne sont même pas disponibles sur les plateformes d’échange crypto. Il n’y a même pas la possibilité de les acheter, la seule façon d’en obtenir c’est via le minage.


                                            L’intérêt à l’heure actuelle, c’est de miner ces cryptomonnaies-là un petit peu avant tout le monde et d’en accumuler beaucoup en espérant qu’elles prennent de la valeur parce qu’elles deviennent légitimes. Aujourd’hui, on fait plutôt du spec-mining à la place du minage à l’ancienne… Où tout le monde minait de l’ETH et c’était facilement rentable pour tout le monde et ça s’arrêtait là. »

                                            Est-ce que le minage de cryptomonnaie comme le bitcoin est écologique ?

                                            On peut dire que même si le minage de Bitcoin consomme de l’énergie, il utilise principalement des surplus d’énergies renouvelables.

                                            « Alors écologique, non… En gros ce qu’il faut retenir c’est que le minage de bitcoin consomme de l’énergie par son principe de fonctionnement. Ce qu’il faut savoir, c’est que comme toute activité humaine, le minage de Bitcoin va consommer d’énergie, au même titre que faire tourner les serveurs pour regarder Netflix, Amazon, Amazon Prime, etc.

                                            Le Bitcoin a surtout ce gros avantage que les mineurs vont plutôt se tourner vers les sources d’énergie qui sont en surproduction ce qui en fait l’énergie la moins chère, Effectivement, peut-être qu’en Europe, la quantité d’énergie on va dire disponible est un peu faible ou pas suffisante, mais dans le reste du monde c’est pas du tout le cas et on a de nombreux pays qui ont des surplus d’énergie et qu’on ne sait pas où stocker l’électricité. »

                                            « C’est ce qui fait la force des mineurs. Ils vont aller trouver ces pays, ces entreprises qui ont de l’électricité qui est perdue et ils vont leur racheter à un prix bien sûr très intéressant et en échange placer leurs installations à côté et vous rémunérer pour ça.

                                            Et, chose étonnante, ce sont principalement les énergies renouvelables parce que justement, elles vont produire de l’énergie dans des moments où on en a besoin et d’autres pas du tout. Typiquement, les panneaux solaires, en été, vont produire énormément d’électricité, sauf que les foyers vont en consommer beaucoup moins, parce que justement, il fait beau, il fait chaud, donc on ne fait pas tourner le chauffage, on fait tourner beaucoup moins d’appareils électroménagers et autres.

                                            On estime que 60 à 75% de l’énergie utilisée pour le minage de Bitcoin provient de sources renouvelables.

                                            On estime que 60 à 75% de l’énergie utilisée pour le minage de Bitcoin provient de sources renouvelables. On peut dire que même si le minage de Bitcoin consomme de l’énergie, il utilise principalement des surplus d’énergies renouvelables, ce qui peut être vu comme une utilisation écologique de ces ressources. »

                                            Comment protéger ses NFTs contre le vol ?

                                            Pour protéger ses NFTs contre le vol, il est recommandé de les stocker dans des portefeuilles matériels (Ledger, Trezor, Ngrave, Satochip) ! 

                                            Éviter de partager des informations de compte sensibles et utiliser des mesures de sécurité robustes contribue également à assurer la sécurité des actifs numériques.

                                            Qu’est-ce que la finance décentralisée (DeFi) ?

                                            La finance décentralisée (DeFi) représente un écosystème de services financiers fonctionnant sur la blockchain, éliminant la nécessité d’intermédiaires traditionnels. Cette révolution repose sur la transparence et l’automatisation des transactions grâce à des smart contracts (logiciels autonomes), offrant des alternatives décentralisées aux services financiers conventionnels.

                                            Interview: Faustine Fleuret - Régulation

                                            Dans le cadre de notre magazine, nous avons réalisé une série d’interviews pour illustrer nos propos et les tendances actuelles du secteur financier et technologique. Grâce aux avis d’experts, nous souhaitons offrir des perspectives concrètes et des analyses approfondies pour mieux comprendre ce sujet.

                                            Ici, nous parlerons de Faustine Fleuret, l’actuelle présidente de l’ADAN (Association pour le Développement des Actifs Numériques) depuis 2021. Après avoir été diplômée en économie-finance, elle rejoint l’Association française des marchés financiers (AMAFI), où elle initie le développement de l’expertise blockchain et fonde le groupe « Actifs numériques ».

                                            Parallèlement, elle enseigne depuis 2017 à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne : les produits dérivés et la gestion des risques, puis la Fintech.


                                            Les régulations internationales contribuent-elles à sécuriser l’écosystème Web3 en respectant la décentralisation & la confidentialité ?

                                            « Première chose importante, la réglementation du Web3 est une réglementation avec de nombreuses sous réglementations. Aujourd’hui, il est impossible de réglementer TOUT le Web3 avec un seul texte qui serait pertinent pour l’ensemble des cas d’usage. 

                                            D’ailleurs, si on regarde ce qui a été fait, c’est d’abord les cas d’usage financiers autour des crypto-actifs qui ont fait l’objet de travaux réglementaires et à partir de maintenant, il y a beaucoup d’autres applications qui vont devoir faire l’objet d’un tel travail pour sécuriser l’écosystème Web3, adapter à chacune des applications que l’on peut avoir derrière le Web3 : 

                                            1. Les autres applications financières non couvertes à date par la règlemention,
                                            2. les applications non-financières
                                            3. les applications décentralisées. (Uniswap, Aave,…)

                                            Cela veut dire aussi, ne pas mettre tous les œufs dans le même panier, ne pas couvrir le Web3 par un seul texte de réglementation qui ne serait donc pas adapté à l’ensemble. Il faut aller de façon beaucoup plus granulaire dans la construction de textes, de réglementations, de lois qui vont avoir un champ d’application très spécifique. Ce qui a été par exemple fait avec la réglementation européenne MiCA (Market in Crypto Assets Regulation), son champ d’application ne concerne que les marchés de crypto-actifs et typiquement cela ne va pas couvrir :

                                            • Les nouveaux jeux vidéo Web3,
                                            • La tokenisation des actifs financiers & actifs physiques (RWA),
                                            • La finance décentralisée / sans intérmediaire.

                                            Le but d’avoir une granularité dans les réglementations est de respecter et maintenir la co-existence d’une innovation intermédiée et d’une innovation décentralisée dans le Web3.

                                            En ce sens, on peut avec cette granularité respecter la décentralisation et la confidentialité. Le but d’avoir une spécificité dans les réglementations est de respecter l’existence à la fois d’une innovation centralisée et d’une innovation décentralisée dans le Web3. Et un texte de loi venant réglementer la finance décentralisée devra respecter le fonctionnement de la décentralisation pour être vraiment efficace afin de vraiment sécuriser et continuer à développer solidement l’écosystème Web3. 

                                            Comment la confidentialité peut être respectée? Une fois encore, ça va dépendre de la très bonne granularité qu’il faut qu’il y ait dans les réglementations qui vont couvrir aujourd’hui et demain le Web3, en fonction des parties prenantes impliquées comme les intermédiaires de marché et les protocoles. Des règles qui sont adaptées à ces entités, et surtout des règles qui ne vont pas trop loin dans la limitation de certaines libertés, et notamment les menaces sur la vie privée des utilisateurs. 

                                            Au-delà de la granularité, la condition d’une réglementation efficace va être la proportionnalité. C’est en effet un enjeu qui va être beaucoup plus large que la réglementation de la crypto, mais c’est un enjeu de la réglementation en général. Comment concilier la nécessité de laisser se développer une industrie jeune en ne l’assommant pas d’exigences trop lourdes, un besoin de partage d’informations entre les acteurs et les régulateurs à des fins de lutte contre la criminalité financière, à des besoins de stabilité financière, à des besoins de protection de l’investisseur, comment concilier les besoins qu’il peut y avoir d’un point de vue de ces objectifs qui sont louables avec une confidentialité qui est souhaitable et qui est nécessaire dans la vie quotidienne des citoyens ?

                                            Comment concilier les besoins du point de vue des objectifs de la réglementation qui sont louables pour les régulateurs avec une confidentialité qui est souhaitable pour les citoyens ?

                                            Tableau des points-clés :

                                            Pour répondre à ta question, deux grandes caractéristiques qu’une réglementation doit pouvoir revêtir : 

                                            1. La granularité
                                            2. La proportionnalité pour garantir qu’on atteint les objectifs de la réglementation que l’on souhaite, sans menacer ni la croissance, ni l’innovation ni les libertés des citoyens. »

                                            Quels modèles de régulations semblent les plus efficaces pour protéger les utilisateurs et investisseurs en EU ou USA?

                                            « Il est certain que les approches et les rythmes de développement de la réglementation varient considérablement selon les régions du monde. L’Europe, par exemple, est actuellement en tête, étant la région la plus avancée en matière de réglementation par rapport aux autres grandes économies mondiales. 

                                            Même au sein de l’Europe, on observe des différences de rythme. La France, en particulier, a joué un rôle moteur dans la construction de la réglementation européenne, illustrant comment des stratégies et des rythmes distincts peuvent influencer la structuration de l’industrie.

                                            Ce rythme accéléré peut aussi freiner la croissance des acteurs du marché, alors qu’une approche plus lente permet aux entreprises de se développer sans les contraintes immédiatement trop lourdes de conformité réglementaire..

                                            Réglementer rapidement peut offrir l’avantage de structurer plus vite une industrie professionnelle, crédible, et sérieuse, car soumise à des normes claires. Cependant, ce rythme accéléré peut aussi freiner la croissance des acteurs du marché, alors qu’une approche plus lente permet aux entreprises de se développer sans les contraintes immédiates de conformité réglementaire. Mais cette lenteur comporte aussi des risques, notamment pour les utilisateurs, car elle peut offrir plus d’opportunités aux acteurs mal intentionnés.

                                            Récapitulatif : 

                                            Avantages et Inconvénients de la Rapidité de Réglementation

                                            • Avantages :
                                              • Structurer rapidement une industrie crédible et sérieuse.
                                              • Imposer des normes claires dès le départ.
                                            • Inconvénients :
                                              • Risque de freiner la croissance des acteurs du marché.
                                              • Réduction de la capacité des entreprises à se développer sans contraintes réglementaires immédiates.

                                            Risques liés à une Réglementation Lente 

                                            • Avantages : Permet aux entreprises de se développer librement sans les coûts immédiats de conformité.
                                            • Inconvénients : Augmente le risque pour les utilisateurs, car les zones moins réglementées peuvent favoriser les acteurs mal intentionnés.

                                            Approches Réglementaires Différentes :

                                            • Europe :
                                              • Approche ad hoc : Réglementation spécifique pour les cryptomonnaies, considérées comme une nouvelle classe d’actifs.
                                            • États-Unis :
                                              • Approche au cas par cas : Pas de cadre réglementaire spécifique pour les crypto-actifs, ce qui crée une incertitude pour les entreprises quant à la manière de se conformer.

                                            Conditions pour une Réglementation Efficace :

                                            1. Adaptation : Une réglementation doit être adaptée aux réalités de l’industrie pour être efficace. Sinon, elle pourrait décourager les entreprises de s’y conformer.
                                            2. Existence d’acteurs conformes : Il est crucial d’avoir un nombre suffisant d’entreprises solides pour appliquer les normes. Sans cela, les efforts pour protéger les utilisateurs risquent d’être inefficaces.

                                            Les stratégies divergent à l’échelle internationale et se manifestent également dans la manière dont l’innovation est perçue : 

                                            • En Europe, l’approche a consisté à réglementer les cryptomonnaies de manière ad hoc, en les considérant comme une nouvelle classe d’actifs, nécessitant des règles spécifiques. 
                                            • Aux États-Unis, la situation est très différente. Il n’existe pas encore de catégorie spécifique pour les crypto-actifs ni de statut dédié pour les acteurs du marché crypto. Là-bas, la réglementation se fait souvent au cas par cas, ce qui crée un climat d’incertitude pour les entreprises, car elles ne savent pas toujours comment se conformer aux exigences réglementaires ou même quelles sont ces exigences.

                                            En termes d’efficacité, une réglementation doit avant tout être adaptée aux réalités de l’industrie. Une réglementation inadaptée risque d’être inefficace, voire contre-productive, en décourageant les entreprises de se conformer. C’est pourquoi l’approche européenne, qui prend en compte la spécificité des cryptos et des technologies sous-jacentes, est plus appropriée. Cependant, cette efficacité dépend aussi de l’existence d’un nombre suffisant d’acteurs à réglementer. Si une réglementation est trop stricte et freine le développement des entreprises, les utilisateurs pourraient se tourner vers des services situés dans des zones moins réglementées, et donc moins protectrices.

                                            Sans ces « champions » à réglementer, les efforts pour protéger les utilisateurs risquent d’être vains, car il n’y aura personne pour appliquer les normes établies.

                                            Il est crucial qu’il y ait des entreprises solides et conformes aux règles pour que ces réglementations soient réellement appliquées et efficaces. Sans ces « champions » à réglementer, les efforts pour protéger les utilisateurs risquent d’être vains, car il n’y aura personne pour appliquer les normes établies. »

                                            Quelle est votre perspective sur l’avenir de la réglementation mondiale des cryptomonnaies et du Web3 dans les cinq à dix prochaines années ?

                                            « Le message le plus important que j’aimerais faire passer, c’est que la réglementation du Web3 est loin d’être achevée ! Nous ne sommes qu’au début. Bien que l’Europe ait adopté MiCA, il est faux de penser que le travail est terminé. En réalité, MiCA est une réglementation qui se concentre sur les marchés centralisés de crypto-actifs, mais le Web3, c’est bien plus que cela.

                                            Réglementer l’ensemble du Web3 implique de couvrir une variété de cas d’usage, ce qui demande encore beaucoup de travail. MiCA ne couvre pas tout, et de nombreux autres acteurs vont être confrontés à des réglementations qui n’existent pas encore aujourd’hui. De plus, il est possible que tous les cas d’usage du Web3 n’aient pas encore émergé, et que nous ne connaissions pas encore toutes les innovations à venir. Cela signifie que nous devrons encore imaginer d’autres cadres réglementaires pour ces nouvelles innovations.

                                            Deux grandes tendances sont à surveiller. l’apparition de nouvelles réglementations […] et le renforcement des réglementations existantes.

                                            Ainsi, dans les cinq à dix prochaines années, deux grandes tendances sont à surveiller. D’une part, l’apparition de nouvelles réglementations pour des cas d’usage qui ne sont pas encore couverts par les régulateurs à l’échelle mondiale. 

                                            D’autre part, l’amélioration et le renforcement des réglementations existantes, notamment MiCA. De la même manière que MiCA ne régit pas tout le Web3, il ne sera pas non plus le seul texte à encadrer les marchés de crypto-actifs. Nous sommes encore loin d’un cadre réglementaire complet.

                                            Actuellement, en Europe, nous avons plusieurs textes clés notamment :

                                            • MiCA, qui encadre les marchés de crypto-actifs.
                                            • Le régime pilote pour les infrastructures de marché DLT, qui aménage les conditions d’exemption de certaines règles financières classiques pour les security tokens, c’est-à-dire les instruments financiers tokenisés.
                                            • La réforme en matière de lutte contre le blanchiment (AML) et le financement du terrorisme, qui a été adoptée et entrera progressivement en application. Ces textes concernent principalement les acteurs du marché crypto.

                                            En plus de cela, nous savons que des réglementations pour la finance décentralisée (DeFi) et les NFT sont en préparation. Cela a été décidé car MiCA n’était pas le texte approprié pour encadrer ces domaines. L’Europe a reconnu cette limitation et travaille désormais sur des pistes de réglementation pour ces innovations, qui devraient être partagées prochainement par la Commission européenne.

                                            En France, nous avons même pris une longueur d’avance avec l’adoption d’une réglementation pour les jeux vidéo Web3 au printemps. Ce cadre national pourrait inspirer la Commission européenne dans sa réflexion sur la réglementation de certains cas d’usage des NFT, notamment ceux liés aux jeux vidéo Web3.

                                            l’Europe continuera à développer ses cadres réglementaires, et d’autres grandes régions économiques mondiales devront suivre

                                            Pour résumer, l’Europe, qui est en avance sur ces questions, continuera à développer ses cadres réglementaires, et d’autres grandes régions économiques mondiales devront suivre. Le cadre complet de la réglementation des cryptomonnaies et du Web3 va continuer à s’étendre au-delà des marchés crypto-actifs, car c’est ce domaine qui a été le plus travaillé jusqu’à présent.

                                            1. Extension du périmètre : Les réglementations couvriront de plus en plus de cas d’usage au fur et à mesure que de nouvelles innovations émergeront.
                                            2. Renforcement des réglementations existantes

                                            Avec l’entrée en vigueur de MiCA à la fin de l’année, il est clair que ce n’est que le début. La réglementation continuera d’évoluer, de se renforcer, et de s’adapter aux besoins du marché. Les régulateurs, quant à eux, continueront d’ajuster et de compléter MiCA avec des règles ou des textes additionnels au fil du temps. »

                                            Qu’est-ce qu’un contrat intelligent (smart contract) ?

                                            Un smart contract, ou contrat intelligent en français, est un programme informatique auto-exécutable conçu pour automatiser, faciliter ou mettre en œuvre des conditions contractuelles spécifiques dans un environnement décentralisé, généralement sur une blockchain.

                                            Ces contrats sont écrits en langage de programmation spécifique et sont enregistrés sur la blockchain, garantissant l’exécution automatique des termes du contrat dès que les conditions prédéfinies sont remplies. 

                                            Les smart contracts éliminent le besoin d’intermédiaires, réduisant ainsi les coûts et augmentant l’efficacité dans divers domaines tels que les transactions financières, les assurances, l’immobilier et d’autres secteurs où des accords automatisés peuvent être avantageux.

                                            En fait, la création d’Ethereum a donné naissance aux dApps pour Applications Décentralisés (qui sont eux mêmes des contrats intelligents. Il y a eu une très grosse prolifération d’outils à disposition des détenteurs de cryptomonnaies.

                                            Par exemple :  

                                            1. Des plateformes d’échanges décentralisés
                                            2. Des jeux décentralisés
                                            3. des NFTs
                                            4. des plateformes de prêt et d’emprunt décentralisés
                                            5. des plateformes de micro-services décentralisés
                                            6. En bref une multitude d’applications commencent à répliquer les plateformes que nous connaissons déjà comme Airbnb, Fiverr, etc.

                                            Comment fonctionnent les prêts et emprunts DeFi ?

                                            La finance décentralisée (DeFi) présente un processus de prêt qui contourne les banques et les intermédiaires traditionnels. Au lieu de cela, les prêts se réalisent directement entre pairs. La DeFi offre ainsi aux emprunteurs et aux prêteurs la possibilité de trouver une plateforme, de conclure un accord et de mettre en place un smart contract; Et voilà le prêt est mis en place

                                            Un avantage majeur réside dans le fait que les emprunteurs n’ont pas à vendre leurs cryptomonnaies pour obtenir des liquidités.

                                             Par exemple, si vous possédez une maison que vous souhaitez conserver tout en acquérant une nouvelle, vous pourriez utiliser votre ancienne voiture comme garantie pour obtenir un prêt dans la DeFi afin d’acheter la nouvelle.

                                             De même, grâce aux prêts DeFi, vous conservez vos cryptomonnaies tout en bénéficiant de conditions plus avantageuses que celles des prêts traditionnels.

                                            Cette approche élimine les barrières, accélérant les transactions tout en fournissant des rendements sur les fonds déposés.

                                            source : Ledger

                                            Qu’est-ce qu’une pool de liquidité ?

                                            Une pool de liquidité dans le contexte DeFi est un mécanisme où les utilisateurs mettent à disposition leurs cryptos pour faciliter les échanges sur des plateformes décentralisées, contribuant ainsi à la liquidité du marché décentralisé mais avant de pouvoir faire cela, il faut tout d’abord avoir un portefeuille logiciel . En retour, ils reçoivent des récompenses sous forme de frais (fees) ou de jetons (tokens) supplémentaires.

                                            En fait, ces pools de liquidité fonctionnent un peu comme des bureaux de change. C’est-à-dire que pour y participer, il faut avoir des cryptomonnaies dans les deux devises concernées. C’est pourquoi on parle de PAIR entre USDC/BTC, USDT/ETH ou autres exemples avec des SOL/USDC. Il faut donc avoir assez dans les deux devises pour pouvoir proposer de la liquidité pour les personnes qui effectuent des échanges dans les deux monnaies.

                                            Il existe bien sûr des acteurs centraux qu’on appelle des markets makers (bureaux de change officiel) et qui fournissent en millions ou voire en milliards les liquidités des pairs annoncés. Soit c’est des millions des personnes qui proposent un gros tas à échanger entre les deux parties soit ce sont des gros acteurs (étatiques ou non) qui ont beaucoup d’argent qui propose le gros tas d’argent. Les plateformes de trading (échange) se basent également sur ce principe.

                                            Et comme tout bureau de change, il se paye en frais d’échange entre les deux.

                                            Quels sont les risques associés à la DeFi ?

                                            La DeFi n’est pas sans risques. La volatilité des cryptos expose les utilisateurs à des fluctuations imprévisibles, les failles de sécurité peuvent conduire à des pertes importantes, et la qualité des contrats intelligents est cruciale pour éviter des erreurs potentielles.

                                            Nous vous déconseillons d’y toucher si vous n’avez pas assez de temps à consacrer dans la DeFi. C’est également l’endroit où il y a des pièges, des draineurs, du hacking social, du hacking sur votre hot wallet (portefeuille logiciel), bref c’est l’endroit où il faut être le plus vigilant et c’est là souvent beaucoup de personnes perdent leur cryptomonnaie. Cela dit il se peut que dans les prochaines années, les processus deviennent plus en plus sécuritaire !

                                            Comment choisir une plateforme DeFi fiable ?

                                             Pour choisir une plateforme DeFi fiable, il est essentiel de vérifier la réputation du projet, de s’assurer de sa sécurité par le biais d’audits indépendants, et de comprendre la transparence du fonctionnement.

                                            Une évaluation minutieuse de ces facteurs est nécessaire pour minimiser les risques potentiels associés à la participation dans l’écosystème DeFi en constante évolution.

                                            Nous attendons encore des agences de notations concernant la DeFi voire même des institutions décentralisées qui puissent indiquer aux utilisateurs du Web3, le niveau de sérieux des plateformes décentralisées. Mais pour l’instant, c’est encore un petit peu la jungle mais il existe bien sûr des plateformes très réputées où il n’y a pas le moindre souci.

                                            Liste parmi les plus connus:

                                            1. Uniswap
                                            2. Jup.ag
                                            3. PancakeSwap
                                            4. Curve
                                            5. Osmosis
                                            6. TraderJoe